Ma collection RPG #14 : Fire Emblem
Pour ce samedi, je vous invite une fois de plus au sein de “Ma collection RPG” pour réveiller de vieux souvenirs. J’ai déjà pu évoquer par le passé à quel point certains jeux avaient pu accompagner pendant un long moment. Des aventures qui m’ont tellement conquis que je ne cessais de les refaire. C’est notamment le cas sur les consoles portables avec, notamment, la GBA et plus particulièrement la GBA SP. Je ne compte plus les heures que j’ai pu passer sur celle-ci et il y a un titre en particulier qui a su retenir toute mon attention. Il s’agit tout bonnement de Fire Emblem, l’épisode où l’on suit Lynn, Eliwood et Hector. Je me rappelle encore très bien de ces protagonistes et de leur aventure commune. Et il était inévitable que je vous parle de cet opus qui est sûrement, à mes yeux, l’un de mes préférés de toute la saga. Nous sortons du traditionnel JRPG pour nous tourner du côté du tactical et de tout ce qui a fait l’attrait de cette œuvre à mes yeux. Il est donc temps de se poser quelques instants pour écouter mes vieux souvenirs refaire surface et vous raconter l’histoire d’un stratège embarqué dans une épopée qui le dépasse.
Des heures et des heures de jeu
Avant toute chose, il faut comprendre qu’il ne s’agit pas du premier épisode de la franchise même si cela prête à confusion. Chez nous, il fut nommé simplement Fire Emblem, mais son titre est Fire Emblem : The Blazing Blade. Pour ma part, c’était mon tout premier contact avec la saga et ce fut, sans nul doute, la meilleure porte d’entrée possible. Je me souviens encore très bien quand j’ai lancé le jeu pour la première fois et que l’on effectue toute la partie avec Lynn. Déjà à l’époque, je trouvais cette héroïne charismatique et elle donnait envie de la suivre dans son récit. Surtout que le jeu avait la bonne idée de nous mettre aux commandes d’un stratège qui n’intervenait pas directement sur le champ de bataille, mais qui était chargé de chaque mouvement. Une manière très intelligente de personnifier dans le jeu le joueur qui pouvait ainsi s’immerger pleinement dans cette histoire. Et je me rappelle aussi à quel point j’étais comme un gosse en voyant les très bonnes animations de chaque personnage quand un duel débutait. Chaque combattant avait sa palette de mouvements et que dire quand un coup critique avait lieu. Cela amenait une certaine forme d’excitation à chaque affrontement afin de savoir si cela allait passer, si on allait réussir à esquiver ou bien si l’adversaire allait lui aussi nous sortir un coup fatal. Et cela me permet de rebondir sur un autre point que j’avais trouvé à la fois brillant et frustrant : la mort des personnages.
Si maintenant, tout le monde sait que se lancer dans un Fire Emblem signifie la possibilité d’une mort permanente pour nos protagonistes, à l’époque c’était quelque chose d’inédit pour moi. La surprise fut d’autant plus grande quand j’ai eu mon premier guerrier tombé au combat et que je comprenais qu’il serait impossible de le rejouer après. Cela provoque un torrent d’émotions chez le joueur qui aimerait revenir en arrière pour le sauver. Si aujourd’hui, la majorité des opus permettent ça ou bien de supprimer cette possibilité, cet épisode GBA ne le permettait pas. Et j’étais obligé de recommencer une bataille si je voulais absolument éviter de perdre un personnage que je pouvais apprécier. Je ne vous raconte pas ma frustration quand cela arrivait à la fin de la bataille et que je devais décider de continuer ou bien de refaire tout le niveau. Mais cela a eu pour effet quelque chose de très important. Cela m’a poussé à avoir encore plus d’attachements pour ces combattants et à redoubler de stratégie pour que tout se passe au mieux. L’objectif n’était plus uniquement de vaincre le chef ennemi, mais d’y arriver sans perdre la moindre unité. Un défi de taille, mais qui a rendu cette expérience grisante à tellement de niveaux. De plus, l’histoire en elle-même m’avait totalement séduit avec des protagonistes inoubliables ainsi que des adversaires mémorables. D’ailleurs, je n’en revenais pas quand, en finissant toute la partie avec Lynn, qu’il ne s’agissait que de la première partie servant quasiment que de tutoriel. En étant tellement impliqué dans son envie de retrouver le peu de famille qui lui reste, on avait le sentiment que c’était déjà toute une épopée grandiose. Et finalement, je me suis rendu compte que ce n’était qu’une infime partie de l’incroyable contenu que proposait Fire Emblem.
Fire Emblem : mon indispensable GBA
La GBA a vu tellement de bons jeux apparaître sur son écran. Mais clairement, ce Fire Emblem fut l’un de mes titres préférés de la console. Je ne pensais pas être autant happé par cet opus qui fut mon premier de la franchise et dont j’ai appris à maîtriser les mécaniques au fur et à mesure de mon avancée. J’ai recommencé ce jeu un important nombre de fois que ce soit pour tester de nouvelles formations, combattants et découvrir tous ses secrets. D’ailleurs, je me souviens à quel point j’étais stupéfait à l’époque quand, une fois l’aventure finie en compagnie d’Eliwood, j’ai découvert que le jeu pouvait être refait du point de vue d’Hector. Alors que le titre avait déjà une durée de vie conséquente, une toute nouvelle trame se dévoilait avec ses dialogues uniques, une fin différente et des combats aussi inédits. Avec tout ça, je ne pouvais qu’être comblé de découvrir cette franchise et surtout le récit de ces trois héros qui vont faire face à des adversaires redoutables et découvrir bon nombre de secrets sur ce monde, ses légendes, mais aussi leur passé. Et même si aujourd’hui, bon nombre d’excellents épisodes de Fire Emblem sont passés entre mes mains, j’aurais toujours une tendresse particulière pour celui-ci. The Blazing Blade est, à mon sens, une excellente porte d’entrée pour ceux qui désirent découvrir cette saga à travers ses anciennes mécaniques. Fonctionnant toujours aussi bien et ayant un gameplay déjà bien rôdé, on ne s’ennuie nullement tout au long de ces nombreuses heures de jeu.
En fait, Fire Emblem : The Blazing Blade est le symbole de toute une période de ma vie où je ne partais jamais sans ma Gameboy Advance. Je me vois sur la route en train de découvrir l’histoire de ces trois personnages qui sont devenus tellement emblématiques de la franchise à mes yeux. Un premier contact qui s’est rapidement transformé en vrai coup de cœur et même si j’ai pu rager plusieurs fois à la perte d’un combattant et à l’idée de devoir recommencer, je finissais toujours par y revenir. Une alchimie qui fonctionne à merveille et qui, en plus de ça, tourne autour d’une formule idéale pour le côté portable. Chaque petite bataille était une découverte et à chaque nouvelle run, je m’amusais à essayer de nouvelles compositions. Même encore aujourd’hui, je trouve le design des personnages et l’animation des duels vraiment fantastique. Un titre qui, pour moi, n’a pas pris une ride et vaut toujours autant le coup. J’espère en tout cas que cette chronique vous aura plus et n’hésitez pas à me dire dans les commentaires quel fut votre premier Fire Emblem et si vous avez joué à celui-ci ! On se retrouve très vite pour de nouvelles aventures en tout genre et aussi de nouvelles chroniques en lien avec “Ma collection RPG”.