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Ma collection RPG #03 – Grandia

Le temps passe vite, car nous sommes déjà au troisième numéro de “Ma collection RPG” où je reviens sur ces œuvres qui m’ont marqué et ont construit ma passion pour ce genre. Après avoir évoqué FFVII et Suikoden II, il était impensable que je n’évoque pas le dernier membre de ma trinité des JRPG qui ont façonné mon amour pour ce style d’aventure. Je l’ai très souvent évoqué sur les réseaux et j’ai aussi fait quelques chroniques dessus. Il s’agit de Grandia premier du nom. Une licence qui, aujourd’hui, a malheureusement disparu et qui a pourtant su me proposer, pour moi, une épopée inoubliable. On parle souvent du fait que chaque jeu vidéo est une aventure qui nous permet de nous évader et de parcourir des mondes imaginaires fantastiques. Mais s’il y a bien un titre qui a su retranscrire au mieux l’aventure avec un grand A, c’est bien celui-ci. C’est donc le moment pour moi de vous inviter à vous asseoir quelques minutes afin que je parle du périple de Justin et ses amis et surtout comment je l’ai ressenti à l’époque. Je peux vous dire que même maintenant, j’ai des souvenirs inoubliables de ce voyage vidéoludique.

A la recherche du bout du monde

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Grandia, il s’agit d’une saga de jeux de rôle où chaque histoire est indépendante des autres. Dans le premier épisode, on suit le jeune Justin qui ne rêve que de parcourir le monde. Il rêve de devenir un vrai aventurier comme son père et va finir par se lancer à la poursuite de celui-ci en compagnie de son amie Sue. Sur sa route, il fera la connaissance de bon nombre de personnages inoubliables et de camarades qui combattront à ses côtés. Si initialement, son périple est avant tout un prétexte pour enfin concrétiser son souhait, il va rapidement être embarqué dans une épopée bien plus grande et dangereuse qui va décider de l’avenir du monde. Quand on lit ce court synopsis, on se dit que l’on est finalement dans un schéma assez classique du jeune héros qui part de chez lui et qui va être choisi pour un destin grandiose. Mais justement, le titre va se démarquer des autres productions du genre par bien des aspects. Outre son gameplay qui est l’un de ses atouts et qui est indissociable de la série, c’est avant tout dans ce que nous raconte ce premier opus qu’il brille. En fait, je me rappelle encore très bien pourquoi j’ai autant pris du plaisir à jouer Justin. C’est tout simplement parce qu’il est le reflet de ce que le joueur est. Une personne en recherche d’aventure et qui fait aussi écho à l’enfant que l’on a pu être et où tout nous semblait possible. Il nous offre la chance de partager son récit et ainsi de vivre cette incroyable épopée. Et je me souviens aussi de son évolution. Grandia est avant tout la quête d’un jeune garçon qui, au fil des défis, va grandir et prendre conscience de ce que cela implique de suivre une telle voie.

J’ai été bluffé à l’époque par son développement et je pense encore aujourd’hui qu’il s’agit d’une des meilleures écritures que j’ai pu voir dans le jeu vidéo. Un gamin qui pouvait se montrer capricieux, farceur et insouciant, mais qui va progressivement devenir un jeune homme sur qui on peut compter et qui ouvre les yeux sur ce qui est important. Et plus j’avançais dans l’histoire et plus son rêve devenait aussi le mien. Là encore, on a tous les ingrédients pour vivre une aventure parfaite. On va explorer des régions inconnues, des ruines anciennes regorgeant de trésors et de mystères, mais aussi écrire la légende par rapport à ce que l’on va découvrir. On se sent totalement investi dans ce rôle d’aventurier comme si c’était nous à la place de notre protagoniste. Mais surtout, on nous montre que la destination ne vaut pas forcément le voyage en lui-même. Chaque péripétie, chaque lieu visité et chaque rencontre va construire progressivement un voyage qui restera à jamais gravé dans la mémoire du joueur. Dans mon esprit, je me rappelle de chaque instant, car le moindre élément est pensé pour contribuer à cette immersion. J’ai passé des heures à fouiller de fond en comble chaque zone à la recherche du moindre coffre et secret. Et surtout, je me suis totalement attaché à cette galerie de personnages qui nous accompagne. D’ailleurs, je trouvais justement brillant que le groupe soit constamment rythmé de nouveaux arrivants, mais aussi de départ. Cela symbolisait avec brio ce périple où certains n’étaient là que pour un passage, d’autres étaient forcés d’abandonner tandis que quelques rares membres ont su tenir jusqu’au bout.

Grandia - rêve

Grandia et sa vision de l’aventure

J’ai déjà pu évoquer Final Fantasy VII comme étant un jeu qui m’a montré que le jeu vidéo pouvait être un art porteur de fortes émotions et thématiques. Pour Suikoden II, j’ai évoqué le fait qu’il était la preuve que le jeu vidéo pouvait égaler n’importe quelle grande histoire. Avec Grandia premier du nom, le jeu vidéo m’a montré qu’il pouvait aussi nous parler directement afin de nous permettre d’accomplir un vieux rêve, celui de vivre la grande aventure. S’il y a énormément de choses à retenir de ce récit et des sujets traités, la plus belle chose que cet opus partage, c’est la passion des développeurs pour créer l’aventure souhaitée par chacun. Je pense que l’on a là la plus belle lettre d’amour à cette envie de vivre de grandes choses. Justin est tout bonnement un personnage auquel on peut tous s’identifier, autant dans son caractère enfantin du début que dans son évolution. Et même après tant d’années, je repense avec un grand sourire à tous ces moments grandioses qui ont forgé ce voyage. Entre la découverte du bout du monde, le plan iconique qui s’ensuit, la confrontation contre la guilde des aventuriers, la relation entre Justin et Feena et bien d’autres passages fabuleux, il y a toujours quelque chose de fort à retenir de ce périple vidéoludique.

Et même en dehors de ça, mon expérience personnelle avec Grandia aura été unique. J’ai encore mémoire ce boss final qui pouvait bugger à cause de mon CD qui avait été abîmé et du freeze qu’il y a eu pile à la fin. Pareil pour le système pour apprendre de nouvelles techniques que je n’avais pas du tout compris la première fois et qui fut finalement génial une fois que j’ai refait le jeu plus tard. Au même titre que Justin, le chemin peut être jonché de défis, d’échecs et de tentatives pour finalement arriver à accomplir de grandes choses. Grandia est une licence de coeur dont ce premier volet sera à jamais inoubliable pour moi et aura constitué une des bases de ma passion du jeu vidéo et du RPG. J’espère en tout cas que ce nouveau numéro vous aura plu. N’hésitez pas à me dire en commentaires si vous avez joué à ce titre et les souvenirs que vous en avez. J’ai très hâte de vous partager un autre jeu de ma collection RPG et rendez-vous très prochainement pour découvrir le sujet du prochain.

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