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Les diamants d’une console : 5 jeux GameCube

En cet été, je me suis dit que c’était le moment parfait pour des articles plus légers tout en vous parlant de sujets captivants. C’est pourquoi je me suis dit que j’allais vous proposer aujourd’hui un nouveau numéro des “diamants d’une console”. Après avoir parlé de la DS et des jeux adaptés de mangas, je me suis tourné vers une console qui a grandement bercé mes jeunes années de joueur. Il s’agit tout bonnement de la GameCube qui a eu un catalogue de jeux absolument formidable même si son succès n’a pas forcément été au rendez-vous. Bien évidemment, outre les licences cultes de Nintendo, cette console a aussi été l’occasion de découvrir tout un tas de jeux fantastiques. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il risque fortement d’y avoir un second numéro spécialisé autour de celle-ci. De plus, cette petite sélection de cinq titres est personnelle et je serais très curieux de connaître votre propre liste des jeux qui vous ont marqué sur cette console. Et évidemment, j’ai essayé de ne pas choisir uniquement des licences connues afin de vous faire, peut-être, découvrir des titres fascinants.

Tales of Symphonia

Tales of Symphonia - gamecube

On commence très fort avec ce qui fut mon premier contact avec la saga Tales of. Il s’agit de Tales of Symphonia. Un opus qui fut, pour beaucoup, le début d’une grande passion pour cette licence et que dire sur ce jeu si ce n’est qu’il est fantastique à bien des égards. Je me rappelle encore quand j’ai découvert ce gameplay qui changeait drastiquement de ce que j’ai pu connaître à l’époque. Un système qui se voulait autant dynamique que bien conçu où on se laissait facilement séduire par ces combats marquants. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est bel et bien son scénario et sa galerie de personnages. C’est juste un pur plaisir que de voir ce groupe prendre forme, mais surtout lutter face à des ennemis tout aussi inoubliables. Lloyd, par exemple, est un héros qui va avoir un développement juste remarquable au fil de l’aventure. De même, on est face à un RPG qui va aussi aborder des thèmes très forts et toujours avec beaucoup d’ingéniosité dans l’écriture. Un opus qui peut clairement être une bonne porte d’entrée à ce que la saga propose et surtout qui est un excellent représentant de la qualité de celle-ci. En plus de ça, nous faisons face à une histoire qui prend énormément d’ampleur au fil des heures et qui va surtout être riche en rebondissements, surprises et scènes mémorables. Mais en plus de ça, le traitement que l’on peut admirer chez notre protagoniste est aussi valable pour l’ensemble du casting. Des combattants aguerris, mais qui ont chacun une histoire touchante et qui fait que l’on a envie de les suivre tout au long de cette grande épopée. Tales of Symphonia n’est pas uniquement un diamant de la GameCube, c’est aussi une pépite du JRPG qui vaut largement le coup d’œil. A découvrir si vous êtes amateurs d’aventure grandiose et que vous souhaitiez vous lancer dans la licence.


Baten Kaitos : Les Ailes éternelles et l’Océan perdu

Baten Kaitos

Pour la suite de cette sélection, je me suis dit que l’on allait rester dans le domaine du RPG. Mais même en traitant d’une autre œuvre du même genre, il est possible d’aborder ça d’une toute autre manière. C’est exactement le cas avec cette grande épopée qu’est Baten Kaitos : Les Ailes éternelles et l’Océan Perdu. Il est vrai que ce titre, en dehors des fans et connaisseurs, n’est pas le plus connu quand on parle de ce style de jeu vidéo. Pourtant, nous sommes face à un petit bijou de la GameCube. La première chose à souligner qui fait aussi toute la spécificité du jeu vient de son gameplay. En effet, les combats ne sont pas uniquement des affrontements où l’on choisit des commandes pour attaquer. Ici, tout se joue avec un système de cartes et de deck qui va servir à faire différentes actions et sorts pour vaincre ses adversaires. Un système ingénieux et suffisamment bien pensé pour que l’on se prenne facilement au jeu. Cela offre tout un tas de possibilités et de personnalisation au fur et à mesure de notre avancée dans l’histoire. En dehors de ça, nous faisons face à une histoire prenante et qui surtout va changer de ce que l’on pouvait connaître à l’époque en matière d’univers proposé. Prenant au sein d’une multitude d’îles flottantes, on va être projeté dans une quête importante mettant en avant des sujets intéressants et pouvant finalement résonner en nous sur des thèmes que l’on peut connaître. En plus de ça, on a aussi le droit à des personnages qui peuvent se montrer bien plus complexes qu’ils ne paraissent au premier abord. Une expérience vidéoludique qui se veut originale et surtout qui a encore très bien vieilli autant dans son gameplay que dans ce qui l’entoure. Ce fut en tout cas une remarquable surprise lors de mon aventure sur cette console.


Pokémon Colosseum

Pokémon Colosseum - gamecube

On enchaîne avec un titre qui a marqué une bonne partie de mon expérience de joueur sur la GameCube. Quand on parle de Pokémon, on pense très souvent à un schéma classique qui s’est souvent répété d’un épisode à l’autre sur les diverses consoles portables. Pourtant, la franchise va aussi nous offrir des expériences différentes au fil du temps comme ce fut le cas avec Pokémon Colosseum. Il fut le premier jeu Pokémon que j’ai testé sortant de la formule de base. Que dire sur ce titre si ce n’est qu’il reste encore l’un de mes coups de cœur dans toute la saga. Ce que j’aime par dessus tout avec cet opus, c’est justement que l’on est dans une aventure bien plus axée sur le scénario et une atmosphère bien plus sombre qu’à l’accoutumée. En plus de ça, notre protagoniste avait un charisme que j’appréciais énormément en plus d’avoir initialement deux pokémons que je rêvais d’avoir dans leur version d’origine : Mentali et Noctali. Un début plus que frappant du fait de cette équipe de base et qui va nous amener à lever le voile sur bien des mystères et surtout confronter notre personnage principal à son passé. J’étais vraiment happé par tout ce qui s’offrait à moi en matière d’histoire et d’utilisation de l’univers Pokémon pour en montrer une facette diamétralement différente de ce que l’on pouvait connaître. Si le gameplay n’était pas forcément original, on se laissait tout de même séduire par l’esprit de la licence nous incitant à former une équipe capable de faire face aux futurs défis. Nous ne sommes donc pas uniquement face à un bon jeu Pokémon, mais surtout face à un jeu qui nous montre que cette licence ne se limite pas uniquement à ce que l’on peut juste voir dans la série principale. Un univers d’une grande richesse et surtout capable de nous conter des histoires variées et prenantes.


Viewtiful Joe

Viewtiful Joe - gamecube

On enchaîne avec l’avant-dernier jeu de cette sélection et autant dire que ce fut l’un des titres dont je ne m’attendais pas du tout à apprécier autant l’expérience manette en main. Il s’agit bien sûr de Viewtiful Joe sur GameCube. Rien qu’à la couverture et aux premières heures de jeu, on se rend rapidement compte que l’on est face à une aventure rendant hommage aux super sentai. Totalement barré et coloré dans sa DA et son univers, ce jeu vidéo a été un pur plaisir au niveau du gameplay. Un beat them all qui va rapidement nous plonger dans cette ambiance si propre à cette série et où tout se passe sur scrolling horizontal. On sent alors rapidement aux pionniers du genre du beat them up des salles d’arcade qui ont pu marquer les plus anciens d’entre nous. Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’est que le jeu joue à fond sur ce délire qu’il nous offre en matière de trame scénaristique pour appuyer le gameplay. Se basant sur l’idée d’être dans un film, les diverses capacités spécifiques de Joe vont s’inspirer de ça pour être utiles en combat, mais aussi pour résoudre les énigmes. On pourra ainsi ralentir la pellicule pour éviter ou contrer des assauts, accélérer celle-ci pour être plus vif et rapide dans ses coups ou bien zoomer afin de concentrer ses attaques et frapper bien plus fort. Une idée ingénieuse qui ne sert pas uniquement à divertir le joueur, mais aussi à l’imprégner un peu plus de cet environnement cartoonesque et parodique. S’il y a bien sûr quelques défauts, cela n’est rien en comparaison de l’amusement que j’ai pu ressentir devant mon écran. Un petit ovni qui a su laisser son empreinte dans le catalogue de la console. Une épopée parfaite pour s’éclater et rire un bon coup.


Animal Crossing

Animal Crossing

On termine cette sélection des petits bijoux sur GameCubs avec un titre qui aujourd’hui est connu par le plus grand nombre. Il s’agit bien sûr d’Animal Crossing. Il faut savoir qu’à ce moment où le titre sort sur la console, c’est la première fois que l’on peut tester cette licence en Europe. Le tout premier épisode d’une série qui m’a profondément marqué. Je pourrais passer des heures à parler de cette expérience vidéoludique qui a sûrement été l’une de mes aventures les plus marquantes de cette période. Pourtant, Animal Crossing est un jeu où l’on vit simplement sa petite vie sans qu’il n’y ait réellement de fin. On prend son temps pour rembourser Tom Nook, agrandir la maison, faire connaissance avec les autres habitants et participer aux diverses animations propres à chaque période. C’est là qu’est toute la force de cette franchise. On est face à un jeu vidéo où l’on est totalement aspiré par ce qui se passe et où il y a constamment cette envie de continuer. Il y a toujours ce sentiment d’avoir quelque chose à faire et c’est ce qui fait que l’on est happé par ce village qui nous envoûte. On s’amuse à simplement rendre visite à nos voisins et à décorer notre maison avec les meubles que l’on aura trouvés. Nous sommes devant une aventure qui a parfaitement compris le sens du mot évasion et tranquillité. C’est justement parce que l’on est libre de faire ce que l’on veut comme activités que l’on va s’organiser, de manière logique, son petit emploi du temps et se connecter chaque jour pour voir ce que cette nouvelle journée peut offrir comme nouvelles petites péripéties. Un titre qui fait partie de ces jeux qui ont parfaitement compris que pour amuser les gens, il n’est pas forcément nécessaire d’une grande épopée, mais de simplement proposer un voyage dépaysant et pouvant donner le sourire en un clin d’oeil.

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