Theathrythm Final Bar Line

Mon musée du jeu vidéo : Theatrhythm Final Bar Line

Si vous me suivez sur les réseaux, vous avez sûrement su que j’avais fini récemment Theatrhythm Final Bar Line. Un jeu qui a marqué le début d’année, notamment chez les fans de Square Enix et de Final Fantasy. Ayant adoré les précédents opus, j’avais à cœur de me plonger dans cette nouvelle épopée musicale qui regorge de qualités. Je me suis donc dit que j’allais étendre “Mon musée du jeu vidéo” inauguré à travers quelques tweets, pour en faire un article plus complet sur chaque jeu que je termine. Il ne s’agira pas uniquement de vous parler de manière globale du titre, mais aussi de mon ressenti personnel et de ce qu’il a pu véhiculer en moi au fil des heures. Et quoi de mieux pour se lancer dans ce rendez-vous qu’une telle aventure qui m’aura autant provoqué pas mal de frustration, mais aussi de joie à chaque défi réalisé. Une expérience vidéoludique qui, au-delà d’être un amusement avant tout, nous montre à quel point cette saga culte a aussi été sublimée par des compositions inoubliables. Je vous invite donc dans la toute première aile de ce musée retraçant mon parcours au rythme des notes de ce jeu.

Un concert dont on est le chef

Theatrhythm Final Bar Line - tableauPour ceux qui ne connaissent pas la série des Theatrhythm, il s’agit de jeux musicaux mettant à l’honneur les diverses compositions de la franchise Final Fantasy. Après bien des années, on a enfin pu avoir un nouvel opus avec Final Bar Line et nous étions beaucoup à avoir hâte de nous plonger dans cette nouvelle épopée. Ce qui est d’abord intéressant à noter, au niveau du gameplay, c’est de voir que le studio a parfaitement su rendre les parties accessibles sans avoir besoin du stylet que l’on pouvait avoir dans les épisodes sur DS. Ainsi, même si cela peut dérouter au début, il est très facile de s’en sortir avec juste la manette dans les mains face aux notes que l’on doit appuyer. D’ailleurs, il est important de souligner les divers éléments de personnalisation permettant autant de faciliter les enchaînements et points pour les joueurs novices ou bien complexifier l’ensemble du jeu pour les vétérans. Dans un sens, il est très rapide de prendre le pli et ainsi se lancer dans des morceaux toujours plus imposants ou complexes. En parlant de ça, le titre de base se veut particulièrement riche en musiques même si on notera l’absence de certains classiques qui ne sont disponibles que dans les contenus supplémentaires. Malgré tout, on a largement de quoi faire avec toutes les pistes liées à chaque opus de la licence et même les spin-offs et autres dérivés. Un contenu plus que satisfaisant et qui va être encore agrandi avec toute la partie RPG de cette aventure. 

Car oui, même s’il s’agit d’un jeu musical, il y a aussi une grande part de stratégie en fonction des personnages composant notre équipe, leurs compétences, rôles ainsi que l’invocation choisie. Cela donne d’innombrables combinaisons à tester et qui ne seront pas de trop pour accomplir toutes les quêtes du jeu. Un gameplay simple et efficace pour un contenu absolument gargantuesque. Concernant mon ressenti global, nous avons là un excellent opus et qui a parfaitement su trouver un bon compromis pour intéresser autant les joueurs de la première heure que les nouveaux venus. Mais qu’en est-il de ce que j’ai pu ressentir personnellement au fil des heures ? Il faut tout d’abord comprendre que j’ai un rapport très particulier avec la musique dans la saga Final Fantasy. S’il est vrai que dans mes premières découvertes de la licence, je me concentrais avant tout sur l’histoire et le gameplay, c’est au fur et à mesure de mes parties et des années que j’ai réellement tendu l’oreille. J’ai alors pu ouvrir les yeux sur le rôle que pouvaient jouer ces notes qui viennent sublimer une épopée déjà magistrale. C’est ainsi que j’ai pu comprendre que cette saga n’est pas uniquement grande par son écriture, mais aussi par cette importance de la musique qui a donné vie à des morceaux devenus cultes aujourd’hui. Avec Final Bar Line, j’ai pu redécouvrir tous ces opus qui m’ont tant marqué et uniquement à travers les multiples compositions qui ont rythmé ma découverte de ces épopées. Une expérience unique et qui montre la force de ces notes qui arrivent, en seulement quelques secondes, à raviver des souvenirs et à revivre comme si on y était tous ces voyages inoubliables.

S’il est vrai que le gameplay et le contenu de Theatrhythm Final Bar Line sont des points forts remarquables, cette aventure a surtout eu un rôle tout particulier à mes yeux. Une épopée qui ne se veut pas uniquement plaisante à jouer, mais qui est aussi une formidable rétrospective d’une saga qui m’accompagne depuis que je suis gamin. Si le contenu des DLC vient amener d’autres licences de Square Enix, c’est bel et bien Final Fantasy qui se présente à nous initialement. On vogue alors de musique en musique en ressassant tant de souvenirs et en se laissant embarquer par ces sons qui enchantent chaque minute que l’on passe manette en main.

Un voyage éternel à travers la musique

Mis à part le fait de parler du gameplay et du contenu, il est surtout important pour moi de vous parler de comment j’ai perçu cette virée dans Theatrhythm Final Bar Line. Comme je l’ai dit un peu plus haut, j’ai une incroyable passion pour Final Fantasy et même pour la grande partie des jeux imaginés par Square Enix, que ce soit avant ou après la fusion des deux entités. Des épopées qui m’ont profondément construit en tant que joueur et amoureux du JRPG. Voilà pourquoi l’idée de me replonger dans tous ces opus au travers de la musique est juste un bonheur pour moi avant même que j’ai la manette dans les mains. Bien sûr, il y a des compositions qui me touchent plus que d’autres, mais chacune d’entre elle apporte quelque chose d’important à ce que l’on vit une fois immergé dans la partie. Que ce soit dans le jeu d’origine ou bien dans ce spin-off, chaque son vient façonner l’âme de ces épisodes. On a beau ne pas jouer directement à ces derniers, on est pourtant en train de revivre directement tout ce que l’on a pu connaître par le passé en parcourant ces divers mondes vidéoludiques. Et même si on ne les a jamais fait, ce jeu a la faculté de nous transmettre tout ce qui est lié aux moments auxquels ces créations musicales sont jouées. Ainsi, sans même être témoin de la scène, on va voguer d’une émotion à l’autre. On se déchaîne quand les musiques de combats démarrent et l’on sent avoir vécu une grande histoire quand on arrive aux génériques de fin de chaque opus. 

Pour ma part, à chaque fois que je lançais des morceaux comme “You’re not alone”, “Suteki Da Ne” ou bien “One-Winged Angel”, je ne pouvais m’empêcher d’avoir des frissons. A travers ce jeu, on nous montre l’impact que peut avoir la musique sur nous y compris dans le milieu vidéoludique. Il s’agit d’un élément essentiel de l’expérience vécue et qui peut véhiculer tellement de sentiments, d’histoires ou de messages. Voilà pourquoi, en dehors de l’aspect purement divertissant du titre, Final Bar Line est un magnifique hommage à tous ces artistes qui ont émerveillé nos oreilles. Nobuo Uematsu, Yoko Shimomura, Soken et tant d’autres ont été de grands acteurs de ce que Final Fantasy est devenu à travers leurs créations. Des morceaux qui dépassent les frontières de l’épopée en elle-même pour nous faire rêver à tout instant. Il est vrai que j’ai pu rager à de nombreuses reprises durant mon immersion dans le jeu du fait de certaines quêtes compliquées ou de morceaux un peu plus stressants, mais finalement, cela n’est en rien en comparaison du bonheur que j’ai pu avoir au fil de mon avancée. Je dirais même que ces obstacles ont rendu ce périple encore plus fabuleux, car cela m’a forcé à me dépasser et à apprécier un peu plus toutes ces histoires qui nous sont racontées ici au fil de ces notes qui défilent. En plus de toucher à une licence de coeur, Theathrythm sera parvenue à créer sa propre épopée inoubliable qui m’aura poussé à aller au bout de toutes ses quêtes et à décrocher le platine. Une expérience qui m’aura pris énormément d’heures et où pourtant je n’ai jamais ressenti le moindre ennui ou sentiment de lassitude.

Theatrhythm Final Bar Line ne fut donc pas uniquement un jeu parmi tant d’autres pour moi. En plus d’être un opus que j’attendais énormément depuis son annonce, il s’agit surtout d’une plongée dans tous ces souvenirs que j’ai pu créer au fil de mon odyssée Final Fantasy. Une fois la manette en main, je me prends au rôle de chef d’orchestre, mais aussi celui de spectateur qui écoute avec attention toutes ces notes formant des musiques qui resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Une virée à travers les années et les musiques qui nous montre à quel point ces compositions font partie intégrante de l’expérience du joueur. 

L’hommage de Theatrhythm Final Bar Line

Quand j’ai imaginé ce rendez-vous de “Mon musée du jeu vidéo”, j’avais à l’idée de mettre à l’honneur toutes ces aventures qui ponctuent mon quotidien et qui laissent leur empreinte d’une façon ou d’une autre sur moi. Cela peut être à travers des récits grandioses, un sentiment d’évasion ou tout simplement un divertissement efficace. La grandeur d’un jeu ne se limite pas uniquement à un élément précis, mais à une myriade de détails qui forment un tout. Mais plus important encore, c’est ce qu’il arrive à insuffler chez le joueur comme émotions qui peut transformer une expérience vidéoludique en un souvenir indélébile. C’est ce que j’ai pu ressentir avec ce Theatrhythm Final Bar Line qui, en plus de toucher la corde sensible du fan qui est en moi, a su mettre à l’honneur toute une partie de cette industrie pour en faire un voyage qui nous enchante. Il est vrai que si notre attention se concentre avant tout sur les notes qui défilent plutôt que sur ceux qui se passent en arrière-plan, cela n’est pas grave. En effet, nous sommes face à un jeu vidéo qui n’a pas besoin que l’on se focalise sur l’avancée de nos héros. Tandis que notre regard suit au mieux cette déferlante de touches à appuyer, ce sont nos oreilles qui nous transmettent le cœur de cette épopée. Des histoires qui s’écrivent non pas par des dialogues, mais par des sons qui vont instinctivement nous faire visualiser dans notre esprit tous ces souvenirs que l’on garde enfoui en nous.

Si dans cette chronique je parle un tant soit peu du gameplay ou de ce qui compose l’expérience vécue manette en main, mon objectif ici n’est pas de faire un test complet de Theatrhythm Final Bar Line. Au même titre qu’un guide vous transmettant l’histoire derrière chaque toile, j’avais à cœur de vous partager mon ressenti sur toutes ces œuvres d’art qui forment ce musée que l’on peut tous avoir en nous. Un lieu où l’on aime se perdre pour raviver des souvenirs en revoyant quelques visuels ou bien dont on savoure les dernières acquisitions formées par nos récentes escapades vidéoludiques. Il aura occupé une bonne partie de ces derniers jours, Final Bar Line est un titre qui continuera aussi de vivre par la suite, que ce soit autant par son contenu supplémentaire que par ce qu’il a laissé en moi. Au fur et à mesure que je progressais dans les divers épisodes de la saga retranscrit en musique, j’ai pu admirer une formidable ode à ces chefs-d’œuvre que l’on peut apprécier à tout moment. Il suffit juste de tendre l’oreille afin de s’ouvrir les portes vers des univers encore plus riches et fantastiques. Même en étant pas un joueur invétéré de tout ce qui est jeux de rythme, j’ai tout de même pu passer des heures fabuleuses à fixer cet écran où chaque son venait me transporter dans cette légendaire odyssée qu’est la saga Final Fantasy. J’espère en tout cas que cette chronique vous a plu et je serais curieux de savoir si vous souhaitez que je prolonge ce rendez-vous à travers d’autres titres à venir.

N’hésitez pas à partager dans les commentaires votre propre avis ainsi que votre ressenti concernant Theatrhythm Final Bar Line. Etes-vous parvenus à aller au bout de chaque défi du jeu ? Quelles sont vos compositions préférées dans toute la licence ? Trouvez-vous que l’on tient là une expérience vidéoludique aussi fun que remarquable dans cet hommage aux grandes compositions de cette franchise ? Etes-vous bloqué à un endroit particulier dans l’une des quêtes ? Quel est l’opus de la franchise qui vous a le plus marqué dans votre découverte de la licence ? Je reste à votre disposition pour échanger, discuter et débattre autour de cette aile du musée qui vient de se conclure.

Theatrhythm Final Bar Line - musée

4 Comments

  • Nana Coubo dit :

    Pfiou ! Sacrée article ! Quand tu précise ton souhait de mettre en avant ton ressenti vis-à-vis de ce jeu, je me suis dit « ça c’est le type d’article que j’adore ». Pas besoin d’en faire un article type test, il en a nullement besoin et il y en a suffisamment beaucoup. Le ressenti est même mieux afin de comprendre la personne qui le partage mais également de s’y retrouver ce qui est mon cas. Tu as réussi à faire penser à moi-même qui découvre pour la première fois le tout premier Thearhythm et avec Bar Line, la recette a été une fois de plus efficace. J’en ai également fait un article, si ça t’intéresse d’ailleurs (je met le lien en cas où : https://nanacoubo.wordpress.com/2023/05/12/theatrhythm-final-bar-line-le-retour-du-fan-service-rythmique/ ).

    La première fois chose qui m’a donné envie d’y jouer à ce jeu, c’est d’entendre les musiques qui ont participé à ma vie et qui continuent encore. Rejouer The Red Wings, Home Sweet Home, Fighting with Seymour etc… mon dieu, c’est toujours un gros plaisir. Et le fait d’inclure les autres autres jeux made in Square-Enix, c’est quand même une bonne idée et depuis que j’ai découvert Chrono Trigger, j’ai pas du tout hésité à télécharger toute la bande son (sauf la deuxième, je ne l’ai pas encore fait et je devrais vu qu’il y a le thème de Frog !)

    Je n’ai pas encore fini le jeu, j’ai même fait une pause. J’ai le temps aha !
    Ma composition préférée de la saga est le thème de Terra ;). J’en ai écrit un article sur mon ressenti vis-à-vis de ce thème.

    Encore merci pour cet article qui fait chaud au cœur à la grande fan de FF que je suis !

    • EspritOtaku dit :

      Merci énormément pour tous tes mots Nana et oui, j’ai vraiment voulu m’attarder avant tout sur mon ressenti et c’est d’ailleurs pour ça que j’avais envie d’exprimer ça à travers la métaphore du musée où il est souvent question de ressenti personnel avant tout.
      J’irais lire avec joie ta chronique !
      Connaissant depuis son lancement la saga, je savais à quoi m’attendre et c’est justement le fait de savoir que j’allais me replonger avec joie dans toutes ces grandes compositions qui m’a fait foncer.
      Et oui, c’est une excellente chose d’avoir étendu le jeu, au fil des DLC, avec les autres sagas du studio, car elles sont tout aussi intéressantes sur le plan musical.
      Tu as bien raison, savoure et prends le temps qui te faudra surtout ^^
      Pour ma part, j’ai un gros coup de coeur pour les compositions du X, XV, IX et VII, mais après je trouve mon bonheur dans quasiment chaque épisode.

      Encore un immense merci à toi !

      • Nana Coubo dit :

        C’est une excellente idée que tu as eu. On sent plus le côté personnel et passionné et c’est justement ce type d’article que je veux lire. Ce qui est drôle, c’est que c’est un petit reproche que je peux me faire lorsque j’écris un article sur une œuvre. Par exemple, mes articles sur mes relectures de Bleach et Yu-Gi-Oh, je mets vraiment en avant mon ressenti, ce qui m’a fait vibrer plutôt que de sortir en permanence « c’est méticuleusement bien écrit » ou encore « purée la compo de cette planche » même s’il m’arrive de le faire. Mais je me dis que je peux faire mieux des choses comme ça. C’est aussi ma fâcheuse tendance et de me comparer aux autres que je trouve plus qualitatifs par rapports aux miens (tu la sens l’assurance que j’ai en moi ? XD). Mais j’ai cette partie de moi-même qui me dit « tu t’en balec, meuf ! Fais comme tu le souhaite ! ».

        N’hésite pas du tout à me dire ce que tu en pense !
        Après, je ne te cache pas que le côté DLC me plait pas trop. J’aurais préféré qu’on les débloque comme à l’ancienne dans les jeux de combats mais bon, aujourd’hui, il faut acheter des jeux non finis et des DLC pour prolonger l’expérience :/.
        On a tous nos petits chouchous et comme tu le dis, notre bonheur, on le retrouve dans quasiment tous !

        Mais avec plaisir voyons !

  • Nana Coubo dit :

    C’est une excellente idée que tu as eu. On sent plus le côté personnel et passionné et c’est justement ce type d’article que je veux lire. Ce qui est drôle, c’est que c’est un petit reproche que je peux me faire lorsque j’écris un article sur une œuvre. Par exemple, mes articles sur mes relectures de Bleach et Yu-Gi-Oh, je mets vraiment en avant mon ressenti, ce qui m’a fait vibrer plutôt que de sortir en permanence « c’est méticuleusement bien écrit » ou encore « purée la compo de cette planche » même s’il m’arrive de le faire. Mais je me dis que je peux faire mieux des choses comme ça. C’est aussi ma fâcheuse tendance et de me comparer aux autres que je trouve plus qualitatifs par rapports aux miens (tu la sens l’assurance que j’ai en moi ? XD). Mais j’ai cette partie de moi-même qui me dit « tu t’en balec, meuf ! Fais comme tu le souhaite ! ».

    N’hésite pas du tout à me dire ce que tu en pense !
    Après, je ne te cache pas que le côté DLC me plait pas trop. J’aurais préféré qu’on les débloque comme à l’ancienne dans les jeux de combats mais bon, aujourd’hui, il faut acheter des jeux non finis et des DLC pour prolonger l’expérience :/.
    On a tous nos petits chouchous et comme tu le dis, notre bonheur, on le retrouve dans quasiment tous !

    Mais avec plaisir voyons !

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