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Ma collection RPG #13 : Xenoblade Chronicles

Il n’y a pas à dire, le RPG et JRPG sont des genres qui me séduisent toujours autant même après toutes ces années. Un type de jeu qui m’a offert certaines des plus belles histoires que j’ai pu découvrir. Et dans ce domaine, certaines licences ont su se démarquer grandement au vu des qualités, mais aussi de l’aura qui s’en est dégagée. Des sagas qui sont entrées dans la légende et qui sont devenues cultes. C’est exactement le cas pour le titre dont je vais vous parler aujourd’hui et qui a largement trouvé sa place dans “Ma collection RPG”. Il s’agit de Xenoblade Chronicles premier du nom qui a mis en place une licence qui a conquis le cœur de tant de fans. Pourtant, cela peut paraître étrange, mais je me suis lancé dedans sans réellement savoir dans quoi je m’aventurerais. En effet, la curiosité l’a emporté, car j’avais totalement évité, sans le vouloir, toutes informations concernant ce titre. Et cela a sûrement renforcé la surprise liée à cette épopée qui a été un coup de cœur très rapidement. Soyez donc prêts pour nous replonger au cœur du duel opposant deux titans et les peuples vivant sur chacun d’entre eux.

La claque d’entrée de jeu

J’ai découvert le jeu alors qu’il venait de sortir sur Wii et c’est vraiment juste attiré en boutique par cette jaquette que je me suis finalement décidé à prendre ce jeu. Sans savoir où j’allais avec ce titre, je n’étais même pas au courant de tout ce qu’il symbolisait pour son créateur. Mais quelle claque ce fut quand je découvris les premières heures de jeu et notamment la scène d’introduction. J’étais déjà intrigué en voyant le combat entre les deux titans Mékonis et Bionis, et je trouvais l’idée de suivre les peuples habitant sur ces géants absolument brillante. Et alors que je me questionnais sur la raison de cet affrontement, le jeu me fait faire un bond dans le temps et je me retrouve alors au milieu d’un champ de bataille entre les homz et les mékons. Et là, j’ai eu des frissons, car on peut sentir toute la tension et l’aspect dramatique du jeu qui va nous accompagner un long moment durant notre périple. Et surtout, cette introduction va être un très bon exemple de narration réussie et nous donner toutes les clés en main pour cerner la menace principale, le passé de ce conflit et tout ce qui tourne autour de l’épée légendaire Monado. On voit aussi à quel point cet univers est loin d’être joyeux et qu’il est question de nombreuses victimes même parmi certains personnages pouvant être importants. Un récit qui frappe un grand coup à travers cette introduction et qui ne va jamais faiblir par la suite même quand on a le sentiment d’être dans un instant de quiétude.

Et quand je repense à Xenoblade Chronicles, plusieurs éléments me reviennent à l’esprit et sont tous quasiment liés à l’histoire et l’écriture du jeu. Rien que le moment fatidique du début d’aventure où l’on assiste à l’attaque de la colonie par les mékons m’a profondément chamboulé. On voit à quel point ces monstres mécaniques sont terrifiants et font un véritable massacre face à des humains qui ne peuvent se défendre mise à part avec Monado. En fait, c’est dans la création de ces ennemis que j’ai été déjà profondément emballé. Des créatures implacables qui donnent l’impression de dévorer les vivants et dont le point culminant va être l’apparition du Falcia Noir et du terrible drame qui va s’en suivre. En termes d’élément déclencheur de l’épopée de nos héros, je trouve que c’est peut-être l’une des plus efficaces et réussies que j’ai pu voir. Car c’est celle-ci qui va nous motiver à poursuivre et traquer ces monstres pour finalement lever le voile sur l’origine de ce conflit. S’ensuit alors une aventure exceptionnelle où l’on va gravir Bionis, découvrir des paysages somptueux et de nombreux mystères à résoudre. Et je ne parle pas bien sûr de la grosse révélation de fin dont je ne m’attendais pas du tout et qui remet en perspective tout ce que l’on a pu vivre. Un JRPG grandiose sur tous les aspects où je pouvais passer des heures à explorer chaque région ou bien à discuter avec chaque personnage pour maximiser les liens de chaque PNJ important. Et je ne parle même pas de la reconstruction d’une des colonies qui est le genre de contenu que j’affectionne tout particulièrement. Un récit qui me reste en tête même après tant d’années et qui fut le début d’une incroyable saga que je pourrais évoquer dans un futur proche. Mais c’est avec ce type d’expérience que je me rends compte à quel point le jeu de rôle japonais est une source fantastique d’imagination, de créativité et d’histoires folles.

Facia Noir

Xenoblade Chronicles et son épopée inoubliable

Évidemment, il y aurait encore énormément à dire sur ce premier opus de la licence Xenoblade Chronicles. Il s’agit avant tout d’un ressenti venant directement du cœur et celui-ci est fort quand je parle de ce jeu. Une aventure que j’ai refait sur quasiment chacune de ses nouvelles sorties via les divers portages. Et même en connaissant quasiment tout par coeur, la magie fonctionne à chaque fois. J’ai de l’attachement pour l’ensemble des personnages, leur histoire respective et cet esprit de groupe qui se forme au fil de leurs péripéties. De même, j’ai une tendresse toute particulière pour cet univers si vivant et fabuleux. On a beau être à la recherche d’ennemis mortels et être face à bon nombre de drames, il y a, à côté, un vrai sens de l’émerveillement par l’exploration. Et les zones ont beau être très grandes, on ne s’ennuie à aucun moment à parcourir ces lieux, découvrir la faune sauvage et fuir en tombant sur un ennemi beaucoup trop fort. Plus qu’une remarquable histoire, Xenoblade Chronicles est aussi une aventure exceptionnelle où l’on prend plaisir à simplement parcourir ce monde. Une œuvre de cœur à mes yeux qui s’est rapidement hissé parmi mes plus belles aventures vidéoludiques et n’ayant rien à envier aux mastodontes du genre. Et surtout, je trouve aussi génial que les protagonistes que l’on accompagne sont loin d’être des êtres exceptionnels. Si Shulk est destiné à être le porteur de Monado, il n’en reste pas moins un simple humain qui aime bricoler dans son atelier. Et c’est pareil pour chaque membre de l’équipe. Ils ne sont pas naturellement remarquables, mais ils le deviennent par leurs actes.

En écrivant cette petite chronique, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir des souvenirs qui ont ressurgi. Des petits frissons qui montrent à quel point ce jeu est précieux pour moi. Et c’est aussi ce que j’aime tant à travers ce médium qu’est le jeu vidéo. On découvre des univers inimaginables durant des heures et ils finissent immanquablement par laisser leur empreinte dans notre esprit. C’est aussi pour ça que j’aime tant le JRPG, car oui, c’est un genre qui demande beaucoup d’investissement et de temps. Mais c’est justement ça qui fait que l’on peut apprécier pleinement une histoire. Ce n’est pas juste un titre à finir et puis on enchaîne direct avec autre chose. Nous sommes face à des récits qui s’emparent de nous et veulent nous raconter des périples que l’on n’aurait jamais pu vivre si nous n’avions pas cette manette en main. J’espère en tout cas que cette petite chronique vous aura plu. En tout cas, elle fut vraiment plaisante à écrire de mon côté. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires ce que vous avez pu vivre au contact de ce premier opus ou bien si vous comptez vous lancer prochainement dans celui-ci. On se retrouve au plus vite pour encore plus d’épopées grandioses.

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