Le coffre à trésor des animes : Medabots
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu le temps de me poser pour vous ouvrir de nouveau mon “coffre à trésor des animes”. Il faut dire que l’on a peu de temps pour souffler depuis le début d’année, mais il est aussi important de savoir s’arrêter quelques instants pour se tourner vers d’autres sujets. Voilà pourquoi je me suis dit que ce serait l’occasion parfaite, en ce mois de mai, que de vous proposer une nouvelle chronique parlant de ces séries qui ont pu me bercer durant une partie de ma vie. Et surtout qu’aujourd’hui, je vais aborder un titre qui a su marquer le quotidien de beaucoup de gens même si la licence est tombée dans l’oubli maintenant en France. Je parle ici de Medabots que j’avais pu découvrir en 2001 lors de sa première diffusion sur Fox Kids. En seulement quelques minutes, j’avais été happé par ce qui était proposé et surtout le soin qui fut apporté à cette œuvre. S’il est vrai que le chara-design des personnages peut prêter à sourire de nos jours, il s’agit pourtant d’une véritable pépite qui a su donner envie à bon nombre de gamins d’avoir un Medabot ! Soyez donc prêts à la grande bataille et à sortir votre vieux compagnon robotique du placard, car aujourd’hui on ravive bon nombre de souvenirs.
C’est parti, Metabee !
Mais avant tout, il est important de voir de quoi parle Medabots. Initialement, le titre est un jeu vidéo qui a fait son apparition sur Game Boy en 1997. C’est ensuite le studio Bee Animation qui en fait une première adaptation avant de laisser le champ libre à Production I.G pour ce qui est de la suite de l’anime. En France, la série débarqua dès 2001 sur Fox Kids avant de débarquer sur France 3 l’année d’après ainsi que sur Télétoon. Mais en quoi consiste l’histoire de ce titre ? Dans un monde à la fois proche du nôtre et futuriste dans certaines technologies, des robots dotés d’intelligences artificielles font la joie de nombreuses personnes. Il s’agit de Medabots, des machines qui peuvent accompagner les humains dans leur tâche de tous les jours, mais qui sont aussi utilisés lors de compétitions endiablées opposant divers propriétaires et leur compagnon dans des affrontements explosifs. Ces créations font maintenant partie intégrante de la vie des gens et l’unique moyen pour ces machines de fonctionner est le médaillon qui leur est implanté. C’est dans ce contexte que l’on fait la connaissance de Ikki Tenyrô, un garçon âgé de dix ans qui rêve d’avoir son propre Medabot. Son objectif est de devenir le nouveau champion des confrontations entre ces robots. Mais malheureusement pour lui, il n’a pas assez d’argent pour s’en payer un et il ne peut aussi compter sur ses parents qui refusent qu’il en possède un.
Malgré ces difficultés, Ikki parvient à réunir la somme nécessaire pour s’acheter un vieux modèle. Cet enfant trépigne d’impatience à l’idée de pouvoir bientôt se battre en compagnie de son nouveau partenaire même s’il aurait préféré avoir une version plus récente et puissante. Mais un problème subsiste étant donné qu’il n’a aucun médaillon sous la main pour le faire fonctionner. C’est par le plus heureux des hasards qu’il va finalement en trouver un près de la rivière et si cela peut paraître étrange, l’excitation de faire fonctionner son robot surpasse les questions qu’il pourrait se poser. Il ne perd pas une seule seconde et insère le médaillon dans son Medabot qu’il décide d’appeler Metabee. Tout semble fonctionner à merveille et la joie de Ikki est palpable, mais celle-ci va malheureusement être de courte durée. En effet, Metabee se comporte étrangement par rapport aux autres robots. Faisant totalement fi des ordres de son maître, il n’hésite pas un seul instant à n’en faire qu’à sa tête et surtout à se prélasser sans avoir la moindre envie d’obéir. C’est ainsi que va débuter le quotidien mouvementé de ce duo qui va avoir fort à faire pour se sortir des nombreux défis qui se dresseront sur leur route. Entre les autres combattants rêvant de devenir champion, le mystérieux gang qui cherche à s’emparer d’un maximum de médaillon et les secrets qui entourent les Medabots, il est évident que Ikki ne s’attendait pas à ça en obtenant Metabee. C’est une incroyable aventure qui se profile au loin et qui les mènera à lever le voile sur ces machines qui sont maintenant indispensables pour beaucoup de choses.
Voilà sommairement ce qui nous était proposé comme synopsis quand on se lançait pour la première fois dans cet anime. Et il faut comprendre une chose importante, au-delà des nombreuses qualités que je vais aborder juste après, c’est que ce titre s’est inscrit comme un indispensable pour beaucoup, car réussissant à trouver sa place parmi d’autres grands animes de l’époque. Pour ma part, il faisait partie de ces rendez-vous immanquables que j’avais gamin au même titre que Pokémon, Digimon, Shin-chan et tant d’autres animes de cette période finalement très riche pour la télévision dans ce domaine.
Une pépite d’animation
Quand je parle dans ce titre de pépite d’animation, ce n’est pas de manière sarcastique, exagérée ou bien sous couvert d’une certaine nostalgie. Je le reconnais que le chara-design des nombreux personnages humains de cette histoire sont assez “grossiers” et apporte quasiment un côté très enfantin ou parodique. Mais pourtant, cela n’est en rien représentatif du formidable travail qui fut fait au niveau de l’animation par le studio au fil des épisodes et qui fut, pour moi, l’une de ses plus belles qualités. Il suffit de voir certaines scènes de combat pour ressentir ce que je vais évoquer ici. En fait, les véritables stars ici sont les Medabots qui vont nous délivrer des combats particulièrement intenses. Et ce que je trouvais remarquable déjà à l’époque, c’est à quel point on sent qu’il s’agit de robots au sein de ce travail d’animation. Tout en offrant une incroyable fluidité dans les affrontements, on observe tout de même le côté très lourd de ces machines. Et cela donne un côté finalement très réaliste dans les mouvements qui jouent aussi sur le côté très articulé de ces guerriers d’acier. On en prend plein les yeux tellement on est emporté dans ces confrontations qui dépassent le cadre de la fiction pour y insuffler une dose de vérité dans cette interprétation des mouvements de ces personnages. Mais si je vous parle ici d’un aspect assez technique qui m’avait bluffé lors de ma première découverte, il est aussi important que je vous parle des autres qualités de ce titre.
En fait, nous sommes face à une histoire qui a tout pour plaire justement à un public jeune de par son humour, ses personnages et tout ce qui va s’articuler autour des Medabots. On va rire de bon cœur en compagnie de notre tandem principal et surtout on va aussi être agréablement surpris par tout le principe qui va régir les duels entre binômes. En effet, le gagnant de chaque rencontre a le droit d’emporter une pièce de l’armature du Medabot adverse. Une récompense très importante, car elle amène encore plus de possibilités au sein de l’arsenal comme on va pouvoir le voir à de multiples reprises pour nos héros. Cela ajoute aussi une dimension stratégique particulièrement réussie où chaque duel ne va pas se dérouler de la même manière que le précédent. Pour le gamin que j’étais, c’était juste un pur bonheur que de voir toutes les personnalisations possibles qu’il pouvait y avoir. Au même titre qu’un Gunpla que l’on monte soi-même, il y avait ce côté créatif qui venait autant influencer le parcours de notre héros que nous donner envie de voir les combinaisons possibles pour Metabee. Et même en dehors des affrontements et de cet aspect compétitif, le titre a su aussi se démarquer par un scénario aux multiples rebondissements qui va nous surprendre au vu de la tournure que vont prendre les événements. Mais surtout, on est face à la naissance de tandems pour lesquels on va avoir une forte sympathie et qui vont chacun avoir le droit à leur instant de gloire tout au long de ces deux saisons.
Il y a eu énormément d’animes pour moi à cette époque qui ont contribué à ma passion de la culture japonaise, populaire et de l’animation de manière plus générale. Medabots en fait clairement partie et j’ai toujours un certain élan de nostalgie en me remémorant tous ces bons souvenirs en compagnie de ces personnages attachants, drôles et pouvant aussi faire preuve de sérieux quand c’était nécessaire. Oui, aujourd’hui on retrouve des licences qui ont pu aussi jouer sur cette proposition, mais cette série a quelque chose d’unique. Un charme indéniable qui a permis à Metabee et Ikki de devenir des icônes marquantes de toute une période et qui ont laissé leur empreinte chez beaucoup de fans comme moi.
Medabots et ses nombreuses customisations
Oui, Medabots fait clairement partie pour moi de ces animes qui ont façonné ma jeunesse et qui m’ont surtout accompagné pendant toute une période de ma vie. Au même titre que Magical Dorémi ou bien Shin-chan, cette série fait partie de mes belles découvertes dans mon adolescence. En effet, il y a énormément d’éléments qui étaient aussi parfaitement pensés pour donner envie au gamin que j’étais d’avoir un de ces robots ou bien juste des produits dérivés à l’effigie de tous ces personnages que j’apprécie tant. Mais j’ai surtout vu en cette aventure un titre fabuleux dans la manière d’animer ces machines tout en créant un divertissement qui m’a permis de m’évader à chaque épisode. Il est le représentant d’une époque que je chéris beaucoup et qui a grandement contribué à faire de moi la personne que je suis actuellement. Un passionné qui ne voulait absolument pas rater chaque épisode et qui s’extasiait devant ces Medabots. La complicité qui se forfait entre Ikki et Metabee était aussi une vraie bouffée d’air frais et donnait juste envie de voir jusqu’où ils seraient capable d’aller tout en attendant avec impatience leurs nombreuses querelles hilarantes. Aujourd’hui, cette saga est malheureusement tombée dans l’oubli, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’a pas laissé son empreinte chez certains. Même si d’autres noms sont venus se rajouter entretemps, Medabots est un anime qui a totalement sa place dans ce coffre à trésor des animes qui s’enrichit chaque saison de nouvelles histoires tout en mettant aussi à l’honneur ces épopées d’antan.
Jusqu’ici, j’ai beaucoup parler d’animes qui étaient finalement assez “récents”. Pourtant, il y a énormément de séries qui ont rythmé mon existence et cela depuis que je suis gamin. Et j’avais vraiment à coeur de parler de Medabots pour débuter ce voyage dans le temps, car il est sûrement l’une des séries qui me revient le plus souvent en tête. J’espère en tout cas avoir su vous partager mon attachement pour ce titre et vous donnez envie de vous pencher dessus si jamais vous ne connaissiez pas. Et peut-être que cette chronique réveillera aussi de vieux souvenirs à certains. Peu importe les années qui passent, il ne faut pas oublier ces récits qui nous ont accompagné même si ce ne fut finalement qu’un petit instant. S’il faut apprécier les nouvelles péripéties qui arrivent chaque jour et forment notre actualité, il est aussi important de s’arrêter quelques instants et de jeter un petit coup d’oeil en arrière pour se remémorer avec tendresse de toutes ces épopées que l’on a pu découvrir. Et je peux vous dire que ce ne sera pas la dernière fois que l’on abordera une oeuvre qui commence à avoir de la bouteille. Il faut dire que si l’animation à encore un long chemin à nous faire découvrir, on peut déjà admirer tout ce qu’elle est parvenue à créer depuis tout ce temps. Medabots est le type de séries qui fait du bien et qui nous délivre un divertissement finalement simple, efficace et où l’on a juste envie d’être à la place de nos héros pour participer aussi à ces batailles endiablées.
N’hésitez pas à partager dans les commentaires votre propre avis, ressenti ainsi que vos souvenirs concernant Medabots. Trouvez-vous que cette série fait partie des grands noms ayant accompagné de nombreux spectateurs durant leur jeunesse ? Est-ce que vous trouvez que le titre a bien vieilli et donne encore un très bon résultat au niveau de son animation ? Auriez-vous aimé que la franchise continue et propose d’autres histoires à raconter à travers ses nombreux médias ? Avez-vous eu, vous aussi, l’envie d’avoir un de ces robots comme partenaire quand vous regardiez la série plus jeune ? Je reste à votre disposition pour échanger, discuter et débattre autour de ce sujet.