Carnet de voyage d’un otaku – avis en vrac
Pour bien terminer qui fut définitivement bien chargé, on s’est dit que l’on allait rédiger un nouveau chapitre de notre carnet de voyage. Cependant, on ne va pas s’attarder sur plusieurs œuvres d’un même éditeur, mais sur cinq tomes venant de divers horizons. C’est donc à travers le catalogue de Kazé, Ki-oon, Ototo, Pika et Kana que nos pas nous ont guidés. Toutes ces lectures furent marquantes à leur façon que ce soit concernant le développement du récit, des personnages, l’enrichissement de l’univers ou tout simplement le plaisir ressenti. C’est donc en ce vendredi que l’on vous propose plusieurs avis en vrac qui vont nous conduire sur autant de terres inhospitalières que fascinantes. Entre des affrontements contre des entités immortelles, l’attaque d’un bouddha géant, la création de papier à partir de rien, une chasse aux démons intense les aventures de deux samouraïs, on a clairement pas eu le temps de s’ennuyer. D’ailleurs, n’hésitez pas à la fin de la chronique de partager votre avis et votre ressenti sur chacune de ces lectures. L’heure est donc venue de prendre notre plume afin de retranscrire ces folles épopées.
Hell’s Paradise tome 9
Hell’s Paradise, imaginé par Yûji Kaku, nous avait laissés alors que notre groupe de survivants avait décidé de s’infiltrer à Hôrai, la terre des Tensen, afin de réussir à s’emparer du fameux élixir. Bien conscient qu’ils risquaient fort de tomber sur ces êtres immortels, la majorité des guerriers avaient fait de leur mieux pour se préparer au pire. Cela s’avéra payant étant donné que leur tentative d’investir les lieux se heurta à la vigilance de ces redoutables gardiens. A présent, l’objectif est de réussir à terrasser ces monstres dont la puissance semble incommensurable. Les différents groupes de condamnés et d’exécuteurs se retrouvent donc chacun face à un de ces adversaires. Gantetsusai, Chôbê, Fuchi et Tôma se retrouvent à se frotter à Jufa et Taofa. Si le travail d’équipe n’est clairement pas leur fort, cette équipe va tout de même réussir l’exploit de blesser grièvement le duo adverse qui, dans un dernier sursaut, va réussir à atteindre le kishikai en fusionnant. Les quatre épéistes doivent maintenant trouver une nouvelle tactique pour se défaire de cet ennemi colossal que rien ne semble pouvoir entailler. Non loin de là, c’est Shion et Nurugai qui se retrouvent aussi dans une situation complexe en croisant le fer avec Djujin. Malgré la force de leur opposant, l’exécuteur aveugle ne peut contenir sa haine devant le Tensen qui a éliminé Tenza. Peu importe le prix à payer, il est déterminé à faire chuter ce monstre qui a ôté tant de vies. Alors que le chaos s’empare de la zone, les nouveaux arrivants sur l’île se rapprochent eux aussi de cet endroit secret. L’ensemble des pions se regroupent au même point tandis que le plan final des protecteurs de cet îlot infernal se dévoile peu à peu. Il n’est plus qu’une question de temps avant qu’un terrible malheur ne s’abatte sur de nombreuses âmes.
Que véritable bonheur que de se replonger dans cette licence qui nous délivre un tome encore pleins de surprises. Si l’action est prépondérante au sein de ces cases, celle-ci est toujours amenée de manière intelligente et combine donc la puissance de ces guerriers à une véritable réflexion sur la manière de vaincre leur opposant. On retrouve même cette excitation qui était propre aux anciennes séries d’action que l’on avait pu lire plus jeune et cela ne fait que renforcer notre immersion dans cette lecture. Avec ce neuvième volume, l’auteur ne va pas se contenter de nous délivrer un ballet martial exceptionnel. Il y a aussi un fort travail qui est fait sur l’émotion et les raisons qui poussent certains à se battre. Sur ce point-là, c’est vraiment Shion qui va briller en nous offrant un moment aussi intense que touchant. Une manière de rappeler que l’on est avant tout face à des humains cherchant à survivre parmi ces monstres. D’ailleurs, même ces derniers nous sont aussi présentés sous un autre jour bien plus humain. S’ils sont les ennemis à abattre, on ne peut s’empêcher d’avoir pour certains une profonde empathie sur leur sort qui, au final, est peu enviable. Il y a donc constamment une intelligence dans l’écriture qui permet au récit de transcender ses scènes de combats qui représentent alors bien plus qu’une simple victoire sur tel personnage. Bien évidemment, il faut aussi citer la conclusion de cet ouvrage qui nous laisse sur un immense suspens pour la suite. Rien qu’en voyant ces images, notre esprit ne peut s’empêcher d’imaginer une tonne de scénarios possible. Un rythme haletant, des dessins sublimes et une histoire combinant affrontements dantesques et réflexions pertinentes rendent ce tome absolument fantastique. Une série qui ne cesse de se bonifier au fil du temps et qui a encore largement de quoi nous époustoufler.
La petite faiseuse de livres tome 4
La petite faiseuse de livres, scénarisé par Miya Kazuki et dessiné par Suzuka, avait terminé son dernier acte sur la rencontre entre Maïn, accompagnée de Lutz, et le marchand Benno. Rêvant absolument de pouvoir fabriquer du papier, la jeune fille s’était dit qu’il leur faudrait une personne de confiance pour pouvoir vendre celui-ci et surtout pouvoir acquérir le matériel nécessaire qui leur manquait. Après tout, ce serait bien la première fois que des enfants pourraient proposer un produit d’une telle qualité et qui n’aurait jamais été vu auparavant dans ces contrées. Pour Maïn, son rêve est sur le point de se réaliser et elle ne peut retenir son excitation à l’idée qu’elle s’apprête à faire son premier pas vers la conception d’un livre. Cependant, son engouement pour ce projet et surtout les connaissances dont elle fait preuve lui permettant de dialoguer aisément avec des adultes va éveiller la suspicion de Lutz. Ce dernier se rappelle très bien de sa camarade qui, il y a encore quelques temps, n’était qu’une gamine à la santé fragile qui ne pouvait rien faire de ses dix doigts. Alors que le doute s’installe dans son esprit, il reste tout de même prêt à aider sa partenaire de travail étant donné que cela lui permettrait de concrétiser aussi son rêve de devenir marchand. Un rôle bien complexe et qui n’est pas apprécié par sa famille étant donné qu’il sera obligé de partir d’ici pour exercer son art. Le duo va alors faire de gros efforts pour pouvoir satisfaire les demandes de leur nouveau partenaire en affaire qui est très intrigué par les bénéfices qu’il pourrait en tirer. Tout n’est alors plus qu’une question de négociation dans un milieu où les requins sont nombreux. Deux enfants sont sur le point de faire leur entrée dans la cour des grands et l’expérience qu’ils risquent d’y vivre pourrait grandement les changer.
Nous avons sans doute ici l’un des plus beaux tomes depuis le début de la licence. Si le prélude pouvait sembler lent à se mettre en route, cette quatrième escapade va montrer le résultat de toute cette préparation. On prend tellement de plaisir de voir notre tandem évoluer et surtout voir leurs efforts être récompensés. La moindre petite victoire devient alors synonyme d’une immense joie que ce soit pour eux ou pour le lecteur. De même, l’univers continue de s’étendre autour de ces enfants et cela permet de mieux cerner le monde dans lequel on progresse. Si la phase de préparation et de conception du papier prend une grande partie de ce volume, cela n’est en rien embêtant. Bien au contraire, cela est fait avec tellement de sincérité, de douceur et de persévérance que l’on a envie d’encourager nos jeunes amis. Un processus qui captive notre regard jusqu’à ce que l’on parvienne sans nul doute au moment le plus emblématique de cette lecture. Une discussion entre Maïn et Lutz qui va alors afficher tellement de sens, d’émotions et surtout de tristesse. C’est à cet instant précis que l’on prend conscience de tout le génie de l’auteur qui ne raconte pas uniquement le récit d’une petite fille cherchant à créer des livres pour son simple plaisir personnel. Il s’agit avant tout d’une quête de survie pour elle qui doit autant s’habituer à un monde qui n’est pas le sien qu’à un corps d’emprunt qui peut lâcher à tout moment. Les sentiments de cette dernière sont alors palpables et l’on est presque obligé de verser une petite larme en entendant son discours déchirant. Une pure merveille qui nous fait vivre un véritable ascenseur émotionnel rarement atteint dans un manga. Clairement une magnifique surprise qui nous touche en plein coeur et dont on a hâte de voir le dernier tome de cette première partie.
5 minutes forward tome 3
5 minutes forward, imaginé par Hiroshi Fukuda, s’était arrêté alors que l’on avait laissé notre groupe dans les tunnels du métro. En effet, leur objectif était de se débarrasser du bouddha géant qui s’était caché dans les décombres. Celui-ci n’était autre qu’un Ragaraja dont les multiples bras pouvaient broyer tout ce qui se trouvaient sur sa route. Outre cela, les boulets attachés à ses poignets se transformaient en une arme redoutable pouvant broyer un corps humain en une fraction de seconde. Malgré la menace qu’il représentait, Yamato et ses compagnons étaient déterminés à en finir. Une victoire contre un tel être serait autant une source d’espoir pour eux que l’occasion d’obtenir de nouvelles données sur ces créatures. Malheureusement pour eux, l’expédition se transforme très vite en un véritable cauchemar en contemplant la différence de force entre eux et leur cible. Himawari va être la première victime de cet adversaire qui était loin d’être seul. En effet, un autre Ragaraja fait son apparition et le groupe doit maintenant essayer de survivre face à deux adversaires redoutables. Pour ne rien arranger, l’équipe fut séparée en cours de route et Yamato doit maintenant faire face seul à ses deux opposants qui n’hésitent aucunement à utiliser les gens prisonniers des compartiments du métro pour leur plaisir personnel. Alors que tout espoir semble s’être volatilisé, le jeune homme capable de voyager dans le temps entrevoit une silhouette qu’il connaît dans les mains d’un de ces géants. Le temps n’est alors plus à la réflexion et il se doit d’agir pour pouvoir changer un tant soit peu ce futur qu’il souhaite ne pas être immuable. Le courage de ce garçon sera-t-il suffisant pour modifier ce qui est écrit dans le livre ? Alors que tout semble perdu, le salut de ces survivants repose entièrement sur un adolescent qui ne doit absolument pas mourir.
Si l’on avait déjà grandement apprécié les deux premiers volumes, 5 minutes forward va atteindre un tout nouveau palier ici. A chaque fois, il était question de protéger à tout prix notre héros du fait qu’il était le seul à pouvoir revenir dans le passé et de ce fait représentait l’unique espoir pour les survivants de ce phénomène. Si cette histoire a grandement évolué pour passer du genre horrifique à celui de récit d’action, cette troisième escapade va surtout permettre l’épanouissement total de notre cher Yamato. Il va ouvrir les yeux sur le fait que ce n’est pas en restant planqué derrière les autres qu’il pourra changer les choses. Le fait de devoir se salir les mains et d’aller au combat est parfois un mal nécessaire pour pouvoir changer un avenir funeste. Ainsi, le danger a beau être bien présent, on assiste à une toute nouvelle détermination qui va animer les divers protagonistes de ce manga. Une manière d’attirer encore plus notre sympathie pour eux tout en amenant l’intrigue sur un terrain inédit. D’ailleurs, en plus de nous offrir un combat dantesque dans la première partie du volume, la seconde moitié va avoir une importance cruciale pour la suite. C’est vraiment ici que l’on va découvrir des éléments importants pour la compréhension générale du scénario. On continue donc d’avancer en compagnie de ce groupe plus soudé que jamais, mais qui va faire la rencontre d’un individu qui pourrait bien tout bouleverser. C’est justement le fait que l’on ignore totalement ce qu’il va bien pouvoir se passer qui rend cette aventure aussi prenante. On a beau avoir un aperçu du futur qui peut attendre ces individus, les accomplissements de ces derniers nous ont montrés que rien n’est jamais gravé dans le marbre. Une troisième excursion qui relance l’intrigue de manière très intéressante.
Jujutsu Kaisen tome 4
Jujutsu Kaisen, imaginé par Gege Akutami, nous avait laissés sur un moment haletant alors que trois cadavres d’étudiants avaient été découverts dans un cinéma. Alors que Yuji doit attendre patiemment de pouvoir intégrer l’école d’exorcisme, il va se retrouver à devoir faire équipe avec Kento Nanami, un collègue de son mentor. C’est donc ce duo fraîchement construit qui va mener l’enquête sur cette sordide affaire qui pourrait bien dissimuler une terrible attaque de la part des fléaux. Il ne faut d’ailleurs pas longtemps pour qu’ils découvrent la vérité sur ce qu’il s’est passé. Certaines de ses créatures malfaisantes seraient en réalité des êtres humains. Un constat qui chamboule tout ce que les exorcistes croyaient savoir de leur adversaire et qui change fortement la donne. Après tout, qui serait capable de provoquer une telle transformation. Alors que les questions fusent dans l’esprit de ce tandem, Kento va partir en reconnaissance afin de remonter la piste de celui qui serait derrière ce carnage. Refusant que son élève soit impliqué là-dedans de par son rôle bien précis, il s’aventure seul dans les égouts de la ville. Alors qu’un terrible combat se prépare, Yuji va faire la rencontre de Junpei. Cet adolescent est le seul témoin ayant assisté au meurtre de ses camarades. En discutant avec lui, les deux garçons se rapprochent et se lient même d’amitié. Malheureusement, l’élève constamment harcelé par ses pairs va basculer dès lors que sa mère va être sauvagement assassinée. La seule chose qui le motive à présent est de se venger de tous ceux qui ont osé le faire souffrir. Tous ces événements tragiques semblent satisfaire celui qui se tient dans l’ombre et qui profite de chaque seconde de ce triste spectacle pour s’améliorer. Un nouveau type d’ennemi fait son apparition et pourrait bien causer de graves ennuis aux exorcistes.
On a déjà pu l’évoquer par le passé, mais Jujutsu Kaisen est un titre qui ne cesse de s’améliorer au fil des tomes. Encore une fois, on a le droit à un nouvel acte palpitant et qui va surtout nous délivrer un affrontement aussi symbolique que puissant dans la première partie de cette lecture. D’ailleurs, on a été profondément marqué par la façon qu’a l’auteur de nous montrer que son récit est bien loin d’être tout rose. Les victimes collatérales s’enchaînent et l’on partage quasiment la souffrance qui ronge Yuji au fil des cases. Il est vraiment au coeur d’une spirale infernale où il va être obligé d’aller à l’encontre de ses principes. Une épreuve pertinente et cruciale pour l’évolution de ce dernier et qui parvient habilement à retranscrire ce tourbillon d’émotions qui s’empare de lui. On peut aussi souligner le fait que l’on prend de plus en plus conscience de la menace que représentent ces fléaux qui se présentent devant nous. On a donc le droit à des chapitres pesants et qui permettent d’étoffer cette atmosphère parfois étouffante qui colle à merveille avec l’univers de la série. Pour ce qui est du reste du volume, on a le droit au prélude de la fameuse compétition qu’on nous tease depuis quelques chapitres et cela permet d’amener de nouveaux personnages sur le devant de la scène. Un affrontement sensé être amical, mais qui pourrait bien cacher quelque chose de bien plus sombre. Le lecteur se retrouve donc totalement happé par ce qui se passe et qui va autant servir à faire grandir notre protagoniste que cette toile de fond devant laquelle il joue. Un ouvrage qui pose les bases d’un arc inédit pouvant amener à renforcer les rangs de nos exorcistes et surtout à donner un aperçu de ce que sont capables ces hommes et femmes ayant dédié leur vie à l’extermination des démons.
Orient – Samurai Quest tome 3
Orient – Samurai Quest, imaginé par Shinobu Ohtaka, s’était arrêté alors que l’on avait pu observer Musashi et Kojirô réussirent à se libérer des chaînes de leur village pour enfin débuter leur voyage en tant que bushi. Un long voyage palpitant pour ces deux jeunes garçons qui étaient déterminés à devenir les meilleurs guerriers de ce pays. C’est après quelques temps à errer à la recherche d’oni à terrasser que notre duo va tomber sur Tsugumi, une jeune bushi malicieuse. Cette dernière va les conduire jusqu’au château Samidare qui est le fief du seigneur Hideo Kosameda. Alors qu’il profite de l’hospitalité des lieux, le tandem va finalement se faire piéger par le souverain alors qu’une immense vague d’oni s’apprête à s’abattre sur les lieux. Malheureusement, Kosameda refuse absolument de fuir et est même prêt à sacrifier les civils habitant dans l’enceinte du château. Un choix absolument incompréhensible pour les autre bushi qui voit en cet homme un véritable tyran qui ne supporte pas que l’on agisse contre ses ordres. La seule personne à pouvoir changer le destin de tous ces innocents n’est autre que Tsugumi, sa fille adoptive, qui ne peut s’empêcher de trembler à l’idée de se rebeller contre son père. Après tant d’années de servitude, elle ne peut agir inconsciemment contre cet homme et ses agissements ignobles. Il est donc du devoir de Musashi et Kojirô de la pousser à briser cette prison qui l’entoure afin de se libérer et de pouvoir vivre sa propre existence. Alors que le temps est compté pour l’ensemble des habitants de ce château, un terrible combat est sur le point d’éclater pour démontrer ce qu’est réellement le rôle d’un bushi à l’égard des gens qui ont accepté de le suivre. La jeune fille parviendra-t-elle à ouvrir ses ailes qui furent tant de fois brisés par ce tortionnaire ? Une lutte qui symbolise bien plus que l’honneur d’un de ces guerriers.
Pour terminer cet avis en vrac, on souhaitait parler de ce troisième tome d’Orient qui fut surprenant à bien des égards. En effet, en plus de nous donner notre dose de grand spectacle, cette nouvelle escapade au pays des samouraïs va surtout être l’occasion de développer de manière intelligente certains de nos amis. Bien sûr, la première qui nous vient à l’esprit est Tsugumi qui va faire un bond en avant considérable. Ce qui est bien concernant cette dernière, c’est qu’elle est encore bien loin d’avoir su surmonter son traumatisme passé, mais que son intervention montre qu’elle est à présent capable d’y faire face. Outre cela, on apprécie beaucoup la façon qu’a le mangaka de développer son univers à travers de multiples détails attrayants. Des informations et éléments qui viennent autant enrichir le lore de cette saga que d’amener une touche de mystères qui est loin de nous déplaire. Pourtant, l’élément qui nous fascine le plus concerne notre groupe qui se renforce peu à peu. Ce qui est bien, c’est que l’on garde cet aspect un peu enfantin dans leur comportement qui colle parfaitement à leur vécu, leurs relations et surtout leur âge. De par leur inexpérience et leur ignorance concernant l’environnement qui les entoure, cela donne lieu à des réactions à la fois drôles et touchantes. On s’implique ainsi derrière eux et on a envie de voir leur rêve se réaliser surtout concernant Musashi et Kojirô qui subliment la notion d’amitié. Cela passe par des petits moments pouvant sembler anodins, mais qui apporte tellement à l’écriture de ce tandem de choc qui a encore une telle marge de progression. On assiste donc avec le sourire à la création de cette immense fresque narrant leur légende et qui vient tout juste de commencer. Une peinture monumentale dont la beauté s’exprime un peu plus à chaque nouveau dessin.