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Ma collection RPG #26 : Disgaea

Nous voilà pour un nouveau chapitre de “Ma collection RPG” et précédemment, j’ai évoqué le cas d’un tactical-RPG. Car oui, il s’agit d’une branche du jeu de rôle qui mise beaucoup plus sur la stratégie et qui a vu des grands classiques faire leur apparition dans ce domaine. Et c’est un genre que j’ai grandement appris à apprécier à travers certaines licences. J’avais déjà pu évoquer Final Fantasy Tactics Advance par le passé, mais cette fois, je vais aborder une autre grande saga de ce domaine. Et là, on parle d’une licence qui joue vraiment sur l’excès en repoussant grandement les barrières installées depuis longtemps dans le RPG. Je parle bien sûr de Disgaea, une série de jeux que j’affectionne tout particulièrement et dont il était nécessaire d’en parler. On est sûrement face à une succession de titres qui caractérise le mieux exagération, parodie, univers loufoque et farm. Je vous invite donc à replonger avec moi dans quelques vieux souvenirs concernant ce pilier du tactical-RPG qui n’est clairement pas la plus accessible de prime abord pour les nouveaux venus. Mais vous allez voir qu’il y a une approche assez unique de ce style et qu’il faut juste savoir bien s’y préparer.

Toujours de quoi faire

Alors, je sais que Disgaea n’est pas la licence la plus connue et voilà pourquoi j’englobe ici l’ensemble de celle-ci pour en parler. On est donc sur un tactical-RPG qui nous plonge dans divers Sous-Monde qui correspondent aux enfers. On va alors y jouer très souvent un Overlord ou bien un démon rêvant de le devenir et qui va se retrouver mêlée à une histoire folle mêlant les cieux, les humains et ces territoires démoniaques. Autant le dire tout de suite, j’adore cette saga pour l’univers proposé qui est tout bonnement barré à souhait. On sent que Nippon Ichi Software veut avant tout s’éclater avec cette licence et cela donne des récits loufoques où l’on va rire tant devant la stupidité des personnages, les répliques cultes, les parodies et les aventures que l’on va vivre. Depuis le premier que j’ai fait sur PSP et qui était un remaster du tout premier au dernier que j’ai fait, je n’ai eu de cesse de rigoler à chaque épisode. Et surtout, quand on plonge dedans, il y a des éléments qui deviennent cultes comme les Prinny, ces pingouins qui servent de larbins aux démons et qui sont les réceptacles des âmes humaines. Cette franchise joue cette carte de l’autodérision à fond et cela fait du bien de se plonger dans une histoire qui cherche avant tout à ce que l’on s’éclate. Mais attention, cela ne veut pas dire que la licence n’a pas de moments plus touchants ou forts émotionnellement. Ils sont juste amenés, le plus souvent, à des passages-clés pour venir contrebalancer l’humour qu’on a constamment. Et je dois dire que cela fait du bien d’avoir une licence aussi coloré et qui se permet toutes les folies. Car oui, cela ne se limite pas uniquement au scénario, mais aussi au gameplay.

Disgaea a été vraiment un choc pour moi lorsque je l’ai découvert, parce que j’ai posé les yeux sur un jeu qui repousse toutes les limites de RPG que j’avais pu connaître jusqu’à maintenant. Fini le lvl 99 comme dernier niveau pour les personnages et bienvenu au lvl 999 999. On ne fait pas des milliers de dégâts en end-game, mais bel et bien des trillions de dégâts pour ceux qui ont optimisé à fond leur équipe. L’exagération est totale et c’est ce qui définit totalement l’âme de cette saga. Mais en même temps, cela implique aussi d’être grandement investi dans l’entraînement des personnages et l’amélioration de leurs équipements ainsi que des stats. C’est là où Disgaea peut clairement effrayer les joueurs non habitués au farm intensif (pour ma part, j’adore, mais je sais que c’est très rare). C’est aussi ça que j’ai aimé, car j’avais vraiment l’impression d’être devant un jeu qui, en plus d’être totalement fun à jouer, regorgeait de choses à faire. J’ai passé tellement d’heures à simplement façonner l’équipe de mes rêves pour faire face aux défis les plus hardcores de la licence. Surtout qu’il y a des sacrés combats à faire, notamment après l’histoire principale. Mais si je devais recommander un épisode qui est, à mon sens, le plus accessible ce serait le 3, car en plus d’être encore simple à jouer, il offre des personnages absolument inoubliables et un cadre school-life démoniaque à mourir de rire. Mon opus préféré tellement j’ai passé une épopée incroyable en compagnie de ce protagoniste aussi absurde que charismatique. Et s’il y a des mécaniques qui ont été ajoutées dans les derniers pour faciliter tout ce qui touche à l’entraînement, il faudra tout de même passer des heures et des heures pour tout terminer. Un RPG que j’adore, même s’il n’est pas pour tout le monde, et qui a le don de me proposer cette dose d’humour, de fun et d’amusement dont on a tous besoin.

Disgaea et son expérience unique

Alors oui, si on se connaît un peu en matière de tactical-RPG, Disgaea est un classique, mais c’est aussi pour parler de ce genre de titres à un large public que j’avais envie de dédier cette chronique à cette licence. Pour ma part, elle a occupé une très grande partie de ma vie de joueur même si je l’ai connu que sur le tard étant donné que ce fut au lycée. Et pourtant, j’avais fait découvrir ce titre à plusieurs de mes camarades de l’époque et cela avait permis de passer un excellent moment tous ensemble. J’ai même un souvenir très particulier avec cette saga, car le 3ème opus, qui est mon préféré, était tombé entre mes mains d’une façon bien particulière. En effet, c’est durant un séjour à Londre que je suis tombé sur ce jeu et je me rappelle très bien que rien n’indiquait que le jeu soit en français et pourtant j’ai fini par le prendre. La bonne surprise fut de voir que la VF était bien là et quel bonheur d’avoir pu me plonger dans cette aventure qui est devenue inoubliable à mes yeux. Encore aujourd’hui, je me rappelle très bien de la majorité des personnages qui ont constitué cette licence tant ils crèvent l’écran. Le légendaire Laharl qui fut le premier de la longue liste de nos héros démoniaques. Ou bien Valvatorez, le vampire chargé de l’éducation des Prinny et qui ne mange que des sardines. Tant de figures marquantes et délirantes qui se sont inscrites à jamais dans mon esprit.

Cela m’a fait très plaisir de parler, même succinctement, de cette saga qui a tant à proposer et qui est devenue, avec le temps, une pierre angulaire de ma collection. Une épopée qui peut rebuter au vu de l’excès dont elle fait preuve dans chacune de ses facettes, mais qui en fait justement toute sa force. Le genre de jeu où l’on peut passer tellement de temps à juste perfectionner chacun de ses combattants pour ensuite se surpasser. Et surtout, il y a cette identité, à la fois graphique et scénaristique, qui ne peut nous laisser de marbre. Il suffit seulement de quelques minutes pour se demander dans quel délire on se retrouve pour finalement craquer totalement pour ces démons déjantés et ces péripéties totalement folles. Une expérience atypique que l’on ne peut retrouver ailleurs et qui a fini par s’inscrire comme un monument dans le domaine. Je serais maintenant curieux de savoir si vous avez déjà fait l’un de ces opus et si ce n’est pas le cas si vous êtes tenté par la série. Je vous retrouve, quoi qu’il arrive, très prochainement pour encore plus d’escales dans le monde vidéoludique.

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