Carnet de voyage d’un otaku spécial Meian chapitre 5
Au vu des nombreux tomes qui peuvent sortir d’un coup chez un éditeur, on s’est dit qu’il serait grand temps d’ouvrir de nouveau notre carnet de voyage. Une manière pour nous de pouvoir traiter de toutes ces oeuvres intéressantes à travers des analyses concises sur ce qui fait la force de tous ces volumes. On se rend une fois de plus du côté de chez Meian aujourd’hui pour évoquer les très nombreuses lectures qui ont rythmé ces derniers jours. Au programme, six tomes qui ont tous su apporté quelque chose de pertinent à l’ensemble de leur série. Entre une bonne dose d’humour, un amour inavoué, des anges envahissantes, un combat toujours plus intense, les plans d’une marchande d’armes et une défense de plus en plus périlleuse, on a clairement eu de quoi s’occuper. Un véritable raz-de-marée d’aventures ayant chacune leur manière de nous plonger dans leur histoire et d’enrichir des épopées déjà grandioses. On espère donc que vous êtes prêts pour une virée au sein de nombreux paysages différents, mais ayant tous un charme unique. L’heure est donc venue d’écrire un nouveau chapitre de notre carnet de voyage.
Tombée du ciel tome 8
Tombée du Ciel, imaginé par Suu Minazuki, s’était arrêté alors qu’un terrible drame venait d’avoir lieu. En effet, les dirigeants de l’autre monde qui avaient envoyé les angeloïds chez Tomoko avaient frappé une fois de plus. Dans l’objectif de se débarrasser des outils défectueux, ils avaient fait appel à une angeloïd de seconde génération surpassant ses prédécesseurs sur quasiment tous les points. Son arrivée sur Terre fit beaucoup de bruits alors qu’elle était déterminée à s’occuper de ses sœurs. Un terrible combat s’engage alors entre Ikaros et elle avant que Nymph ne s’implique elle aussi dans cette lutte. Malgré tout, la supériorité de leur adversaire et surtout ses tactiques fourbes entraînent de nombreux dommages chez les deux anges. S’apprêtant à être détruites pour toujours, ces deux entités ne pouvaient s’empêcher de revoir tous ces moments passés en compagnie de Tomoko. Même si ce dernier n’arrête pas de crier qu’il souhaiterait une vie paisible, il a toujours été là pour eux. Si son côté pervers a beau lui causer de nombreux soucis, il est constamment présent pour soutenir ses amis. Voyant leur fin approcher, une certaine mélancolie s’empare d’elles en ressassant tous ces souvenirs. Alors que ces êtres, créés de toutes pièces, ne devraient rien sentir, quelque chose venait de naître en eux. Est-ce que c’est l’approche de la mort qui venait d’éveiller ces sentiments ? La réponse devrait attendre, car il y a encore une chance pour ces deux angeloïds de survivre. Cela repose sur leur dernière comparse qui va devoir faire un terrible choix. Obéir sans sourciller n’est pas signe de liberté. Un constat que Astraea semble sur le point de découvrir alors qu’elle ouvre les yeux sur son expérience vécue en ce monde. Tout est sur le point de basculer !
Après avoir eu le droit à un précédent tome très important en matière de développement des personnages, ce huitième volume de Tombée du Ciel pourrait être découpé en deux parties bien distinctes. La première va se concentrer sur le combat qui a lieu entre les anciennes angeloïds et la nouvelle génération. Un passage très important, car il va autant être rythmé en termes d’action que très symbolique. En effet, cet affrontement représente totalement la libération de nos trois amies envers leurs créateurs. Comme si l’on entendait leurs chaînes se briser, cette lutte est avant tout dictée par la volonté de ces demoiselles à se battre pour ce qu’elles croient juste. Un début de tome donc palpitant à suivre et qui s’inscrit dans ce désir d’humaniser ces êtres dénués à la base d’émotions. C’est donc avec un immense plaisir que l’on assiste à l’émancipation de tout ce beau monde. Par la suite, la tension va totalement disparaître pour revenir à une bonne dose d’humour grivois qui est un peu la marque de fabrique de l’auteur. Cela colle toujours à la personnalité du personnage principal et va surtout permettre de relâcher un peu la pression en revoyant des têtes bien connues. Les gags s’enchaînent tout comme les situations loufoques et cela fait un bien fou de retrouver cette ambiance légère qui signifie que le danger est écarté pour le moment. En réalité, derrière ces enchaînements de moments comiques se cache un quotidien où nos camarades peuvent être en paix et vivre comme bon leur semble. Une libération qui entre en résonance avec le message véhiculé par la lutte de nos trois demoiselles ailées. Même leurs échanges, interactions et réactions au vu des agissements de leur colocataire changent peu à peu. Il y a bien plus de tendresse, mais aussi de sincérité dans chaque geste et parole. Une lecture distrayante et drôle qui n’en oublie pas pour autant le fond de son histoire.
Hana l’inaccessible tome 2
Hana l’inaccessible, imaginé par Koji Murata, s’était arrêté alors que l’on avait fait la connaissance d’Hana Takamine. Cette femme d’affaires redoutable s’était rapidement forgé une sacrée réputation au sein de la société dans laquelle elle travaille. La majorité des grandes idées venant d’elle, tout le monde respectait son travail même si le caractère de cette dernière provoquait aussi la peur de certains. En effet, il valait mieux éviter de lui proposer de mauvaises idées sous peine d’être rabaissé violemment de sa part. Un exemple parfait de cela est Tsuyoshi Yowaki, un jeune homme ayant fait son entrée dans l’entreprise il y a peu. S’il est toujours plein de bonne volonté, ses suggestions sont souvent très mauvaises. Il est donc très souvent la victime des remarques de sa supérieure qui semble prendre un malin plaisir à détruire son travail devant tout le monde. Ce que le garçon ignore, c’est que Hana a en réalité bien d’autres pensées à son égard. La jeune femme est en réalité follement amoureuse de lui. N’arrivant pas à avouer ses sentiments et craignant de la réaction de ses collègues à l’idée de sortir avec lui, elle fait de son mieux pour contenir son amour. Malheureusement, elle ne peut s’empêcher de rêver du moment où elle pourrait être ensemble avec Tsuyoshi. Elle décide alors de faire tout son possible pour lui avouer ce qu’elle a sur le cœur, mais de façon détournée. Cependant, voilà une mission bien difficile pour cette femme d’affaires qui réagit comme une simple adolescente devant ce type de relation. Ainsi débute son combat quotidien pour se rapprocher de l’élu de son cœur où elle devra aussi faire très attention à certains employés de la boîte tournant autour de lui. Voici sûrement le projet le plus compliqué à concrétiser pour cette demoiselle qui est tout de même convaincue qu’elle peut y arriver.
Ce second tome de Hana l’inaccessible s’inscrit dans la droite continuité de son prédécesseur. On prend énormément de plaisir à voir les petites situations cocasses dans lesquelles se retrouvent les divers protagonistes du récit. S’axant toujours à travers un découpage en plusieurs petites histoires autour de cette romance secrète, ce passage va aussi être surprenant à bien des niveaux. En plus d’approfondir grandement la relation et les sentiments de plusieurs des protagonistes, on sent que le rythme s’accélère. L’aspect comique est toujours bien ficelé et va renforcer cet attachement que l’on a pour chacun d’eux. Même les individus que l’on pourrait considérer comme des pestes ou des profiteurs dévoilent un visage assez différent. On se rend compte alors qu’aucun d’entre eux n’a réellement connu l’amour. C’est finalement en entrant en contact avec ce puissant sentiment qu’il se rende compte du calvaire que peut avoir Hana dans son conflit entre avouer ses sentiments et ne pas empiéter sur son lieu de travail. Même le lien l’unissant à son cher et tendre se renforce de manière aussi douce qu’intelligente. L’auteur prend même un malin plaisir à précipiter les choses pour autant amener la stupéfaction chez ses protagonistes ainsi que chez le lecteur. On se demande alors comment cela va bien pouvoir continuer au vu du final de ce volume. Tout explose au niveau des sentiments et cela redistribue les cartes. Une lecture qui cherche avant tout à nous raconter le combat que l’amour peut engendrer et cela n’est pas uniquement réservé à notre championne de confection de confiserie. Notre intérêt est alors renouvelé pour le futur de cette licence où l’on aimerait bien voir jusqu’où iront nos amis dans leur quête personnelle. Un slice of life comique et touchant que l’on prend beaucoup de plaisir à suivre.
Egregor tome 5
Egregor, scénarisé par Jay Skwar et dessiné par Kim Jae Hwan, s’était stoppé alors que la bataille faisait toujours rage à Waldgarth. Les quelques défenseurs restants étaient maintenant seuls pour se défendre face à l’immense attaque des Faucheurs. En effet, ces êtres de l’ombre avaient conçu un stratagème efficace afin d’obliger les Egides à s’éloigner de leur village pour effectuer leur Moisson et ensuite les faire abandonner la défense de ces murs. La peur et la mort s’emparaient de cette cité et la population se voyait déjà servir de sacrifice pour les rites macabres de ces monstres. C’est alors qu’arriva une lueur d’espoir portée par une multitude de navires venus aider à évacuer les civils. Cette porte de sortie provoque encore plus de chaos, mais va permettre à beaucoup d’échapper à la grande Faucheuse. Parmi eux se trouvent Foa, Fara, Wilda et Gaeron qui tentent d’échapper à cet enfer pour partir en direction du lieu où se trouverait la mère du premier. Cela serait l’unique moyen de renverser l’équilibre des forces. En plus de ça, trois Egides font leur retour sur ce champ de bataille et cela engendre un peu plus d’espoir parmi les défenseurs qui voient cette tempête reculer un tant soit peu. Attention cependant, car la véritable menace n’est pas forcément celle que l’on voit au premier plan. Au plus profond d’eux, les guerriers de lumière ont le sentiment d’avoir été manipulés depuis le départ afin que la situation finisse par prendre cette route. En plus de ça, l’absence des Faux pour une telle attaque est encore plus étrange aux yeux de ces hommes et femmes qui luttent vaillamment pour repousser l’ennemi. La bataille est encore loin d’être terminée tandis que cette nuit semble interminable. Toute lumière semble à présent absente de ce monde qui se gorge du sang des pauvres victimes se trouvant sur la route de ces êtres malfaisants.
Après avoir attendu un petit moment entre le quatrième et cinquième volume, on a enfin pu mettre la main sur ce dernier. Ce que l’on appréciait beaucoup dans Egregor jusqu’ici était cette atmosphère pesante qui envahissait constamment le récit. On sent pleinement que l’espoir n’a pas sa place ici et cette lecture aura confirmé cela tout en essayant justement de jouer sur de possibles portes de salut. En effet, le couperet a beau pouvoir tomber à tout moment, l’auteur s’amuse à retarder ce qui nous semble souvent inévitable. C’est ainsi que les quelques moments d’accalmie nous semblent si précieux. Il s’agit d’instants privilégiés où la mort a pu être repoussée même si cela n’est que pour quelques minutes. En plus de ça, cette partie du récit va continuer de faire avancer plusieurs intrigues simultanément et ainsi bâtir un environnement toujours plus grand et imposant. Les menaces se multiplient au même titre que les personnages que l’on rencontre. Alors que Foa et ses amis font de leur mieux pour avancer et surtout survivre, on a cette sensation de récupérer différentes pièces du puzzle permettant d’entrevoir le véritable ennemi se cachant derrière tout ça. On prend alors conscience de beaucoup de choses pendant cette étape de l’aventure qui va autant être tourné vers l’action que vers certaines déclarations très intéressantes. Un cinquième tome qui fait grandir cet univers déjà conséquent et nous fait prendre conscience du cycle éternel qui a lieu sur ces terres. Outre cela, on peut toujours compter sur les sublimes planches du dessinateur qui parvient à sublimer la dangerosité de toutes ces créatures, Faucheurs et autres ennemis qui ponctuent l’œuvre. Un récit de dark-fantasy où l’aptitude de voir le futur n’est souvent qu’un moyen de retarder la grande chute. Le voile se lève alors peu à peu sur le prochain acte qu’il pourrait y avoir et cela nous donne furieusement envie de connaître la suite.
Angolmois tome 7
Angolmois, imaginé par Nanahiko Takagi, s’était arrêté alors que les condamnés et les survivants de l’île avaient pu nouer une alliance vitale avec les gardiens de Tsushima. Grâce à ces derniers, ils ont pu trouver refuge dans le château de Kaneda. Ce lieu avait été justement conçu pour défendre ces terres face aux invasions venant du continent. Cette fois, il allait servir d’ultime bastion pour protéger les insulaires face à l’assaut mongol qui se préparait. Le combat faisait déjà rage alors qu’un groupuscule de ces ennemis les avait retrouvés. Mené par celui qui n’avait eu de cesse de les poursuivre jusqu’ici, le combat était maintenant inévitable. Même en surnombre, les défenseurs étaient déterminés à lutter farouchement pour leur vie. En plus de ça, ils pouvaient aussi compter sur l’ingéniosité de Jinzaburô et le talent des guerriers se trouvant à ses côtés. Mais dans ce monde où la tentation de pouvoir survivre est la plus forte, il arrive que certains préfèrent faire d’autres choix. Ce fut le cas justement de Kazuhisa, l’un des exilés, qui se rallia en secret au camp adverse. Promettant de leur créer une faille dans l’enceinte du château en échange d’une promesse de l’épargner, il n’hésita nullement à rompre le lien avec ses anciens camarades. Alors que le chaos est palpable et que son plan s’apprête à connaître un immense succès, un événement inattendu va venir tout bouleverser. En choisissant cette voie, le traître savait pertinemment qu’il ne pourrait plus y avoir qu’un survivant entre lui et l’ancien samouraï. L’amitié, l’honneur et la loyauté sont des valeurs qui n’ont plus aucune importance dès lors que vivre prime sur tout le reste. Tout peut encore arriver dans ce conflit qui décidera si ces résistants pourront une nouvelle fois passer la nuit ou si leurs cadavres joncheront ce dernier bastion.
Ce qui est incroyable avec Angolmois, c’est cette notion de temps qui plane sur nos défenseurs. On sait dès le départ le temps qu’il leur faudra tenir et cela fait que chaque journée passée est une victoire en soi. Cependant, cela engendre aussi une tension palpable qui va grandement affecter notre ressenti sur ce volume. En effet, on a l’impression que plus on se rapproche de cette fameuse ligne d’arrivée et plus le danger grandit. Les assauts se font plus violents, les stratégies sont plus retorses, et même les alliés peuvent devenir des ennemis. On est donc constamment tenu en haleine durant cette lecture qui est avant tout tournée vers l’action en se demandant s’il sera possible pour Jinzaburô et ses hommes d’assister au lendemain. En parlant de ce dernier, il démontre de plus en plus un visage se dissociant de celui du samouraï pour laisser entrevoir un homme prenant presque du plaisir dans cette situation de crise. Son sourire nous fait froid dans le dos et on a beau savoir qu’il est un véritable atout, on a une certaine inquiétude qui nourrit notre intérêt pour lui. Outre tout cela, on a beaucoup apprécié à quel point ce volume fut riche en informations sur notre guerrier, son passé, son style de combat et aussi des surprises découlant de ça. Un tome qui distille de nombreuses pistes et éléments qui nourrissent cette peur de voir la suite tant on se demande comment il est possible de retenir et survivre face à une armée aussi imposante. De sombres nuages se tiennent maintenant au-dessus de ceux qui restent et qui ne devraient pas tarder à les plonger dans une tempête sans précédent. Avec l’acte en cours, Angolmois nous montre une fois de plus à quel point cette épopée peut nous immerger totalement dans cette ambiance étouffante où tout peut s’arrêter brusquement. Des personnages qui essayent de suivre leurs principes, mais qui doivent parfois oublier leur honneur pour voir le soleil se lever.
Jormungand tome 9
Jormungand, imaginé par Keitarô Takahashi, nous avait laissés alors qu’un grand événement était célébré au sein de la société HLCI. En effet, c’est au large des îles Salomon dans l’océan Pacifique que Koko et son escouade ont pu admirer le lancement de “la dernière fusée” dans l’espace. Cette dernière transporte un système de positionnement par satellites sur lequel repose l’avenir de l’entreprise. Un spectacle impressionnant, mais qui semble cacher une toute autre vérité. Jonah le sent bien, Koko semble cacher quelque chose d’important. Ses quelques échanges nébuleux avec Minami Amada ne font qu’augmenter les suspicions concernant ce qu’elle peut avoir en tête. Malheureusement, le secret semble très bien gardé et même les plus proches collaborateurs de la marchande d’armes semblent ignorer ce qui se prépare. En plus de ça, difficile de mener l’enquête quand on passe son temps à voyager d’un bout à l’autre du globe pour accomplir toutes ces transactions et régler des problèmes épineux. Malgré tout, le jeune garçon, qui fut recueilli par Koko, ne semble pas vouloir en savoir plus. A ses yeux, il a finalement trouvé un foyer où il se sent bien. Même si son désir d’éradiquer les armes de ce monde est toujours fort, le bonheur qu’il a trouvé auprès de ses coéquipiers lui permet d’entrevoir un autre avenir. Cependant, il n’est pas le seul à avoir décelé des changements chez cette vendeuse dont le sourire cache aussi un tout autre visage. Toutes les pièces semblent maintenant en place sur cet immense échiquier où le gagnant est celui qui saura parfaitement bluffer son adversaire. Les enjeux ne font que grandir et la majorité des gens présents sur cette scène ignorent encore la portée des actes de leur patronne.
Comme toujours, Jormungand prend le temps à chaque tome de travailler le passé d’un des membres de l’escouade de Koko. Cela permet d’entrevoir le talent du dernier soldat dont on ne savait pas grand-chose et de voir qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. Un petit tour d’horizon qui permet de renforcer notre sympathie à l’égard de ces gens qui sont bien loin des standards habituels. Pas question ici de héros grandioses, mais juste d’hommes et de femmes qui font de leur mieux pour survivre dans ce monde de requins. Ils font ce qu’ils savent le mieux faire et c’est auprès de Koko qu’ils ont enfin pu faire étalage de tout leur savoir-faire. En plus des différentes affaires que l’on suit et qui enrichissent l’écriture des personnages, on sent que l’intrigue principale se dévoile de plus en plus. Un constat qui permet d’éveiller encore plus d’intérêt pour le lecteur alors que l’on se rapproche de la fin de la série. Le double jeu qui est en train de se dérouler sur le devant de la scène et en coulisses est formidable et permet de montrer que l’intérêt ne repose pas forcément sur ce qui est dit devant des millions de gens. Il est parfois plus intéressant de poser le regard dans la direction opposée pour entrevoir le véritable changement. Une leçon que nous montre notre marchande d’armes qui continue d’accentuer cette inquiétude sur sa véritable personnalité. Maintenant que l’on sait de quoi elle est capable pour arriver à ses fins, on se demande donc qui est celle qui va finalement prendre le dessus. La vendeuse enjouée et souriante qui traite ses gardes du corps comme sa famille ou bien l’héritière sans pitié de cet empire de l’ombre. Les derniers rouages sont maintenant prêts à tourner alors que le grand final se rapproche. Une lecture qui se savoure avec toujours autant de joie et nous tient en haleine jusqu’au bout.