5 jeux DS

Les diamants d’une console : 5 jeux DS

Vous le savez sûrement, mais le jeu vidéo fait partie de mes grandes passions. Sur le site, j’ai toujours eu envie d’en parler plus et c’est pour ça que je vous ai proposé depuis quelques temps des articles de fond sur divers sujets autour du paysage vidéoludique. Je me suis dit qu’il serait alors intéressant de transposer l’un de mes rendez-vous, mais pour ce domaine précis et voilà d’où est venu l’idée des “diamants d’une console”. Dans chaque article de ce type, je vous parlerais des petits bijoux, pas forcément connus, qui ont pu ponctuer le catalogue d’une console. Aujourd’hui, je me penche sur la DS qui m’a accompagné pendant des années chez moi ou bien en voyage. A travers celle-ci, on a pu en découvrir d’excellents jeux et certains n’ont pas eu l’aura escompté. On va donc s’attarder ici sur cinq perles que j’ai pu jouer. Évidemment, il s’agit d’une sélection personnelle et je serais ravi de connaître vos propres coups de cœur liés à cette console. Et il n’est pas impossible, si cela vous plaît, de vous proposer d’autres numéros propres à chaque console afin de s’attarder sur toujours plus d’œuvres. L’heure est donc venue de voir ce qui pouvait bien se cacher derrière cette console portable.

Radiant Historia

Radiant Historia

On commence cette sélection des petits diamants de la DS en s’attardant sur Radiant Historia. Voilà un jeu que j’ai découvert par hasard, comme bon nombre de titres de cette chronique, et qui a fini par me convaincre totalement. Nous voilà face à un RPG sous-estimé qui nous emmène sur le continent de Vainqueur où vont se confronter cinq nations. On va y découvrir une histoire passionnante au contact des nombreux personnages composant le récit et surtout un aspect géopolitique très prononcé. Concernant le gameplay, celui-ci est du tour par tout durant les combats et s’il y a des spécificités, l’ensemble reste assez convenu. Cependant, ce qui fait la plus grande force de Radiant Historia, en plus de son scénario, c’est bel et bien son principe de voyage dans le temps et d’univers parallèle. En effet, on va pouvoir jouer sur ces deux tableaux pour influencer deux lignes temporelles où chaque choix va avoir une incidence plus ou moins grande sur la suite. Si l’on est souvent attristé en voyant que dans certains jeux, les décisions n’ont pas forcément un si grand impact, ici c’est bien le cas. On réfléchit à ce que cela peut engendrer pour le futur des persos, mais aussi de l’équilibre entre les diverses forces. On se laisse totalement immerger par cet univers d’une grande richesse et surtout sur ces mécaniques de jeu qui rendent l’aventure encore plus palpitante. On a réellement le sentiment de contrôler ce qui se passe et l’on va chercher immanquablement ce qu’il faut faire pour réussir à décrocher la véritable fin de cette épopée. Voilà le genre de pépite que l’on n’attendait pas forcément et qui, une fois en main, nous dévoile tout son éclat. Atlus nous montre ici ses capacités à offrir un RPG qui propose des bases solides tout en parvenant à y insuffler cette petite touche d’originalité qui embellit l’expérience et qui est si propre au studio.


Project x Zone

Project x Zone - DS

Il est déjà arrivé dans le monde du jeu vidéo que l’on assiste à des crossovers improbables et jouant parfaitement sur le fan service. On peut par exemple citer Smash Bros qui en est un très bon exemple. Cependant, la DS a aussi eu le droit à un jeu tout particulier amenant des figures emblématiques du paysage vidéoludique à se croiser et à combattre ensemble. Il s’agit de Project x Zone qui a même eu le droit à deux épisodes. Si j’ai succombé à l’appel de ce jeu initialement par rapport à cette proposition totalement folle de voir Kiryu Kazuma lutter en compagnie de Dante ou bien Chris Redfield, j’ai très vite pu entrevoir ce qu’il y a derrière cette belle affiche. Se présentant comme un tactical-rpg où l’on enchaîne bon nombre de missions face à des ennemis bien connus de chaque licence présente, cette série de jeux affiche un gameplay loin d’être classique. En effet, il faut savoir composer de bons duos et surtout les renforcer de manière judicieuse pour faire face aux nombreux ennemis à venir. Une fois sur le terrain, il n’est pas seulement question de déplacer ses personnages et de leur demander d’attaquer. A chaque assaut, il faudra choisir les diverses techniques utilisées par des combinaisons simples de touches. Chaque attaque ayant ses spécificités, il faut savoir jongler habilement entre chaque pour réussir à faire des combos dévastateurs et ainsi infliger un maximum de dégâts. Un jeu qui se veut bien plus riche et complexe qu’il n’y paraît sans pour autant être compliqué à prendre en main. Cela donne une expérience assez unique en plus de nous délivrer des moments grandioses en compagnie de certains de nos personnages préférés du jeu vidéo. La réunion de ces grands héros et méchants peut aussi délivrer d’excellentes aventures comme ce fut le cas ici avec cette licence.


999: Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors

999 Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors

On s’attaque maintenant à un titre dont j’ai déjà pu parler sur les réseaux sociaux et qui a été aussi une véritable claque. Il s’agit de 999: Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors. Derrière ce très long titre se cache un visual novel captivant. Il est vrai que ce type de jeux est loin de séduire le grand public même si on a déjà pu connaître des licences qui s’en sont sorties comme ce fut le cas pour Phoenix Wright ou bien Danganronpa. Ici, nous jouons Junpei, un étudiant de 21 ans qui se retrouve dans un paquebot en compagnie de huit autres personnes. Ils s’avèrent que tous ont été enlevés par un mystérieux inconnu répondant au pseudonyme de “Zéro”. Il leur donne neuf heures pour trouver une porte affichant le numéro 9 sinon le navire finira par couler, emportant avec lui les malheureux participants. On va donc devoir mener l’enquête, fouiller, mais aussi interagir avec les autres personnages pour comprendre les raisons de tout ça et surtout pour échapper à ce funeste destin. Comprenant pas moins de six fins différentes, le jeu est justement pensé pour être rejoué du fait que certaines conclusions ne sont pas disponibles dès la première partie. Ce qui fait toute la force de cette aventure, c’est bel et bien son scénario qui va nous tenir en haleine tout au long de notre aventure. Sans oublier les choix que l’on devra faire et qui vont avoir une importance sur la suite du récit et sur le destin des protagonistes. On sent la tension qui monte au fur et à mesure de ce décompte qui se fait. Le joueur se retrouve totalement immergé dans cette course contre la montre qui pousse l’angoisse à son maximum tandis que l’on est constamment surpris par les rebondissements scénaristiques. Une perle qui mérite largement le coup d’œil.


Ghost Trick : Détective fantôme

Ghost Trick - DS

Alors là, on s’attaque à un autre titre qui a grandement marqué mon expérience sur la console de Nintendo. Il s’agit bien sûr de Ghost Trick : Détective fantôme qui va faire son retour à travers une nouvelle version de cet opus. On y incarne Sissel, un homme venant tout juste de mourir, que l’on va incarner sous sa forme fantomatique. Le joueur va alors pouvoir utiliser les pouvoirs liés à cet état pour résoudre de nombreux puzzles afin de lever le voile sur les raisons de la mort du protagoniste. Derrière son côté cartoonesque, le jeu faisait preuve d’une grande ingéniosité dans son écriture, mais aussi dans son gameplay. On était totalement emporté dans les divers tableaux que l’on allait suivre et où il fallait réfléchir au mieux pour arriver à nos fins. De même, le scénario est loin d’être aussi délirant qu’on pourrait le croire et fait preuve d’une grande créativité dans ses révélations et ses rebondissements. Un jeu qui, encore une fois, réussit habilement à utiliser les spécificités de la DS pour proposer une expérience qui sort de l’ordinaire. On s’amuse à tester tout ce qu’il est possible de faire et c’est à force d’essais que l’on finit par prendre conscience de tout ce que notre protagoniste est capable d’accomplir. Une aventure qui affichait aussi un chara-design fort sympathique autant dans l’illustration de ses personnages que dans les décors proposés. 


Elite Beat Agents

Elite Beat Agents - DS

On termine cette sélection des petites perles de la DS avec un jeu à la fois rythmé et bien drôle. Il s’agit de Elite Beat Agents qui a eu le droit à plusieurs épisodes. Ce titre nous met aux commandes de trois agents qui sont là pour venir en aide à ceux dans le besoin. Cependant, leur soutien se présente avant tout sous la forme de danse qui va rythmer les diverses missions que l’on va jouer. Et oui, ce titre est un jeu de rythme qui peut se montrer éprouvant au vu de la complexité de certains morceaux. Mais ce qui fait réellement le charme de cette aventure vidéoludique, c’est bel et bien son aspect totalement barré. En effet, prenant la forme d’une bande dessinée, on va aller d’objectif ridicule en ridicule pour un résultat savoureusement absurde. C’est justement le fait d’endosser totalement ce parti-pris loufoque qui rend cette expérience aussi mémorable et plaisante. On se laisse facilement avoir par le gameplay, les chorégraphies de nos trois personnages ainsi que par cet univers qui s’offre à nous. Le genre de jeu où l’on aiguise nos réflexes tout en gardant le sourire tout au long de notre partie. En plus de ça, l’utilisation du stylet était particulièrement pertinente pour ce type d’expérience. Un jeu idéal pour la console et qui fait partie de cette longue liste de jeux qui ne sont pas forcément les plus connus et qui pourtant sont captivants à découvrir. Une aventure barrée et mouvementée où l’on se laisse envahir par l’esprit de la danse dans l’espoir de sauver tous ces gens. Encore aujourd’hui, le souvenir de ce trio est encore bien frais dans ma mémoire et il est encore fort plaisant de se lancer dans une petite partie pour les retrouver. Un de ces petits plaisirs qui écrit l’histoire d’une console et marque le parcours d’un joueur.

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