L’iconographie de Sephiroth
Cela faisait très longtemps que j’avais envie d’aborder le principe d’iconographie à la culture populaire. En effet, s’il y a de nombreuses œuvres qui marquent les esprits, cela peut être pour de multiples raisons. Soit par une histoire envoûtante, une révolution dans son propre médium ou bien simplement pour le spectacle proposé, il existe un large choix de possibilités pour définir ce qui rend une aventure iconique. C’est pour ça que je me suis dit que j’allais m’attarder dans ce nouveau format sur ce qui fait la légende de certaines facettes de nos univers préférés. Quoi de mieux alors pour inaugurer cette nouvelle rubrique qu’en abordant un personnage incroyablement culte qui a marqué à jamais le monde vidéoludique, mais aussi au-delà de son propre média. Je parle bien sûr de Sephiroth, le légendaire SOLDAT, qui est l’antagoniste principal de Final Fantasy VII. Avant toute chose, je tiens à signaler que je n’aborderai ici que la première version de cet opus qui fut celui qui a façonné son mythe. On va décortiquer tous ensemble ce qui a fait que cet épéiste a laissé son empreinte dans l’histoire de la pop culture.
Un SOLDAT de légende
Ce qu’il faut avant tout noter quand on parle de Sephiroth, c’est qu’il est déjà présenté comme une légende d’entrée de jeu. Il y a donc une aura qui plane rapidement autour de cet homme dont on ignore tout et dont le nom n’est évoqué qu’après plusieurs heures de jeu. Ainsi, on fait face à un individu dont on ne connaît même pas le visage et qui est considéré comme le meilleur combattant que le monde ait jamais connu. On attaque donc rapidement le côté iconique de cet individu par le simple fait qu’il a déjà une réputation bien établie dans l’univers de Final Fantasy VII. Cela peut paraître anodin, mais tout ce mythe autour de Sephiroth est un élément qui va façonner l’image que le joueur va avoir de ce dernier. Avant même de l’observer pour la première fois, son nom est synonyme de respect, mais aussi d’effroi de la part de ceux qui le prononcent. Considéré comme mort au début de l’aventure, la simple utilisation de son nom suffit pourtant à stopper l’action. Celui qui tient la manette n’en a pas conscience, mais tous les personnages qui constituent le groupe ou qui gravitent autour de l’intrigue savent pertinemment ce que cela signifie. De ce fait, quand on découvre pour la première fois l’existence de ce personnage, il y a un changement drastique qui s’opère dans l’ambiance du jeu. On sent un côté plus pesant et qui est même beaucoup plus impactant que le fait de combattre une multinationale comme la Shinra. C’est pourtant incroyable de se dire qu’un seul être parvient à donner des frissons rien qu’à travers un nom en comparaison d’une société qui a quasiment la mainmise sur le monde. Il s’agit ainsi d’un élément primordial de l’iconographie de Sephiroth. Avant même d’être une figure physique, ce SOLDAT est avant tout une légende qui dépasse l’entendement.
Neuf lettres qui réussissent à faire trembler les plus grands guerriers de cette planète et à inquiéter la plus grande force qui soit en place sur ces terres. C’est là où Squaresoft a fait fort à cette époque, car cet antagoniste s’inscrit déjà comme un élément marquant du récit avant même qu’on ne fasse sa rencontre directe. Il y a un vécu et il suffit de lire la voix tremblante de certains acteurs pour comprendre que se retrouver face à lui ne peut être source que de terribles drames. D’ailleurs, le développement de ce grand méchant est assez spécial au sein de toute la franchise. Avant ce septième opus, on avait souvent le droit à un mal qui faisait son apparition vers la fin. L’ennemi que l’on pourchassait ou le but à atteindre nous amenait toujours à un être qui n’était au final qu’une marionnette entre les mains du boss final. Il suffit de voir des antagonistes comme Nuage des Ténèbres, Zeromus ou même Chaos pour nous rendre compte que l’on était dans des cas de figure où leur nom n’apparaissait quasiment qu’à la toute fin. A contrario, on a aussi eu le droit à des adversaires qui étaient introduits rapidement dans l’aventure sans pour autant montrer toute l’étendue de leur cruauté. C’est par exemple le cas de Kefka qui est avant tout présenté comme un général ayant un rôle presque de bouffon avant de dévoiler toute l’étendue de son écriture et de sa cruauté. Sephiroth évolue à part de ces chemins établis auparavant. Le nom de l’ennemi ultime de FFVII se fait entendre assez rapidement sans pour autant que l’on soit conscient de ce qu’il est réellement. Une sorte de fantôme qui a déjà marqué l’existence de cette société et qui revient maintenant pour hanter de nouveau les songes de ces gens. Même après sa prétendue mort que l’on nous annonce en début de partie, Sephiroth terrorise toujours ceux qui prononcent son nom. Une transition alors idéale pour nous amener à un autre aspect ayant fait sa renommée. Il s’agit du travail apporté autour de ses apparitions.
Un antagoniste qui prend son temps
Voilà une facette de la construction de Sephiroth qui va énormément jouer sur le ressenti du joueur à la découverte de l’histoire. Contrairement à FFVII Remake qui introduit assez rapidement l’épéiste aux cheveux blancs, le premier opus prend une direction bien différente. En effet, si Sephiroth va être introduit dans le récit au moment de l’assaut sur la tour Shinra, il va pourtant ne jamais être présent directement à l’écran. Ce n’est que pendant le flashback de Cloud à la ville de Kalm que l’on va pouvoir découvrir pour la première fois ce personnage qui fait trembler tant de monde. Pourtant, cette absence physique est un incroyable parti-pris tant la mise en scène autour de cet absent bien présent est maîtrisée. En effet, ce n’est pas parce que l’on ne voit pas qu’il ne s’incruste pas dans l’esprit du spectateur. Pour ça, il faut repartir au moment de l’attaque du QG de l’ennemi juré d’Avalanche. Jusqu’à cet instant, on n’a jamais entendu parler de celui qui deviendra le méchant emblématique de cet épisode. Il faut attendre d’avoir été capturé par notre adversaire du moment pour qu’une chose étrange se passe. Alors que l’on était dans un pur moment d’action, tout va se transformer en un récit d’épouvante. On sort de notre cellule et l’on constate que tout le monde est mort. Le sol et les murs sont maculés de sang tandis que d’impressionnantes lacérations parcourent ces couloirs. Le studio nous pousse vers l’effroi et ce lieu qui ne nous semblait pas plus menaçant que ça parvient à provoquer un profond malaise. On avance prudemment et l’on constate même que la capsule de Jénova a été ouverte pour qu’une personne ne parte qu’avec sa tête. Quand on prend tous ces éléments ensemble, on ne sait pas ce qui a provoqué ça, mais on a déjà cet impact de ce mystérieux agresseur qui hante notre esprit.
Un remarquable changement de ton qui va même s’inscrire à travers les monstres que l’on rencontre qui n’ont plus rien à voir avec les gardes que l’on pouvait croiser il y a encore quelques minutes. L’horreur et la bestialité font leur entrée dans ce lieu hautement symbolique jusqu’à ce que l’on arrive au bureau du président. Et là on arrive à la première grande scène iconique qui va enrichir la légende de Sephiroth. Celui qui semblait intouchable et au sommet du monde est retrouvé mort sans avoir rien pu faire. Si cette image est déjà très forte, elle l’est encore plus quand on le voit transpercé sur son bureau par Masamune. Cette longue épée est sûrement l’un des signes les plus distinctifs de Sephiroth et va justement être le premier objet qui va faire comprendre à nos héros qui est derrière tout ça. C’est finalement à travers le témoignage de Palmer, véritable froussard au sein de l’entreprise, que l’on peut maintenant mettre un nom sur la personne derrière ces effroyables agissements. Le SOLDAT légendaire entre sur scène sans même avoir fait un seul pas devant nos yeux. Réussir à offrir une telle puissance à cet adversaire alors qu’il n’est pas présent physiquement est une véritable prouesse. Une démonstration remarquable de la puissance de tous ces symboles qui ont été mis sur le chemin du joueur pour qu’il soit terrifié par ce combattant alors qu’il ignorait totalement son existence jusqu’ici. En un passage, Sephiroth est déjà devenu culte par la mise en scène autour de ses actes. Pourtant, cela est loin d’être fini car l’iconographie de ce dernier ne s’arrête pas à cet unique passage. Un mythe qui prend vie dans cette tour pour ne plus jamais nous lâcher jusqu’à la conclusion de cette histoire.
Des scènes légendaires
Quand on y pense, Sephiroth est en réalité un antagoniste qui n’est jamais réellement présent de lui-même. Il est avant tout représenté par des apparitions provenant de Jénova qui vont venir tourmenter nos héros et surtout Cloud. Il est le fantôme de son passé et même en parvenant à abattre un avatar, il finit toujours par revenir à la charge. Comme si on était en face d’une menace dépassant la compréhension humaine et qui resserre son étreinte progressivement. Pour revenir un peu en arrière, le moment où l’on entrevoit Sephiroth pour la première fois est aussi une formidable prouesse d’écriture étant donné qu’il s’agit d’un flashback de notre protagoniste. Si les développeurs auraient pu se contenter de nous le présenter et de dévoiler sa puissance, cela n’était pas suffisant pour eux. Ils ont réussi à rendre le méchant de l’histoire jouable pendant ce court instant. On peut alors contempler la différence directement entre lui et Cloud. Alors que notre jeune mercenaire peut se faire éliminer en une attaque, tous les ennemis sont impuissants face à l’homme à la longue chevelure argentée. Mais ce retour en arrière n’a pas pour unique but de souligner la force surhumaine de notre sujet du jour. Il va aussi être là pour montrer l’instant où tout bascule. Son enfermement dans le manoir de Nibelheim suite à leurs découvertes dans le réacteur, la folie qui s’empare petit à petit de lui et cette angoisse qui va naître progressivement en nous vont renforcer l’impact de cet homme sur cette expérience que l’on vit. Sa puissance était déjà incroyable, mais le fait de voir son esprit sombrer dans une envie de destruction totale va appuyer ce cauchemar qu’il devient. Jusqu’à ce que l’on atteigne une autre grande scène qui a façonné sa légende.
Ce moment où on le voit tuer l’ensemble des habitants de cette ville et qu’on le voit partir calmement au cœur des flammes. On nous montre alors ici cet ange de la mort que rien ne peut arrêter, même ces flammes dévorant normalement tout sur leur passage. La suite va être tout aussi intense avec ce moment où il arrache cette figure angélique cachant le véritable visage de Jénova. Les larmes d’huiles qui découlent de la machine et le visage satisfait de l’épéiste mettent encore un violent coup au joueur. On tremble devant ce personnage qui a su se hisser en seulement deux passages précis en une figure inoubliable de cet opus. Une ligne directrice qui va alors être suivie après au fur et à mesure de l’aventure. Il suffit de voir ce qu’il se passe avec le Midgar Zolom. Un monstre considéré comme bien trop dangereux à ce niveau de l’aventure pour notre groupe et qui va pourtant être retrouvé empalé sur un arbre après le passage de Sephiroth. Avec ce visuel, Squaresoft nous prouve juste que l’on est encore bien loin d’avoir le niveau pour l’affronter. Alors qu’un monstre de cet acabit n’a pas fait long feu face à cet homme, on se dit inéluctablement que l’on n’a aucune chance. Tout est fait pour influencer l’inconscient du joueur afin qu’il n’oublie jamais la présence de ce monstre aux allures d’homme qui peut faucher n’importe quelle vie. Il en est de même pour le fait que l’on se rend compte que Cloud n’est finalement qu’une marionnette entre ses mains et que tout est prévu pour qu’il finisse par le réveiller. Ainsi, toute cette épopée nous donne ce sentiment d’être écrit par celui qui veut mettre un terme à ce monde. L’homme qui va aussi commettre l’irréparable en tuant, dans une cinématique devenue culte, Aerith. Un drame qui va prendre toute une symbolique presque religieuse avec cet ange déchu qui chute du ciel pour venir empaler la jeune fille sur cette impressionnante épée alors que le silence se fait avant que cette musique déchirante se lance. Plus l’histoire avance et plus on fait face à un être qui est là pour tourmenter le groupe jusqu’à ce point de non-retour où notre peur se transforme en rage afin de l’éliminer.
Un thème inoubliable
Si l’on a déjà pu aborder beaucoup d’éléments ayant contribué à rendre Sephiroth iconique, il est aussi important de se pencher sur la dernière partie de cette épopée. Tout d’abord, il est important de souligner que cet antagoniste va aussi être à l’origine d’une catastrophe sans précédent en la présence du météore. Cette gigantesque sphère que l’on peut observer après son réveil va être comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Il représente le temps restant avant la fin de ce monde et aussi une représentation de la puissance de cet homme qui n’a plus rien d’humain. Encore une fois, notre ancien SOLDAT ne va réellement se présenter à nous qu’à la toute fin quand il nous faut l’éliminer pour de bon. C’est là que l’on fait face à sa véritable enveloppe charnelle. Plus d’apôtres ni d’hôtes qui sont là pour porter sa volonté ou celle de Jénova. On se retrouve enfin face à celui qui nous a tant bloqués dans notre progression. Alors que l’on attaque le combat final, on pourrait tout à fait croire que l’on ne peut pas aller plus loin dans l’iconographie propre à cet opposant. Pourtant, cela n’est absolument pas le cas, car un autre élément va venir s’ajouter à toute la galerie d’éléments qui fait que Sephiroth est devenu l’un des plus grands représentants de la saga. Il s’agit de son thème qui va se dévoiler pendant cette ultime confrontation. Le One Winged Angel fait partie intégrante de l’identité de ce boss. Une composition qui va renforcer l’aspect divin de cet ange à une aile qui apparaît devant nous. Un son qui résonne en nous tandis que l’on tente de gagner face à cet adversaire aux plusieurs formes. On pourrait croire que la musique est un simple accompagnement alors qu’en réalité, c’est un facteur essentiel et parfois important dans l’écriture d’un personnage.
En voilà la preuve parfaite qui, aujourd’hui encore, résonne dans la tête de tous ceux qui se sont frottés à cette légende. On se met même à répéter le nom de ce méchant qui est répété tout au long de ce son. Comme une invocation qui incruste un peu plus le souvenir de cet ennemi dans notre esprit afin qu’il n’en disparaisse plus jamais. On se tient face à cette entité gigantesque accompagnée de ce thème qui va alors parfaitement nous amener au terminus de ce périple. Si la première forme de Sephiroth est assez spéciale et nécessite une certaine stratégie pour le vaincre, c’est réellement dans sa seconde transformation qu’il va impressionner le joueur. Il est devenu cet ange à une aile qui s’est rapproché d’un statut divin là où nous ne sommes que des personnages fait de chair et de sang. Une stature qui montre la grandeur de celui qui a été aussi une marionnette entre les mains de Jénova. Entre son attaque qui nous balance son météore et la fameuse technique du One Winged Angel qui réduit nos HP et MP à 1, cette lutte se veut intense et âpre. Arrive finalement l’instant de mettre un terme à cette bataille éprouvante. On arrive là à un choix très intéressant où Cloud est face à son ennemi juré. Un face-à-face où il redevient cet humain d’autrefois et où il est impossible de perdre. Une finalité venant satisfaire tout ce ressentiment que l’on a accumulé autour de ce spectre qui était à deux doigts d’accomplir son but. Là où certains films deviennent mythiques à travers une scène iconique, Sephiroth est entrée dans les annales à travers cette construction qui s’est faite tout au long de notre parcours. Un voyage qui a duré des heures et qui a parfaitement su créer un mal qui, aujourd’hui encore, reste comme l’une des figures les plus marquantes du monde vidéoludique.
Sephiroth marque à jamais le jeu vidéo
On arrive déjà à la conclusion de cette chronique et j’aurais encore tellement de choses à dire sur ce personnage emblématique de la culture populaire. Sephiroth n’est pas uniquement un méchant qui se retrouve enfermé dans le jeu qui l’a vu naître. Il est une figure devenue mythique pour les joueurs et même pour ceux qui ne connaissent pas forcément Final Fantasy VII. Son aura et surtout sa légende ont su dépasser les frontières de ce jeu de la PS1 pour s’inscrire à jamais dans le panthéon des plus grands personnages du jeu vidéo. Un être qui a hanté bon nombre de fans et qui continue de fasciner un nombre incroyable de gens. Même après tant d’années, son ombre continue de perdurer dans le cœur des gens. Si le remake a pu remettre un peu plus ce guerrier sur le devant de la scène, cela n’est qu’un rappel de sa part pour cet antagoniste qui a écrit son nom dans le paysage vidéoludique à grands coups de Masamune. Il est vrai que FFVII est un jeu complet ayant énormément de points forts. Scénario, protagonistes, thématiques et combats sont autant d’atouts qui ont rendu cet épisode aussi populaire. Mais s’il y a bien un élément qui a su se faire une place à part entière dans la mythologie FF, c’est bel et bien ce semeur de mort. Ce qui est encore plus fort, c’est qu’il suffit maintenant d’une simple plume noire ou bien des premières notes de One Winged Angel pour réveiller tous ces souvenirs et faire vibrer le cœur de toute une partie des joueurs. Cela est représentatif de l’impact qu’a eu l’écriture de ce méchant. D’ailleurs, Sephiroth finit toujours par revenir, car il fait partie de Cloud tout comme il fait partie de toute une génération qui a lutté vaillamment pour en venir à bout. Même en le battant, il a su semer une graine impossible à déloger lui permettant de traverser les âges.
Il est grand temps de mettre un terme à ce premier numéro portant sur l’iconographie. J’avais vraiment envie de lancer ce nouveau rendez-vous à travers ce personnage qui me tient tellement à cœur. Cela faisait très longtemps que cela me trottait dans la tête tant je suis encore bluffé aujourd’hui de tous les efforts fournis en matière de mise en scène, de narration et d’écriture pour rendre ce méchant intemporel. Il y a bien d’autres sujets qui viendront dans cette catégorie et j’espère que ce lancement vous aura plu. N’hésitez pas d’ailleurs à me dire dans les commentaires ce que vous pensez de tout ce qui englobe le côté iconique de Sephiroth. Vous pouvez aussi me faire vos propositions de sujet et je me ferais un plaisir de les lire et de voir ce que je peux faire et traiter. Si le jeu vidéo, le manga ou l’animation sont avant tout des divertissements, ils peuvent aussi donner vie à des figures, des moments ou bien des scènes qui restent à jamais gravés dans la mémoire des gens. On transcende alors le média d’origine pour que cet élément unisse les gens et se transforme en quelque chose de bien plus grand. Ce fut le cas avec notre cher membre du SOLDAT qui a décidé que son univers n’était pas suffisant. En devenant culte, il s’est confronté à bien d’autres représentants du jeu vidéo pour être au sommet. Et cela n’est qu’une infime partie de ces fictions qui ont créé bien d’autres mythes. Il me tarde de vous en présenter d’autres.