Ma sélection manga 2025
Voilà Noël est sur le point d’arriver, amenant avec lui toute sa magie. Avant que l’on puisse profiter de cette ambiance unique et des nombreux cadeaux, je vous propose de revenir sur les œuvres nous ayant marqué cette année. Je termine donc ce petit tour d’horizon avec ma sélection manga 2025 de ces derniers mois. Il ne s’agit ici que d’une liste personnelle et n’est aucunement un top. Chacun de ces mangas fut marquant à travers leurs récits et l’émotion qu’ils procurent. Des titres qui ont émerveillés une année assez particulière avec un sentiment d’année de transition. À noter que je ne prend en compte ici que les nouvelles licences qui sont parues cette année. Au vu de toutes les séries qui sont sorties, j’ai aussi décidé de choisir un titre par éditeur qui fut celui qui m’a le plus envoûté. On est donc parti pour une très longue rétrospective de cette année fabuleuse !
Les 7 Chevaliers du royaume des Marronniers

Centuria

C’est maintenant au tour de Kurokawa de faire partie de cette sélection manga 2025. Et quoi de mieux pour ça que de parler de Centuria. Une très belle surprise pour ma part parce qu’il réussit à trouver un savoureux équilibre entre de la dark-fantasy, des thèmes particulièrement forts et des personnages qui ont un immense potentiel. Le dessin de Tohru Kuramori, d’une précision remarquable, souligne parfaitement tous les détails et le côté viscéral de cette oeuvre qui sait se montrer aussi brutale qu’envoûtante. C’est notamment le cas quand on fait face au bestiaire proposé qui fait froid dans le dos tout en parvenant à nous en mettre plein la vue. Mais au-delà de son action et de cette fiction soignée, la plus grande force vient de ses personnages et notamment de son protagoniste. On ne peut qu’avoir de l’empathie pour Julian qui a connu un destin tellement tragique et dont on va être témoin. Les changements qui s’opèrent de son côté et surtout son envie d’offrir à cet enfant ce qu’il n’a jamais eu offre une petite lueur d’espoir dans un monde qui cherche à l’étouffer. Une histoire qui affiche de belles promesses et qui doit maintenant confirmer tout ça.
Shimazaki in the Land of Peace

On passe maintenant du côté de chez Pika qui, encore une fois, a su proposer pas mal de nouveautés tout au long de cette année. Mais s’il y en a une que j’ai particulièrement retenue, c’est Shimazaki in the Land of Peace. Une excellente surprise pour ce titre qui m’intriguait sans plus, et qui pourtant a su transformer cette simple curiosité en vrai coup de cœur à travers ses deux premiers volumes. Je tiens particulièrement à souligner la force du dessin : avec un trait à la fois âpre et maîtrisé, l’auteur réussit à faire passer toute la violence et la dureté du récit tout en laissant transparaître ce désir profond, presque douloureux, de simplicité. Derrière les visages fermés et les masques d’impassibilité, on entend presque ce cri silencieux qui ne demande qu’une chose : une vie ordinaire, banale, ennuyeuse même de la part du protagoniste. C’est précisément cette banalité que le manga magnifie et rend précieuse. Une œuvre qui fait réfléchir sans jamais sacrifier le plaisir de lecture, un équilibre rare et maîtrisé qui donne envie de plonger immédiatement dans la suite tout en nous offrant du gros spectacle.
Promenons-nous dans l’espace

Je me tourne maintenant du côté de chez Glénat qui nous a offert quelques belles surprises tout au long de l’année. Cependant, j’ai vraiment eu un coup de cœur pour la nouveauté « Promenons-nous dans l’espace » de Inuhiko Doronoda. A travers son premier volume le mangaka nous délivre un récit d’une sincérité désarmante et m’a fait passer par toutes les émotions possibles tels des montagnes russes. Au début, je me demandais où ce slice of life un peu atypique allait bien pouvoir m’emmener… et puis je suis complètement tombé sous le charme de ce duo aussi improbable qu’attachant, qui déborde de douceur, de bienveillance et de fraîcheur. Mieux encore : à plusieurs reprises, je me suis reconnu en eux, dans leurs doutes, leurs maladresses et leur peur du regard des autres. C’est là toute la force du manga : il parle à tout le monde. Dans une société où l’on passe son temps à porter des masques et à se conformer, il rappelle cette vérité toute simple et pourtant si puissante : on ne s’épanouit vraiment que lorsqu’on rencontre quelqu’un qui nous accepte tel qu’on est, avec nos failles et nos fragilités. Ce message, porté par des personnages terriblement humains et une narration d’une grande délicatesse, touche en plein cœur. Bref, c’est le genre d’œuvre généreuse et lumineuse que je recommande sans hésiter à tout le monde – même à ceux qui ne se sentiraient pas immédiatement concernés par les protagonistes. Parce qu’au-delà de l’histoire, ce sont des valeurs universelles d’acceptation et de bienveillance qui brillent ici, et ça fait un bien fou.
Bloom

On s’attaque maintenant au catalogue de nobi nobi et je peux dire que l’éditeur a vraiment été l’un de mes préférés de cette année. Je l’ai déjà dit, mais je le redis : Bloom a été une pure merveille, une de ces découvertes qui font du bien à l’âme. Plus le temps passe, plus je me rends compte que ce genre de récit me touche profondément et sont nécessaires pour me donner du baume au coeur dans une vie parfois difficile. Parfois, il suffit de quelques mots justes, d’une narration douce et naturelle, d’une sincérité désarmante, pour qu’un manga atteigne parfaitement son objectif : nous faire passer un moment lumineux et nous toucher en plein cœur. Bloom excelle exactement là-dedans. Sans aucune fioriture, avec une simplicité presque magique, il tisse une toile délicate faite de tendresse, de bienveillance et d’humanité qui vous enveloppe et vous réchauffe de l’intérieur. On sourit, on a les larmes aux yeux, on y croit, on a envie d’y croire. C’est le genre d’œuvre qui redonne un peu de lumière et d’espoir sans jamais forcer la dose. Bref, si vous avez besoin d’une lecture douce, réconfortante et profondément humaine, foncez sur Bloom sans hésiter : il fait partie de ces rares séries qui vous serrent le cœur dans le bon sens du terme et vous laissent avec un sourire béat une fois la dernière page tournée.
Wild Strawberry

Au tour maintenant de Crunchyroll où je n’ai pas forcément lu tant de titres, mais il y a quand même eu une belle surprise avec Wild Strawberry. Ce que j’aime profondément avec ce manga au-delà de tout ce que j’ai déjà évoqué, c’est qu’il nous prouve qu’on peut reprendre des thèmes mille fois explorés (l’épidémie, la fin du monde, la perte d’humanité) sans jamais donner l’impression de recycler bêtement. Au contraire, l’auteur y injecte sa propre sensibilité, sa propre vision, et transforme une idée familière en quelque chose de frais, de personnel et d’étonnamment vibrant. On sent cette alchimie tout au long de la série : des scènes d’action spectaculaires qui nous en mettent plein les yeux, un worldbuilding qui s’étoffe avec intelligence, et surtout une relation fraternelle terriblement touchante qui donne tout de suite envie de s’attacher. Au final, Wild Strawberry est de ces lectures qui vous happent, vous secouent et vous laissent avec cette question brûlante : dans un monde qui semble irrémédiablement condamné, est-il encore possible de faire naître ne serait-ce qu’une petite lueur d’espoir ? Si vous aimez les histoires post-apo tendues, l’action nerveuse et les duos frères/sœurs qui vous serrent le cœur, alors ce titre a toutes les chances de vous faire craquer. .
Cocoro

Du côté de chez Panini, je dois dire qu’il y a eu du choix et ce fut difficile de décider du titre coup de coeur tant j’ai été agréablement surpris par mal de séries. Pourtant, il y en a un qui revient très fortement dans mon esprit à chaque fois : Cocoro. Avec Gericault, j’ai adoré cet arrivage de récits historiques autour de figures importantes du monde de l’art. Et pour ce qui est de Cocoro, on nous fait suivre la jeunesse du célèbre Léonard de Vinci dont l’existence fut plus que mouvementée. Une oeuvre qui parvient à proposer un visage assez inattendu de cet artiste en s’attardant beaucoup sur ce qui a fait sa particularité. On nous traite ici avec brio de cette insatiable curiosité qui le caractérise et à quel point celle-ci lui permet de s’affranchir des frontières que certains peuvent se mettre. Une plongée dans l’esprit absolument captivant de cet homme qui a laissé son empreinte dans l’Histoire. Surtout que c’est un ouvrage conséquent qui aborde autant les premières réussites de ce garçon, mais aussi les défis qu’il a du relever pour se faire une place dans ce milieu où la renommée fait quasiment tout.
SANDA

La sélection manga de 2025 continue avec Ki-oon qui a, encore une fois, su proposer pas mal de nouveautés captivantes. Mais s’il y a bien un titre qui m’a séduit à chaque tome, c’est Sanda. Comme à son habitude, Paru Itagaki nous balance dans une œuvre qui déroute dès les premières pages et puis, sans qu’on s’en rende compte, on est déjà prisonnier de celle-ci. Impossible de lâcher le volume pour, une fois fini, avoir juste envie de lire la suite. On enchaîne les chapitres à toute vitesse, fasciné par ces personnages qui se révèlent peu à peu, par ce garçon ordinaire soudain projeté dans un rôle aussi écrasant qu’absurde, et par toute la mythologie qui se tisse autour de lui. Entre réinterprétation audacieuse du Père Noël, écriture toujours aussi maîtrisée des protagonistes, et dose massive de mystère, le cocktail est irrésistible. Ce qui rend le tout encore plus passionnant, c’est de voir la mangaka s’emparer d’un symbole universel d’espoir et de générosité pour le plonger dans un monde à la fois terrifiant et terriblement concret, presque dystopique. Le résultat est une proposition unique, à la fois étrange, poignante et qui tient toutes ses promesses. Un ovni comme sait si bien le faire l’artiste et qui possède cette aura dont on ne peut détourner les yeux.
La Fin du système

Du côté de chez Delcourt Tonkam, il y a vraiment un titre, à mes yeux, qui s’est démarqué et qui a fait son entrée en début d’année. Je parle bien sûr de « La fin du système ». Ce manga a été pour moi un véritable choc émotionnel et un énorme coup de cœur. Même quand certains concepts ou chiffres m’échappaient, même quand la lecture devenait inconfortable parce qu’elle me renvoyait à une réalité bien trop tragique, je n’ai jamais pu rester indifférent. Au contraire : ce manga réussit le tour de force de transformer des sujets ardus, parfois glaçants, en une aventure humaine bouleversante portée par un héros qui refuse de baisser les bras et veut montrer une autre façon de penser. Oui, c’est une œuvre qui peut être difficile. Elle parle de choses qui peuvent nous arriver demain, de mécanismes qui broient les gens au quotidien, et elle ne nous prend pas par la main. Mais c’est précisément pour ça qu’elle est nécessaire : elle nous force à ouvrir les yeux, à réfléchir, à nous interroger sur ce qu’on accepte parfois sans broncher et une société qui peut écraser ceux qui ont des failles. Et derrière les tableaux, les statistiques et les termes techniques, il y a une colère sincère, une tendresse immense pour l’humain, et surtout une lueur d’espoir obstinée. Dans un monde qui semble n’avoir d’yeux que pour l’argent et les chiffres, ce titre hurle qu’une autre voie est possible, que l’humain doit revenir au centre. Bref, La Fin du système m’a secoué, m’a touché en plein cœur et a été une énorme claque qui résonne encore plus fortement aujourd’hui.
Beast King and the Medicinal Herb

A présent, on va s’attaquer à un autre éditeur pour cette sélection manga 2025. Je parle ici de Doki-Doki qui a su être une très bonne surprise cette année avec un line-up des plus réussis. Il y a eu beaucoup de coup de cœur de mon côté, mais si je dois en retenir un, c’est bel et bien « Beast King and the Medicinal Herb ». Cette nouveauté est un authentique coup de cœur qui prouve à quel point la fantasy en manga peut encore se réinventer et nous émerveiller. Porté par cette nouvelle vague d’œuvres du genre, il explore des territoires moins balisés, plus poétiques et introspectifs, et le résultat est tout simplement enchanteur. Le dessin somptueux sublime parfaitement l’ambiance : chaque planche respire, chaque créature semble vivante, chaque paysage nous plonge un peu plus dans ce monde onirique et pourtant si humain. Car au-delà de la beauté visuelle, c’est une vraie fable moderne qui nous est offerte : une histoire qui ne se contente pas de nous faire rêver, mais qui ouvre doucement les consciences, qui parle de bienveillance, d’écoute et de rédemption. Et ça fonctionne à merveille. Un tandem de choc qui va nous émouvoir et nous séduire tout au long de leurs péripéties. Et cela fait du bien de voir un titre aborder une autre facette de la fantasy assez peu exploitée tout en parvenant à maintenir le cap à chaque nouveau tome. Une surprise de taille qui peut clairement devenir mon manga préféré de cette année. Bref, un titre rare, doux et profond à la fois, qui donne envie de croire encore aux contes et aux lendemains meilleurs. Si vous aimez la fantasy qui touche l’âme autant que les yeux, foncez : vous ne ressortirez pas indemnes, mais vous en ressortirez heureux.
The Strange House

Chez Kana, il y a un titre qui a su me convaincre dès son premier volume et dont j’ai juste hâte de lire la suite. Je parle de « The Strange House ». Tout part d’une idée assez simple et pourtant diablement efficace où notre propre imagination nourrit une peur pourtant loin d’être prouvée. Je ne connaissais absolument pas le roman original, donc j’ai été totalement pris par la surprise de ce scénario qui joue admirablement bien sur la psychologie des personnages .L’auteur et le dessinateur forment un duo efficace : ils savent exactement comment jouer avec nos nerfs, transformer une simple supposition en menace grandissante dans notre esprit. Chaque chapitre resserre un peu plus l’étau : ce qui n’était qu’une vague intuition devient une certitude malsaine que cette maison cache quelque chose de sinistre, sanglant, d’inenvisageable sans pour autant que l’on puisse se dire que nos inquiétudes soient réelles ou non. Et le pire, c’est que même les théories les plus folles des personnages finissent par sembler… plausibles. Résultat : on lit toute cette histoire avec une boule au ventre tout en étant incapable de lâcher avant la dernière page. Si vous aimez les thrillers psychologiques qui vous rongent de l’intérieur, les enquêtes où le vrai monstre pourrait bien être la réalité elle-même, alors The Strange House va vous happer et ne plus vous lâcher. Un récit oppressant et addictif à souhait qui est devenu l’une de mes plus belles surprises de cette année.
Silent Witch

Du côté de chez Soleil Manga, mon coup de cœur de cette sélection manga 2025 vient dans un premier temps d’un anime. Et oui, c’est en découvrant l’adaptation de Silent Witch que je me suis dit qu’il était temps de franchir le pas pour découvrir le manga. Sous ses airs de comédie scolaire légère (une sorcière géniale mais muette par anxiété sociale forcée de devenir la garde rapprochée d’un prince) se cache une œuvre d’une finesse et d’une tendresse rares. L’autrice joue avec les codes de la fantasy académique sans jamais tomber dans les clichés : l’humour est hilarant mais jamais moqueur, les moments de tension magique sont palpitants, et surtout, le portrait de cette héroïne qui communique par écrit et sorts silencieux touche en plein cœur. Le dessin, d’une douceur incroyable, rend chaque scène absolument fantastique, et l’on sent déjà que derrière la comédie se tisse une intrigue politique et une part de drame beaucoup plus profond. C’est notamment quand on voit tout ce qui entoure notre héroïne qui nous touche en plein cœur par son histoire et surtout ce qu’elle doit affronter au quotidien à travers sa timidité maladive. Une bien belle surprise que j’ai hâte de poursuivre.
Crayon Shinchan

Ma sélection manga 2025 s’attaque à un autre gros morceau qui n’est autre que Mangetsu. L’éditeur a proposé pas mal de choses cette année et s’il y a une sortie que j’attendais depuis longtemps, c’est bel et bien Crayon Shinchan. Une véritable madeleine de Proust pour moi tant le titre a bercé ma jeunesse, notamment avec son adaptation anime. Cette nouvelle édition est magnifique et permet à notre cher Shinnosuke d’avoir une scène magnifique pour faire ses bêtises. Et oui, certains nouveaux lecteurs risquent d’être surpris par le trait ultra-simple, presque enfantin… sauf que c’est précisément tout le génie de Yoshito Usui : ce style cartoonesque, volontairement brut et sans fioritures, colle parfaitement à l’énergie débraillée de la série et rend chaque blague encore plus percutante. C’est léger, c’est absurde et cela fonctionne toujours autant. Cela reste une des comédies familiales les plus culte et indémodables de l’histoire du manga. Si vous ne connaissez pas encore, foncez.
Isekai Samurai

On passe maintenant du côté de chez Meian et il y a encore eu de très belles sorties chez l’éditeur et pour tous les types de lecteurs. Et si je me suis plongé avec joie dans l’univers du Yuri à travers leur collection, mon plus gros coup de coeur de cette année vient de Isekai Samurai. On pourrait croire à un énième isekai de plus, mais non : en quelques chapitres seulement, le manga explose tous les préjugés qu’on peut avoir sur le genre. Le dessin est absolument magnifique : un trait vif, nerveux, presque rageur, qui transforme chaque combat en ballet sanglant et chaque paysage en tableau vivant. Le style graphique est vraiment ensorcelant et vient nous délivrer des scènes folles où l’on va en prendre plein les yeux tout au long de cette virée dans cet autre monde. Mais en plus de ça, le manga réussit à proposer des thématiques fortes au travers de notre héroïne qui ne cherche nullement à sauver quelqu’un ou la gloire, mais à mourir sous les coups d’un adversaire plus puissant. Au lieu de préserver la vie, ici il est question de rechercher la mort et cela va avoir un effet redoutable sur notre perception de cette guerrière qui ne vit que pour ça. Cela ne fait que renforcer le fait de devoir chérir la vie quand on observe ce souhait transformé en une obsession morbide par cette demoiselle. Une fresque guerrière remarquable !
Dragon & Caméléon

Il est déjà temps de conclure cette sélection manga 2025 et pour ça, on va se diriger du côté de chez Mana Books. Il y a eu quelques belles surprises, mais celle que je retiens le plus est Dragon & Caméléon. Ce titre réussit à prendre une toute autre voie en matière de manga traitant du métier de mangaka… et c’est pour ça que c’est génial. Là où la plupart des titres du genre nous servent soit un cours magistral sur la fabrication d’un manga, soit un portrait réaliste et souvent cruel de l’industrie, ici on nous balance directement au cœur d’un duel brûlant, presque viscéral, entre deux plumes que tout oppose et que tout rapproche. Bien sûr, on glane quelques détails passionnants sur le quotidien d’un auteur (les nuits blanches, les réunions éditoriales, la pression du classement), mais ce n’est qu’un décor. Le vrai moteur, c’est cette rivalité électrique. Et le tour de force, c’est que plus on avance, plus la frontière entre les deux s’effrite. On finit par comprendre que la seule chose qui les sépare vraiment, c’est la chance : l’un a été porté aux nues, l’autre considéré comme un simple « copieur ». Même flamme, même talent brut, mais un destin qui a basculé d’un côté ou de l’autre. Du coup, on ne veut pas seulement voir le « méchant » tomber ; on veut comprendre ce qui a pu l’amener à une telle situation, et surtout on espère que notre héros arrivera à transformer sa douleur en force en plus de récupérer ce qui est à lui. Résultat : on est happé, scotché, énervé, ému. Une toute nouvelle approche du genre qui fait du bien et offre du grand spectacle.
Voici donc la fin de cette sélection manga qui, je l’espère, vous aura donnez envie de découvrir ces titres. N’hésitez pas à partager votre propre liste des séries vous ayant le plus marqué durant cette année. Je termine donc ainsi ma rétrospective de 2025 qui fut une année incroyable et riche en aventures grandioses ! 🙂

