Ma-collection-RPG-#29---Digimon World 2

Ma collection RPG #29 : Digimon World

Bonjour à tous et j’espère que vous êtes prêts pour un nouveau numéro de “Ma collection RPG”, car cette fois-ci, je vais vous parler d’un jeu qui a énormément bercé mon enfance. Aujourd’hui, je vous replonge dans une perle de la PlayStation, Digimon World, sorti en 1999 au Japon (2000 en Europe). Et oui, cela peut paraître surprenant, mais on est bien sur un jeu de rôle nous plongeant dans la fameuse licence des petits monstres digitaux. Il faut savoir que depuis tout petit, j’ai toujours été plus fan de cette série que de Pokémon avec qui on faisait souvent la comparaison. Les premières saisons de l’anime m’ont bercé pendant si longtemps et quand j’ai vu ce jeu débarquer, je ne pouvais que craquer. Et que dire si ce n’est que j’ai été bluffé par ce que j’avais devant moi. Ce RPG unique, qui mélange élevage, exploration et combats, m’a marqué par le charme qui s’en dégage, cette plongée dans le Digimonde et son originalité. Une aventure comme je n’en avais pas vécu à cette époque et qui, même encore aujourd’hui, est source de joie. Laissez-moi vous raconter pourquoi ce titre reste un trésor dans ma collection !

Tant de souvenirs dans le Digimonde

Digimon World vous catapulte dans le Digimonde, un univers où les Digimon, ces créatures numériques, vivent en harmonie… ou presque. On incarne un jeune héros aspiré dans ce monde pour restaurer la paix sur l’Île des Fichiers Binaires, où les Digimon sont devenus sauvages. L’ambiance est un mélange parfait de mignonnerie et de mystère : des forêts luxuriantes aux déserts arides, chaque zone regorge de personnalité. Les sprites 2D des Digimon, bien que simples pour l’époque, débordent de charme, avec des designs iconiques comme Agumon ou Gabumon qui capturent l’essence de la franchise. La bande-son, avec ses mélodies entraînantes et parfois mélancoliques, accompagne à merveille cette aventure. Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’atmosphère vivante du jeu : les Digimon interagissent entre eux, errent dans les villages ou vous lancent des défis. Ce monde semble respirer, et on s’attache vite à ses habitants numériques. L’esthétique rétro, typique de la PS1, ajoute une touche de nostalgie qui fait encore vibrer mon cœur de fan. Mais il y a des éléments en particulier qui avaient retenu mon attention à l’époque. La première est que l’on est vraiment dans un jeu qui a su retranscrire l’aspect Tamagotchi de ces créatures. Il faut les entraîner pour les améliorer et si possible les faire évoluer, faire attention qu’ils ne tombent pas malades ou même éviter que notre partenaire s’épuise durant l’aventure.

Cela créait forcément un lien très fort entre le joueur et ce petit monstre qui nous accompagnait. Surtout que son temps est compté avant qu’il ne finisse par mourir de vieillesse (ou bien succomber après trois défaites). Si cela signifie un nouveau cycle où l’on repart de zéro, cela faisait toujours un choc. Surtout quand on arrivait à avoir une forme Ultime, mais que cela ne durait que quelques heures. Si cela pouvait provoquer une certaine frustration, pour ma part je voyais déjà ça à l’époque comme une nouvelle opportunité de tenter de nouvelles choses. Tester un nouveau digimon, obtenir de nouvelles digivolutions et explorer de nouveaux lieux. Et là, je me dois aussi de parler d’une autre facette du jeu que j’ai adoré. Il s’agit justement d’explorer ces terres digitales à la recherche des digimons disparus afin qu’ils reviennent au village. Ce qui était grisant est que chaque fois que l’on arrivait à en recruter un, cela affectait le village en amenant une nouvelle structure ou un autre service. Quel bonheur de voir ce lieu se développer et grandir petit à petit. Admirer le champ de viandes grandir pour combler le besoin grandissant de nourritures de notre digimon, voir l’arène apparaître ou bien la boutique se développer au fil des vendeurs. C’était juste fantastique et ça me donnait tellement envie d’explorer chaque recoin pour réussir à redonner vie à ce petit village qui finit par devenir une immense ville. D’ailleurs, même encore aujourd’hui, je trouve que le jeu regorge tellement de choses à faire. Des biomes particulièrement riches avec énormément de ressources à récupérer, des lieux hostiles où l’on se fait attaquer par tous les digimons environnants, ou alors l’exploration d’un immense manoir pour découvrir ses secrets. A chaque fois que je relance le jeu, je suis pris du même émerveillement que quand j’étais gosse et surtout de ce sentiment de ne jamais m’ennuyer.

Digimon World - début

Digimon World réveille mon âme d’enfant

J’ai tellement de doux souvenirs avec Digimon World. Et même les moments où je pouvais râler sonnent maintenant comme une douce mélodie. Je me rappellerais toujours du nombre de fois où j’étais partie loin en expédition et que c’est à ce moment précis que mon digimon décide d’avoir une envie pressante. Me souvenir de moi qui court à fond pour éviter l’accident afin qu’il ne se transforme pas en Sukamon me donne le sourire, car ça fait finalement partie intégrante de cette aventure. Et bien sûr, j’ai moi aussi été victime du fameux bug qui touchait la version européenne du jeu et qui bloquait une grosse partie de l’aventure. Même s’il était possible de terminer le titre, cela rendait l’épopée beaucoup plus difficile. Et malgré ça, quel bonheur j’ai pu passer durant toutes ces heures à voir mon partenaire grandir et avec qui j’ai partagé d’incroyables moments. Ces combats insoutenables où je l’encourageais de toutes mes forces pour qu’il gagne pour finalement disparaître peu de temps après et laisser place à un tout nouveau bébé digimon. Alors oui, le jeu pouvait se finir assez rapidement quand on connaissait assez bien le cheminement. Et même avec ça, je pouvais passer des heures entières à juste fouiller chaque écran, à me balader pour découvrir de nouveaux digimons, à aller à la zone d’entraînement ou même à collectionner des cartes. Tellement de petites choses à faire qui rendaient cette aventure mémorable à mes yeux. Digimon World est clairement un de mes jeux d’enfance pour toutes ces raisons qui me tiennent à cœur.

Dans ma collection, ce jeu est une madeleine de Proust, un titre qui ose sortir des sentiers battus avec son mélange d’élevage, d’exploration et de RPG. Son gameplay exigeant et son monde vivant en font une expérience à part, parfaite pour les fans de Digimon ou de jeux similaires. Je me surprends même, en écrivant ces quelques lignes, à avoir envie de relancer une partie. Car même si le jeu commence à bien dater, je trouve que la magie qui lui est propre n’a jamais disparu. Au contraire, elle persiste et fait que l’on peut toujours autant s’éclater en retournant dans le Digimonde. D’ailleurs, petite anecdote, je me rappelle à quel point j’étais fou de joie en partant en vacances gamin de découvrir dans une librairie le guide officiel du jeu. Un objet tellement complémentaire et qui m’a permis de savourer encore un peu plus cette formidable expérience. De doux souvenirs qui me sont chers et qui montrent aussi que même un titre comme Digimon peut avoir un gros impact sur ceux qui sont derrière la manette. Encore aujourd’hui, j’ai parfaitement en mémoire son introduction qui me mettait tout de suite dans l’ambiance. Un pur plaisir que cette aventure vidéoludique qui a su donner par la suite d’autres très bons jeux autour de cette licence. J’espère en tout cas que cette petite chronique sur le titre vous aura plus. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si vous aussi vous aviez succombé à l’appel des digimons dans cette aventure. J’ai encore de belles petites pépites à vous faire découvrir et j’espère que ce rendez-vous vous plaît toujours autant.

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