La revue d’un otaku spécial Akata – 03/06/2022
On vous propose aujourd’hui une nouvelle revue d’un otaku et on repart du côté de chez Akata pour un programme particulièrement prometteur à travers deux séries. On se tourne cette fois du côté du T4 de Goodnight World et du T2 de Les Affamés. Deux récits particulièrement difficiles par rapport aux thèmes abordés et qui vont un peu plus appuyer sur la violence de ces sujets.
Goodnight World T4
On se rapproche de la conclusion de cette histoire et là encore Uru Okabe nous montre tout son talent dans l’écriture de ses personnages. Ce quatrième volume de Goodnight World va grandement faire avancer l’intrigue, mais va surtout nous plonger une fois de plus dans la scission qui a eu lieu au sein de cette famille. Des liens brisés et où l’on comprend la raison de tout ce qui a bien pu se passer à l’origine de ces blessures.
On peut enfin mettre en lumière l’origine de toute cette rancune et ce qui est incroyable, c’est la manière dont chaque membre de la famille réagit face à ce souvenir du passé. Certains refusent d’accepter la réalité, d’autres projettent leur haine sur celui qu’il juge coupable de ce drame et d’autres se sentent brisés face à ces stigmates. C’est face à l’adversité que cette famille s’ouvre totalement à nous et rend cette lecture encore plus prenante.
Les Affamés T2
Après un premier tome qui nous avait grandement séduit, ce second volume vient renforcer le côté malsain du récit. Dans ce monde où il n’y a quasiment plus de survivants, on voit à quel point ce trio que l’on suit passe par de nombreuses interrogations. En assistant à l’évolution de cet enfant récupéré et qui grandit jusqu’à être pertinente pour le plan de notre zombie, on ouvre les yeux sur quelque chose de fort.
Notre mort-vivant a beau s’être décidé à accomplir son but, il ouvre les yeux sur ce que cela fait d’être père et la complexité d’élever un bambin. On assiste alors à des échanges terribles qui soulignent à quel point le chemin qu’il a choisi est à l’opposé de toute notion d’humanité. On assiste alors à un conflit interne très réussi tandis que l’on se demande ce que l’avenir va réserver à ce groupe alors que leur objectif n’a jamais été aussi chancelant.