Ma-collection-RPG-#07---Tales of Symphonia-2

Ma collection RPG #07 : Tales of Symphonia

Je vous propose ce samedi de revenir devant l’écran afin de vous parler d’une autre œuvre qui m’a beaucoup marqué et qui fait partie de ma “Collection RPG”. Après avoir évoqué bon nombre de séries provenant de la PS1 ou 2, je me suis dit que j’allais me tourner vers une toute autre console. Cette fois, je me dirige vers la Gamecube, une console qui m’a permis de me créer énormément de souvenirs grâce à son excellent catalogue. Et en plus du fait d’évoquer celle-ci, aujourd’hui je me suis dit que j’allais aussi parler de mon premier contact avec une grande série du JRPG. Il s’agit de Tales of Symphonia qui fut donc mon introduction à cette immense saga et que dire si ce n’est que ce fut une magnifique porte d’entrée. Un univers fantastique et qui fut aussi une proposition très intéressante dans son gameplay pour ma part à cette époque. Un grand classique qui, même si maintenant j’ai d’autres Tales of que j’adore, garde une place toute particulière dans mon cœur et ma collection. Il est grand temps de replonger dans ces vieux souvenirs à travers une épopée inoubliable.

Un univers au deux visages

Quand je repense à Tales of Symphonia, la première chose qui me revient est l’attachement que j’ai pour une grande partie des personnages. Je me rappelle encore nettement de ma première rencontre avec Lloyd et Colette, les deux principaux personnages de cette histoire. J’étais vraiment admiratif du premier qui, malgré son côté un peu naïf, était une belle détermination de courage et de bravoure. Et mon émerveillement s’est prolongé à chaque fois que j’ai fait la connaissance des autres grandes figures de cette histoire. Que ce soit les premiers alliés du groupe comme la fratrie Sage ou bien certains antagonistes, je trouvais que chaque personnage avait ce petit truc qui le rendait passionnant. Par exemple, je ne peux oublier la première fois que j’ai vu Kratos qui avait cette aura du combattant inégalable pouvant tout surmonter. Un membre de l’équipe qui va encore plus inscrire son nom dans mon esprit au fur et à mesure que l’on découvre son histoire. Et là on touche à quelque chose de très important, pour moi, concernant mon appréciation globale du titre. Il s’agit de l’écriture propre à chaque élément de cette épopée. Chaque personnage montre plusieurs visages tout au long de notre voyage et on va autant sympathiser avec eux qu’avoir énormément d’empathie pour ce groupe qui avance en surmontant bon nombre de défis. Et d’ailleurs, c’est quelque chose qui m’avait beaucoup marqué à l’époque le fait que l’on mette autant en avant l’esprit d’équipe.

Et c’est aussi grâce à une petite particularité propre à cette licence : les saynètes. A diverses étapes de l’aventure, il est possible de voir ce qu’il se passe au sein du groupe que ce soit autour d’un événement qui a eu lieu, d’une rencontre ou juste un échange entre plusieurs membres. Cela peut autant permettre d’approfondir la psychologie des personnages jouables que d’apporter de la vie au sein de cette team. Nous ne sommes pas uniquement avec des combattants réunis par la force des choses qui vont juste réagir en fonction de la trame principale. Dans la licence Tales of, ces petites scènes vont avoir pour effet de consolider notre sympathie à l’égard de ces protagonistes et surtout de donner un réel sentiment de cohésion entre eux que ce soit par l’humour ou l’émotion. Et cela se ressent pleinement dans cet opus qui fut aussi le premier pour beaucoup. Et si l’écriture du scénario et des personnages est une importante qualité pour moi, il y a aussi un autre élément qui fut une belle surprise à mes yeux sur le moment. Il s’agit du gameplay si propre à cet opus et, de manière globale, de toute la franchise. Moi qui était habitué à des combats au tour par tour où on pouvait prendre le temps de préparer sa stratégie, ici tout se déroule sans interruption dès que l’affrontement commence. On doit autant diriger le personnage que l’on choisit que savoir utiliser au bon moment certaines techniques pour vaincre son adversaire. Et surtout, à part FFIX, c’était aussi la première fois que j’avais un JRPG qui proposait la possibilité de jouer à deux joueurs même si cela se limitait aux combats. Ce qui fait qu’en plus d’être une grande aventure, Tales of Symphonia fut aussi une excellente expérience en co-op.

Tales of Symphonia - Loyd

Un passage à l’âge adulte

Quand j’ai découvert Tales of Symphonia, j’étais déjà un grand fan de JRPG avec Grandia, Final Fantasy ou bien Suikoden. Pourtant, cette nouvelle expérience a su pleinement se démarquer sur tellement de points que ce soit le gameplay, ses personnages ou son histoire. Et surtout, ce fut un voyage où j’ai vraiment eu l’impression de grandir en même temps que Lloyd. Un gamin qui savait se battre, mais qui ignorait tout du monde qui l’entourait. C’est finalement en accompagnant Colette dans son “rôle” que lui et ses amis vont ouvrir les yeux sur ce qui se passe réellement et ce qui se cache derrière ce monde en perdition. Avec ses nombreux rebondissements et les thématiques très fortes qui rythment l’intrigue, je n’ai eu de cesse d’être époustouflé par la profondeur de ce jeu. Si aujourd’hui, d’autres Tales of sont arrivés sur le devant de la scène, je n’oublierais jamais à quel point cet opus fut important pour moi. Une porte ouverte vers cette franchise aux multiples qualités et dont je n’oublierais pas de sitôt tout ce que j’ai pu traverser en compagnie de cette équipe exceptionnelle. Et puis, je trouve que cet opus est l’un de ceux où l’on sent le plus une évolution entre le début de l’aventure et la dernière partie du jeu. Chaque protagoniste a gagné en maturité ou bien a su trouver sa place dans cet enfer que subit ce monde derrière son côté coloré. Et c’est quelque chose d’important, car manette en main j’avais l’impression de passer de l’émerveillement des premières heures à des enjeux d’une importance cruciale au fil des diverses étapes de ce périple. 

Il s’agit d’un de mes plus précieux souvenirs de ma période Gamecube et il fait clairement partie de ces RPG qui ont su laisser leur empreinte dans ma vie de joueur. Cela me donnerait presque envie de me relancer dedans surtout qu’il y a eu une nouvelle version assez récente. Et surtout, cette expérience pour moi a aussi été cruciale dans ma manière d’appréhender le jeu vidéo. Ce n’est pas parce que l’on ne connaît pas une série ou qu’on la découvre sur le tard que l’on ne va pas être tout autant marqué. Il est tout à fait possible, même aujourd’hui, d’apprécier pleinement un jeu vidéo qui date ou qui n’est pas forcément le premier opus. Tales of Symphonia a été mon premier pas dans cette licence et c’est justement grâce à lui que je me suis intéressé ensuite à celle-ci. Tales of Graces F, Xillia 1 et 2, Vesperia, Zestiria, Berseria ou plus récemment Arise. En ayant joué à cet épisode, j’ai fini par me lancer dans toutes ces aventures qui sont arrivées ensuite. J’espère en tout cas avoir su parler convenablement et avec le cœur de ce titre qui fut l’un des moments forts de mon aventure sur la Gamecube. Un JRPG que je recommande pour toutes les raisons que j’ai pu citer plus haut. On se retrouve très prochainement pour encore plus de chroniques gaming et possiblement un autre numéro de “Ma collection RPG”.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *