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Ma collection RPG #32 : World of Final Fantasy

Cela faisait un moment et je me suis dit que c’était le moment parfait pour ouvrir de nouveau les portes de “Ma collection RPG”. Et je me suis dit qu’à l’approche de l’anniversaire du blog, j’allais dédier un numéro au titre qui a ouvert mon aventure sur les réseaux. Cela va sûrement vous surprendre, mais c’était le RPG que j’avais pu découvrir peu de temps avant de lancer le site. Je parle bien sûr de World of Final Fantasy chez Square Enix. Vous ne l’ignorez pas, mais je suis un très grand fan de tout ce que le studio a pu faire depuis toutes ces années. Des épopées intemporelles qui me font encore vibrer aujourd’hui. Et je me souviens très bien de l’annonce de ce jeu qui pouvait sembler très étrange avec son côté chibi et allant à contre-sens de ce que l’on pouvait voir habituellement dans la franchise Final Fantasy. Et pourtant, j’étais tout de même très intrigué par le résultat final qui semblait se présenter comme une lettre d’amour à toute la licence. Et je peux vous dire que le voyage aura été enchanteur tout au long de ces heures de jeu que j’ai passé en compagnie de cette fratrie, des monstres et personnages cultes de la licence ainsi que ces décors inoubliables. Préparez-vous à replonger dans ce qui fut, pour moi, un petit bonheur qui m’a ramené en enfance.

Un bel hommage à la saga

Comme je l’ai dit un peu plus haut, World of Final Fantasy fait partie de ces jeux où, au départ, on se demande bien quel va être le délire proposé. Il faut dire que rien que sa direction artistique changeait drastiquement de ce que l’on pouvait s’attendre en entendant le nom de Final Fantasy. On pouvait s’imaginer que c’était une œuvre avant tout destinée à un jeune public alors que pas du tout. Pour ma part, je me suis laissé guider par ma curiosité et j’ai fini par craquer. Et que dire sur cette aventure qui a été un pur bonheur du début jusqu’à la fin. En réalité, son style graphique fonctionne à merveille, car nous sommes avant tout dans un jeu qui s’adresse autant à ceux qui découvrent l’univers qu’aux fans de la première heure. Et le fait d’alterner entre des personnages classiques et leur version chibi va appuyer le fait de vouloir réveiller les souvenirs en chacun de nous. Car oui, cette aventure est une lettre d’amour à tout ce qui a pu façonner cette saga depuis ses débuts et surtout qui souhaite nous ramener à cette période où l’on découvrait pour la première fois cette franchise. Il ne faut pas longtemps pour que l’on ait le sentiment de faire un doux voyage dans le temps et de nous observer gamin avec cette manette dans les mains. Surtout que cette aventure proposait énormément de choses à offrir autant dans son contenu que son gameplay.

En effet, si au départ on peut se demander où veut en venir le titre avec ce système d’empilement des persos pour combattre, on va finalement se rendre compte que ces mécaniques sont à la fois intuitives et particulièrement addictives. Surtout qu’il y a une flopée de monstres et créatures en tout genre à récupérer et que ça ne s’arrête pas juste à les collectionner. Il y a une vraie synergie entre certaines de ces recrues et il était aussi possible d’en faire évoluer pour obtenir des monstres toujours plus forts. Si cela rappelle évidemment du Pokémon, la formule fonctionnait à merveille avec l’originalité de ce gameplay permettant de totalement chambouler notre façon d’appréhender chaque affrontement. De plus, on pouvait avoir le droit à certains challenges bien relevés qui venaient pimenter notre périple. Mais ce que je retiens surtout, c’est ce plaisir constant à vagabonder d’une région à l’autre, d’effectuer les diverses quêtes et de s’imprégner de tout cet amour pour la licence Final Fantasy. Oui, c’était un jeu qui jouait énormément sur la nostalgie, mais qui arrivait à utiliser celle-ci de façon brillante pour construire sa propre identité. J’avançais constamment avec des étoiles plein les yeux tant j’avais l’impression de retrouver tout ce qui m’avait fait aimer ces opus de la série principale. Et cette faculté à renouer avec cette magie dont la licence a le secret qui a aussi permis à World of Final Fantasy d’être un véritable instant de douceur dans une période pas forcément facile. Le genre de titre qui nous rappelle que le jeu vidéo est autant une forme d’art, un loisir et un média pouvant nous faire rêver à travers des aventures fantastiques que l’on ne pourrait vivre en temps normal.

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World of Final Fantasy réveille mon âme d’enfant

C’est vrai que World of Final Fantasy n’a pas forcément eu le succès escompté même si beaucoup auraient adoré un nouvel opus. Surtout qu’au vu de ce que le jeu racontait, on pouvait facilement imaginer une suite permettant de développer un peu plus cet univers. Mais même si le titre est tombé un peu dans l’oubli ou qu’il est juste présenté comme un spin-off sympathique, il a une certaine place dans mon cœur. Comme je l’ai dit, cette aventure m’aura rappelé pourquoi j’aimais tant Final Fantasy. Des univers enchanteurs, des personnages terriblement attachants et iconiques ainsi que des créatures mythiques. Tout un tas d’éléments qui forment l’épine dorsale de ce qui m’enchante à chaque fois que je me lance dans un nouvel épisode. Mais surtout, on retrouve ici cette place importante qui est faite au rêve et à l’émerveillement. Voilà deux choses qui n’ont jamais quitté la série depuis son tout premier opus. Car même si l’on doit sauver le monde ou faire face aux antagonistes les plus redoutables qui soient, ce qui nous anime avant tout est le fait de se lancer dans l’inconnu. De se rendre sur des terres qui vont nous émerveiller et nous donner l’impression d’y être afin d’apporter un peu de magie dans notre quotidien. Et c’est ça aussi qui symbolise pour moi ce genre d’œuvres. Le genre d’aventure qui, une fois manette en main, nous ramène à cette innocence et insouciance que l’on pouvait avoir enfant et que l’on a trop souvent tendance à oublier.

Parler de ce jeu, c’est autant pour moi une façon de fêter le neuvième anniversaire à venir d’Esprit Otaku que de rappeler ce qui est, pour moi, le plus important dans un jeu. Et c’est finalement quelque chose auquel je tiens aussi dans le manga, l’animation et tout ce qui peut toucher à la pop culture. Il s’agit avant tout de s’amuser et de s’évader au contact de toutes ces histoires que d’autres ont pu imaginer. Des épopées où l’on a le sentiment que tout est possible et qui vont avoir un impact fort sur nous. World of Final Fantasy en est un très bon exemple et montre à quel point une saga aussi importante que Final Fantasy a pu toucher le cœur de nombreuses générations. Une preuve que le jeu vidéo est un art à part entière qui peut traverser le temps et surtout réunir les gens autour d’une passion commune. Avec la manette en main, on retrouve cette joie simple et magnifique que l’on peut avoir plus jeune et où rien d’autre ne comptait. C’est en tout cas ce que j’ai voulu transmettre à travers cette petite chronique qui, je l’espère, vous aura donné envie de découvrir ce titre. N’hésitez pas à me dire si vous le connaissiez ou bien si vous avez aussi un jeu qui vous offre le même sentiment de réconfort. On se retrouve très vite pour encore plus de découvertes et de passion autour de tous ces médiums.

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