Fullmetal Alchemist : nos 5 homonculus préférés
On s’est dit que comme c’est la période estivale et que les sorties mangas se font rares, on allait vous partager quelques chroniques un peu spéciales. Pour aujourd’hui, on avait envie de parler de l’une de nos licences préférées à travers notre format de 5 sélections. Il s’agit bien évidemment de Fullmetal Alchemist, édité chez Kurokawa, qui a grandement contribué à notre amour du manga. On a déjà eu l’occasion de parler de la saga à de multiples reprises, mais cela n’est jamais assez pour nous. On s’est donc dit que l’on allait combiner notre amour du titre avec notre intérêt pour les antagonistes. FMA compte de nombreux adversaires et il y a un groupe qui se démarque tout particulièrement. Il s’agit des homonculus, ces êtres artificiels, qui vont être le principal obstacle sur la route de nos héros. Cependant, il ne s’agit pas uniquement d’adversaires à abattre pour accomplir une quête. Chacun d’entre eux parvient à amener quelque chose de pertinent et surtout à avoir une écriture plus profonde qu’on ne pourrait l’imaginer. Voilà donc la sélection de nos 5 homonculus préférés et les raisons de leur présence ici. Il s’agit bien sûr d’une liste personnelle et l’on serait ravi de connaître la vôtre.
5 – Pride
Si l’on doit parler des homonculus que l’on a adoré dans Fullmetal Alchemist, on se devait de parler de Pride. S’il est loin d’être le préféré des fans, il y a quelque chose qui se dégage de lui qui nous interpelle. Bien évidemment, la vérité sur son identité est surprenante, mais c’est surtout ce qu’il représente qui rend ce dernier aussi fascinant. Il est l’orgueil incarné et de ce fait il est captivant de voir à quel point il le symbolise si bien. Toujours sûr de lui avec son regard hautain, on ressent cet agacement dès qu’on le voit. Il a beau être redoutable et particulièrement dangereux, il est avant tout un gamin qui se croit supérieur à tous les autres. C’est d’ailleurs ce qui rend son enveloppe charnelle aussi importante, car elle s’inscrit dans cette volonté de souligner cet instant de la vie où l’on peut facilement se sentir meilleur. De plus, la fin qu’il va connaître colle à ce funeste destin qui attend chaque homonculus qui se fait prendre à son propre jeu. Persuadé de gagner, il finit par être détruit de l’intérieur par ce qui le constituait. Une volonté qui s’est dressée contre lui pour le ramener à la réalité que personne n’est supérieur aux autres. Il suffit d’une poussière dans l’engrenage pour que celui-ci se bloque. Pride est le parfait exemple de l’homonculus qui se croyait le plus fort, mais qui a finalement fait face à la fierté propre à la nature humaine. Le serpent qui se mange la queue et qui le conduit finalement à sa perte.
4 – Envy
Il est vrai que Envy peut être énervant par rapport au caractère qu’il a. Jouant constamment à agacer son monde, il est pourtant l’un des homonculus les plus intéressants, car il est l’un de ceux qui souffre le plus de sa condition. Utilisant constamment sa faculté à se transformer pour se faire passer pour quelqu’un d’autre, il est en réalité constamment en train de cacher sa véritable nature. Il est sûrement le plus monstrueux de ses congénères par rapport à son identité et est désireux de revêtir ces aspects qui ne seront jamais vraiment à lui. S’il a aussi joué un grand rôle dans l’histoire, il est aussi l’un des personnages qui va montrer sa vraie nature dans les dernières minutes précédant sa chute. On se souviendra toujours de cet instant où il ne peut rien faire contre la rage d’un seul homme et qu’il finit par disparaître sous la forme d’une simple larve. Une représentation fascinante de l’embryon qui n’a jamais pu naître et vivre comme il l’aurait voulu. Le sourire énervant d’Envy finit par s’estomper pour laisser place à un être dont on a presque pitié, car son seul trésor était la jalousie qui l’animait à l’égard des autres. Il est la preuve du talent d’écriture de Hiromu Arakawa pour que même les ennemis détestables dévoilent une part de fragilité qui change notre regard sur eux. Envy continuera d’avoir cette image dans notre esprit et de rester un homonculus mémorable.
3 – Lust
Cette chère Lust, incarnation de la luxure, a fait tourner la tête de beaucoup de spectateurs et autres personnages de Fullmetal Alchemist. Si elle dégage un charisme formidable dès ses premières apparitions, on retient surtout un autre point la concernant. Si la majorité de ses comparses cherchaient à se rapprocher de l’être humain, elle était celle qui avait pratiquement réussi ça. Il suffit de la voir interagir à travers un fameux soldat pour que l’on ait presque l’impression d’oublier l’homonculus pour voir une femme tout à fait banale. Même dans son dernier combat, elle exprime ce rêve qu’elle espérait voir perdurer. Elle a beau obéir aux ordres et se montrer violente, elle arrive aussi à exprimer une certaine douceur et tristesse à travers plusieurs scènes. Peut-être bien l’un des ennemis pour lequel on a le plus de sympathie, car on aurait adoré la voir évoluer dans un autre environnement. Une tendresse qui montre à quel point on s’est attaché à ce personnage qui, comme la plupart des autres créations, est à la recherche de ce qui lui manque. On peut alors imaginer une vie où elle aurait pu être simplement cette femme qui s’épanouit en compagnie de ceux qui sont malheureusement ses ennemis. Un homonculus avec beaucoup de dignité et de prestance même quand sa dernière heure arrive.
2 – Greed
On a eu l’occasion de parler un long moment de Greed dans un article qui lui était dédié. Il est sans nul doute celui qui a le plus accepté son statut d’homonculus en se présentant lui-même comme l’incarnation de l’avarice. Ce qui est justement formidable avec ce personnage, c’est qu’il a choisi une voie qui lui est propre sans obéir aux ordres de son créateur. Son avidité s’étant autant aux hommes, ressources et autres bien matériels que sa propre destinée. Il veut être maître de sa vie, car elle lui appartient et à nul autre. C’est pour ça qu’il est presque impossible de détester Greed qui est sûrement celui qui s’est le plus rapproché de l’être humain par rapport à l’existence qu’il mène. En plus d’avoir un pouvoir très puissant et surtout un charisme fou, cet individu est aussi un leader qui arrive à unifier les gens sous ses ordres. Ce n’est plus une marionnette, mais bel et bien un maître qui construit sa propre route. Il va d’ailleurs marquer un tournant dans le combat mené par Ed et Alphonse contre les homonculus et leur permettre de grandir et d’évoluer. Bien évidemment, sa première disparition ne signera pas sa fin étant donné qu’il vivra à travers un autre hôte. Malgré tout, on ne peut oublier les dernières paroles qu’il a au moment de partir à l’égard de ses frères et sœurs. L’être artificiel ayant su braver l’autorité de son père pour se libérer de ses chaînes.
1 – Wrath
On termine cette sélection avec un homonculus qui peut vous surprendre, mais il s’agit de Wrath. Celui qui représente la colère nous a déjà grandement surpris à l’époque quand on a découvert son identité, mais aussi la puissance dont il pouvait faire preuve. Un guerrier redoutable et qui pourtant nous paraissait si sympathique au départ. On a donc encore plus de mal à le voir comme un ennemi surtout quand on comprend sa spécificité. Seul homonculus pouvant vieillir, il est condamné à voir son corps se flétrir et faiblir au fil des années. Une rage l’anime alors qu’il dissimule avec brio derrière son sourire et ses petites pitreries. Il est sûrement l’un des ennemis les plus redoutables de la série et pas uniquement en matière de force. Il est à la tête d’une véritable armée et a contribué à faire de véritables massacres. Incapable de se régénérer et ne pouvant compter que sur son talent et le pouvoir de son œil, il est réellement un être à part même au sein de sa fratrie de monstres. Ironie de la situation, il finira par disparaître de la main de celui dont la colère surpasse la sienne. Un individu qu’il a lui-même contribué à créer par rapport à ses actes et au terrible conflit auquel il a grandement participé. L’humain qui est devenu en partie homonculus nous est montré alors comme fier, mais aussi empli d’une certaine tristesse par rapport à sa condition.
On espère que cet article vous aura plu. Quels sont vos homonculus préférés ? 🙂