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Gamaran – Le tournoi ultime tome 1 : le guerrier sans égal

Parmi tous les styles que peut proposer le manga, il y en a un qui nous est particulièrement cher. Il s’agit des récits mettant en avant les arts martiaux et notamment à l’époque des samouraïs. Les œuvres de ce genre sont nombreuses et ont toujours su nous envoûter de par l’action qui s’y déroule et l’atmosphère unique de ces combats. Le titre dont on va vous parler aujourd’hui fait clairement partie de cette catégorie. Cela va même plus loin étant donné qu’il s’agit de la suite d’un shônen que l’on avait adoré. On parle bien sûr de Gamaran – Le tournoi ultime qui a rejoint récemment le catalogue de Kana. Alors que l’on se souvient encore très bien de la précédente série, on était curieux de voir comment ce spin-off allait s’en sortir au vu de l’héritage qui lui était laissé. Cette introduction sera parvenue à nous montrer une bonne partie des qualités de ce récit qui a tout pour nous faire passer une fantastique épopée. On espère donc que vous êtes prêts pour assister à une toute nouvelle compétition qui s’annonce sanglante.

Une compétition mortelle

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Une demoiselle qu’il ne faut pas énerver.

Gamaran Le tournoi ultime, imaginé par Yosuke Nakamaru, se déroulent deux ans après la fin du légendaire Grand Tournoi d’Unabara. C’est durant celui-ci que de nombreux combattants ont risqué leur vie afin de savoir qui était le plus fort d’entre eux. Beaucoup de guerriers sont parvenus à tirer leur épingle du jeu alors que leur nom retentit encore aujourd’hui dans tout le pays. Parmi eux se trouve Iori Sengoku qui est devenu le “guerrier sans égal”. Un titre qu’il a amplement mérité au vu de ses prouesses. Cependant, cela signifie aussi qu’il n’a plus aucun adversaire à la hauteur. Il se met donc à aller de région en région en espérant tomber sur quelqu’un qui parviendra à lui donner un challenge digne de ce nom. C’est alors qu’il arrive dans le fief d’Ômika qu’il va faire une rencontre qui va changer sa vie. Le seigneur des lieux souhaite ardemment faire de lui le maître instructeur de ses terres. Il dépêche donc la famille Ichinose de se rapprocher de lui pour l’inviter à accepter cette fonction. C’est alors Ran qui est chargée de l’escorter. Cette demoiselle accepte de par la renommée de cet homme qu’elle aimerait voir en plein action.

Elle qui désire plus que tout être reconnue pour ses talents à l’épée, elle doit finalement se cantonner à supporter le fait qu’elle ne soit qu’une femme. Pourtant, elle va avoir l’occasion de montrer ses talents à ce guerrier légendaire. Celui-ci va alors lui faire comprendre que peu importe que l’on soit un homme ou une femme, car seules les capacités priment durant une confrontation. C’est suite à cet entraînement Iori va recevoir la visite d’un inconnu. Celui-ci est venu jusqu’ici pour lui remettre une invitation de la part du shogunat Tokugawa. Le seigneur de ce pays souhaite le voir défendre son titre dans une toute nouvelle compétition. Pour cela, il devra se frotter à des adversaires triés sur le volet par le gouvernement. Tous les arts martiaux, qu’ils soient japonais ou étranger, seront réunis ici pour déterminer celui ou celle qui sera vraiment digne d’être qualifié de guerrier sans égal. Le nom trouvé à ces combattants n’est nul autre que les Cent Lames du shogunat. Face à une telle opportunité, Sengoku peut difficilement contenir son excitation et s’apprête à faire son entrée dans le Tournoi Ultime.

S’il y a bien une chose qui caractérise Gamaran – le tournoi ultime, ce sont bel bien ses affrontements. C’est ce qui fait toute la force de l’œuvre et qui constitue aussi toute l’intrigue de cette histoire. L’objectif premier de nos héros étant de montrer leur suprématie à travers leur art, on souhaite avant tout être ébloui par leurs prouesses martiales. Si ce premier volume sert avant tout de premier contact avec cet univers, cela ne l’empêche pas de nous livrer des échanges de coups laissant entrevoir tout son potentiel.

De l’action comme on aime

On l’a dit un peu plus tôt, mais ce qui fait tout le coeur de ce genre de récit provient de ces duels. En plus de son histoire, c’était ce qui apportait toute la force du premier Gamaran. Ici, il est normal que l’on ne soit pas au centre de gigantesques confrontations étant donné que l’on est dans le premier volume. On est avant tout dans un apprentissage de cet univers, des personnages et du but qu’ils vont devoir suivre. Malgré cela, on a quand même le droit à quelques passes d’armes qui dévoilent énormément d’éléments sur ce qui pourrait nous attendre dans nos prochaines excursions. Tout d’abord, Iori Sengoku nous est montré comme un personnage surpuissant. On peut l’observer lors de ces échauffements ou des rixes dans lesquelles il se retrouve. De ce fait, le lecteur a presque une image surhumaine de cet homme qui semble mériter son titre de guerrier ultime. Cela vaut même si on n’a pas lu la précédente oeuvre. On pourrait alors se demander quel serait l’intérêt de suivre un personnage qui n’a quasiment plus rien à prouver. C’est là qu’intervient le tournoi et le premier contact que l’on a avec un autre participant. En seulement quelques cases, toute notre vision se retrouve chamboulé par ce que l’on peut admirer.

Alors que l’on a pu être le témoin de ses compétences, on peut contempler notre protagoniste en train de lutter face à son adversaire. Cela permet de mettre son opposant sur un pied d’égalité et de nous montrer à quel point ce qui va suivre va être dantesque. Outre cela, la force de cette série provient aussi de sa diversité. En effet, la compétition que l’on s’apprête à suivre va autant être spectaculaire qu’une vitrine sur tous ces arts martiaux. Des combats qui opposeront des styles totalement différents et qui, en plus de nous dire quelle technique est la plus redoutable, oblige les participants à devoir s’adapter. Chaque rencontre réserve son lot de surprises et cela rend chaque duel à la fois grisant et imprévisible. On s’assoit alors pour admirer ce qui va suivre et l’on se met même à faire des petits paris sur le duelliste que l’on aimerait voir gagner. Il ne s’agit pas de dire celui que l’on préfère au niveau de sa personnalité ou de son chara-design, mais bel et bien de sa façon de combattre. Il suffit alors qu’on se laisse emporter par l’atmosphère qui commence peu à peu à s’installer au cours de ces chapitres pour oublier tout le reste. Le temps se suspend dans l’air alors tandis que l’on attend le coup qui décidera du vainqueur. Des passes d’armes qui parviennent à capter toute notre attention de par l’excellent travail qui est fait de la part de l’auteur en ce qui concerne la mise en scène et surtout la créativité de chaque face-à-face.

En conclusion, Gamaran – Le tournoi ultime affiche tous les atouts nécessaires pour offrir un voyage plaisant et surtout spectaculaire. De ce que l’on a pu découvrir entre ces pages, tout nous laisse croire que l’on va avoir des confrontations dignes de ce nom. Un petit voyage dans le temps qui nous rappelle toutes ses oeuvres que l’on a apprécié et où le destin de chaque personnage est décidé par sa seule force. Un univers que l’on a adoré retrouver et qui n’en est encore qu’à ses balbutiements.

Gamaran – Le tournoi ultime sait nous attirer

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Le guerrier sans égal est dans la place.

Si l’on devait qualifier Gamaran – Le tournoi ultime en deux mots ce serait prometteur et divertissant. Ces deux adjectifs représentent parfaitement ce premier pas dans cet univers qui est parvenu à nous enchanter rapidement. L’aura qui se dégage de chaque combattant, les duels que l’on peut contempler et l’ambiance qui entoure ce manga suffisent amplement à nous faire vivre une formidable expérience. Un tome introductif qui remplit à merveille son rôle en nous faisant rêver concernant les prochaines confrontations. Un énorme potentiel pour cette licence qui a su placer son décor et sa scène tandis que les acteurs nous offrent leurs premières répliques. Bien sûr, il est aussi normal de se demander s’il faut avoir lu Gamaran pour bien apprécier ce spin-off. La réponse est non, car on n’a pas forcément besoin de connaître tout de l’univers pour apprécier cette histoire. C’est surtout un plaisir que de pouvoir retrouver certains protagonistes que l’on a appris à apprécier et qui nous ont déjà tant marqué. Le mangaka sait comment construire des fondations solides pour ensuite laisser libre cours aux talents de ses personnages.

On recommande donc grandement ce titre qui nous laisse avec tout un tas de promesses. Si vous aimez les contes de samouraïs, que vous avez été bercé par ce style de manga ou que vous souhaitiez juste une lecture plaisante et spectaculaire alors Gamaran – Le tournoi Ultime est fait pour vous. Maintenant que l’on a terminé ce premier voyage, on est en droit de se poser plusieurs questions. Iori Sengoku va-t-il réussir à accomplir le but qu’il s’est fixé ? Finira-t-il par succomber sous les coups d’un opposant plus fort que lui ? Qui seront les autres compétiteurs ? Quels types d’armes feront leur apparition prochainement ? Quel rôle jouera Ran dans la suite de l’histoire ? On peut réfléchir à toutes ses interrogations, mais il y a une chose qui est sûre. Il s’agit du destin funeste qui attend ceux qui ne pourront triompher de leur adversaire.

N’hésitez pas à partager dans les commentaires votre propre avis ainsi que votre ressenti concernant ce premier volume de Gamaran – Le tournoi ultime. On est très curieux de connaître vos impressions sur ce titre qui a su attirer notre attention. Pensez-vous que notre épéiste trouvera un adversaire digne de ce nom ? Quels participants aimeriez-vous voir débarquer ? Qu’attendez-vous de cette compétition à l’avenir ? On a hâte de pouvoir discuter de cela avec vous et de débattre sur le sujet. 🙂

© Nakamaru Yosuke / Kodansha

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