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Ma collection RPG #23 : Breath of Fire III

Alors que je n’ai débuté ce rendez-vous que depuis quelques mois, nous voilà déjà au numéro 23 de “Ma collection RPG”. Je suis vraiment content de pouvoir vous proposer ce type d’articles, car c’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur et qui me fait rêver depuis que je suis gamin. Après avoir abordé le cas de Persona avec le troisième opus, je me suis rendu compte qu’il y avait une licence dont je n’ai encore jamais parlé sur le site alors qu’elle a su me combler pendant un long moment. Je parle bien sûr de Breath of Fire et pour aujourd’hui, je me suis dit que j’allais me concentrer sur le troisième opus. C’est avec celui-ci que j’ai pu faire la connaissance de cette saga et que j’ai été totalement subjugué par le travail fourni par Capcom. Alors que je n’avais pas forcément l’habitude de voir ce studio aux commandes d’un JRPG, j’étais curieux et me suis donc lancé dans cette nouvelle épopée. Et je peux vous dire qu’aujourd’hui encore, je repense à celle-ci avec beaucoup de nostalgie et d’étoiles dans les yeux. Je vous invite donc à vous poser quelques instants pour parler de cet épisode qui, derrière son univers coloré, cache une part bien plus sombre.

Petit dragon deviendra grand

Avant d’attaquer le cœur du sujet, j’ai évoqué plus haut que Breath of Fire III fut ma porte d’entrée dans la franchise. C’est le cas concernant le fait de l’avoir manette en main, mais j’avais déjà entendu parler de la saga à travers le second opus. La raison à ça est que j’avais suivi tout le récit de ce dernier à travers un livre de soluce, sans avoir pour autant le jeu. C’était une autre manière pour moi de découvrir des titres que je n’aurais potentiellement jamais et qui parvenaient, même à travers quelques lignes, à me faire rêver. Finalement, j’ai pu mettre la main sur le troisième épisode et que dire si ce n’est que dès le début, j’ai été embarqué. Ce qui est fort, c’est que le titre a beau avoir un aspect un peu mignon avec des personnages colorés et parfois même un peu cartoonesque, l’histoire en elle-même pouvait se montrer particulièrement difficile. Rien que dans l’intro, on ressent ça alors que l’on est aux commandes de ce petit dragon qui se réveille dans une mine et qui va tuer une bonne partie des mineurs sur place. Un contraste frappant et qui donne tout de suite le ton de cette épopée que l’on va vivre. Et je me souviens encore très bien à quel point j’étais bluffé par le travail d’animation lors des combats et même simplement quand on se balade dès les premières heures. Une introduction diablement efficace et qui va nous conduire ensuite à la première grosse partie du jeu et là encore j’ai trouvé le titre brillant sur plein d’aspects.

La première chose est que Breath of Fire III se divise en deux gros segments où notre héros va être, dans un premier temps, un simple enfant pour ensuite devenir un adolescent beaucoup plus sûr de lui. Et au départ, j’ignorais totalement ça et je trouvais juste génial de jouer presque un “nouveau-né” dont les attaques initiales se montraient hésitantes et où l’on pouvait presque ressentir la peur du protagoniste de se battre. C’est juste remarquable d’avoir pensé à faire ça pour qu’une fois la moitié du jeu passée, on se retrouve avec un héros qui n’hésite plus et peut vaincre les ennemis les plus terribles. D’ailleurs, j’avais aussi adoré tout le système de gemmes qui permettait justement à notre personnage principal de se transformer en dragon. En fonction des combinaisons et des pierres récupérées, on pouvait totalement se métamorphoser en un bébé dragon ou bien, par la suite, en un adulte surpuissant. Les changements étaient nombreux et poussaient le joueur à constamment tester de nouveaux mélanges pour faire face aux ennemis à abattre. Et je pourrais parler longuement du jeu et de tout ce qui en découle, mais je trouve que le mieux pour évoquer toutes les qualités du titre est de parler de sa première partie. Durant les premières heures du jeu, on va être témoin de l’ingéniosité des développeurs pour proposer une trame narrative intense, avec des boss et des actes mémorables, mais aussi des petits éléments surprenants dans ce type d’aventure. Et que dire aussi de la conclusion de ce premier arc qui va frapper en plein cœur et nous rappeler à quel point cet univers est très loin d’être réjouissant. Je pourrais aussi évoquer longuement tout le soin apporté à chaque personnage afin que l’on s’attache à eux, mais aussi montrer qu’ils ont tous des failles et faiblesses.

Breath of Fire III - combat

Breath of Fire III fait des étincelles

Aujourd’hui, la licence Breath of Fire est malheureusement un peu tombée dans l’oubli et cela fait un long moment que l’on n’a pas eu un nouvel épisode. Malgré tout, il est toujours important d’évoquer ces séries qui sont en sommeil, car elles ont su bercer le cœur de nombreux fans. Et qui sait, peut-être qu’un jour on aura le droit à un retour flamboyant. Mais ce qui est sûr, c’est que cela me tenait à cœur d’évoquer ce troisième épisode tant il a été une claque à l’époque. Je me rappelle encore très bien de tout ce qui se passe durant notre aventure en compagnie de tous ces personnages inoubliables. En plus de ça, je me souviens aussi que le jeu était très loin d’être simple et qu’il pouvait y avoir de sacrés challenges, notamment contre certains boss. Mais surtout, j’ai été conquis par cette facilité avec laquelle cette œuvre a su me tromper par son côté mignon pour venir ensuite me frapper de plein fouet par toute sa partie dramatique. C’est aussi pour ça que je tiens à souligner à quel point toute la première partie de ce jeu est un très bon exemple de narration et d’écriture. On avance en étant constamment surpris par ce qui se passe. Mais surtout, on voit ce jeune dragon sous forme humaine apprendre énormément auprès de ceux qu’il rencontre. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, il observe l’humanité dans tout ce qui la compose et va progressivement construire sa propre vision du monde. Une épopée qui te prend aux tripes et qui réussit à offrir des moments à la fois intenses et originaux par rapport à ce qui se faisait à l’époque dans le domaine du JRPG.

Une licence de cœur dont je suis heureux d’avoir pu évoquer quelques mots dessus et qui, aujourd’hui encore, vaut largement le détour. C’est d’ailleurs quelque chose d’assez fort de voir à quel point ce type de jeu vieillit très bien. Que ce soit dans la direction artistique, les animations et même l’histoire, on peut facilement s’émerveiller de ce qui est proposé. Et cela prouve aussi que le “rétrogaming” peut toujours être vecteur d’émotions même pour des jeunes joueurs qui cherchent à découvrir des œuvres qui ont pu rythmer la vie des générations de joueurs avant eux. Je pourrais facilement décortiquer pendant des heures tout ce qui fait le charme de cet opus et même analyser en détail certaines parties montrant à quel point le travail réalisé est fou. Mais voilà en tout cas un jeu qui a su me montrer, alors que j’étais encore un jeune gamer, toute l’étendue de cet art et à quel point les développeurs se donnent à fond pour nous faire vivre des voyages inoubliables. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si vous avez déjà eu l’occasion de vous pencher sur cette licence ou bien si vous ne connaissiez pas du tout. Est-ce que vous auriez envie de vous lancer dans cette épopée ? Ce qui est sûr, c’est que l’on se retrouve bientôt pour encore plus de chroniques en tout genre.

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