The Last Remnant

Ma collection RPG #10 : The Last Remnant

Une nouvelle année a débuté et il est grand temps de vous inviter une fois de plus au sein de ma collection RPG. Jusqu’à présent, j’ai parlé de beaucoup de titres qui ont marqué le paysage vidéoludique ou ont su se hisser très haut dans le cœur des joueurs. Mais aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’un titre qui est très loin d’avoir fait l’unanimité et que pourtant j’ai adoré. Il s’agit de The Last Remnant développé par Square Enix et qui a même eu le droit à une édition remastered pour fêter les dix ans du jeu. Alors sur le papier, tout était là pour m’accrocher et me donner envie de me plonger dans ce récit quand j’ai vu le jeu pour la première fois. J’ai vu ensuite les retours qu’il y a eu et j’avoue que cela a un peu repoussé mon intérêt sans pour autant l’éteindre totalement. Et finalement, c’est en tombant dessus en magasin un beau jour que j’ai décidé de franchir le pas. C’est alors que j’ai pu découvrir une aventure incroyable, un univers fascinant et un gameplay loin d’être facile à prendre en main. Préparez-vous pour que je vous parle des souvenirs que j’ai de ce jeu et de ce qui l’a amené à être au sein de ma collection.

Une expérience surprenante

Comme j’ai pu l’évoquer en introduction, The Last Remnant n’a malheureusement pas eu le succès escompté lors de sa sortie sur PC et XBOX 360. Pourtant, je me rappelle encore quand j’ai vu pour la première fois le trailer du jeu. J’avais l’impression d’être devant une sacrée épopée fantastique mêlant géopolitique, batailles à grandes échelles et pas mal de mystères. Et si j’ai retardé mon achat comme cité auparavant, le jour où j’ai finalement sauté le pas, j’ai pu découvrir une expérience assez unique en son genre. Dès les premières minutes, j’étais séduit par les graphismes du titre tout en assistant à cette grosse confrontation entre armées. C’est d’ailleurs à cette occasion que l’on voit un bout du gameplay sans pour autant comprendre réellement de quoi il en retourne. Mais rien que dans la mise en scène, The Last Remnant arrivait à donner un cachet bien particulier à ces confrontations entre unités. On pourrait alors croire que l’expérience tire plus du côté du tactical que du RPG classique, mais même là c’est assez spécifique, mais j’y reviendrais un peu plus tard. En fait, ce qui m’a tout de suite conquis en jouant à ce jeu, c’est l’univers qui m’était proposé. En seulement quelques heures, j’avais le sentiment d’être au sein d’un monde qui regorgeait de choses à me raconter. Que ce soient les divers royaumes que l’on va visiter, le mystère autour de notre protagoniste et de la disparition de sa sœur, les armes antiques utilisées ou les pouvoirs utilisés, il y a tant à découvrir.

D’ailleurs, bon nombre des personnages que l’on peut recruter ont une place importante dans le lore et l’on peut facilement se prendre au jeu de décortiquer chaque élément venant apporter de nouvelles informations pour notre compréhension globale de cet univers. De plus, il faut reconnaître que les multiples personnages qui vont ponctuer le récit, qu’ils soient alliés ou ennemis, dégagent quelque chose de remarquable. Leur charisme se ressent quasiment tout de suite et on a alors envie de voir ce qu’ils peuvent donner sur le champ de bataille. Si cette immersion fut sans nul doute l’un de mes principaux attraits pour cette œuvre, il est aussi important que je m’attarde sur le gameplay qui est bien plus subtil qu’il n’y paraît. Comme expliqué un peu plus haut, nous ne combattons pas juste avec un groupe de quelques personnages. En réalité, il faut constituer plusieurs unités regroupant plusieurs combattants et qui vont alors combattre de manière automatique. On pourrait se dire qu’il n’y a alors pas vraiment de complexité. Mais pourtant, il est impossible d’influencer les actions des guerriers en fonction des ordres donnés comme se concentrer sur les soins ou bien donner tout ce qu’ils ont. Cette approche n’est pas anodine, car le jeu veut vraiment nous mettre dans la peau d’un commandant et non d’un joueur. On lance des ordres et c’est l’unité en question qui doit s’adapter en fonction des compétences de chacun. Cela donne un côté très grisant à chaque affrontement surtout que là, l’expérience n’existe pas réellement. C’est à la fin de chaque combat que l’on peut voir nos personnages gagner des points dans certaines stats en fonction de ce qui s’est passé. Pareil pour l’apprentissage ou l’évolution des techniques qui peut avoir lieu en plein milieu d’un affrontement. Cela rappelle ce qui a pu être fait autour de sagas comme Romancing Saga.

Finalement, j’ai été totalement emporté par cette épopée qui, en plus d’avoir un scénario captivant, propose une expérience assez unique en nous mettant aux commandes de petites troupes où la complémentarité des membres est essentielle. Et même l’échec n’en reste pas tant frustrant, car cela nous donne surtout le sentiment qu’il y a d’autres compositions à tester et de meilleures ordres à donner pour sortir victorieux. Une aventure qui nous pousse à la réflexion alors que l’on pourrait croire initialement que tout ça est un joyeux bordel. C’est justement en réussissant à passer ces premières heures et à s’habituer au gameplay que celui-ci peut clairement devenir addictif. On a alors qu’une envie qui est d’améliorer notre petite armée en recrutant ou en améliorant chacun pour réussir à surmonter chaque défi.

The Last Remnant - héros

The Last Remnant avait tant à offrir

Il y a ces jeux qui ne sont pas forcément les plus connus ou bien les plus appréciés, mais qui sont pourtant de vrais coups de cœur pour certains. Cela montre à quel point nous pouvons tous vivre une expérience différente une fois la manette en main. C’est exactement ce qu’il s’est passé pour moi avec The Last Remnant. Un titre qui, pour moi, a su parfaitement partager sa magie. Je me souviens encore avoir passé des heures sur la map à aller de lieu en lieu pour ne rien louper et chercher les meilleurs compagnons possibles. Et même une fois le gameplay bien assimilé, je me suis surpris à passer un temps fou pour constituer les meilleures unités qui soient pour qu’ensuite chaque combat soit un vrai régal. Pour moi, cette expérience a été grisante de bout en bout, car je n’ai jamais senti l’ennui m’envahir alors que je peux comprendre que certains se soient retrouvés beaucoup plus sceptiques face à tout ça. C’est un ressenti personnel, mais qui me permet de savourer pleinement chaque nouvelle run que je fais sur ce jeu. D’ailleurs, il fait partie de cette catégorie de titres que je relance avec grand plaisir tant l’immersion fonctionne parfaitement sur moi. Je prends toujours une belle claque au fur et à mesure que j’avance dans le récit et que je découvre les tenants et aboutissants de cette intrigue.

The Last Remnant est loin d’être parfait et n’a pas su plaire à beaucoup, mais pour moi il reste un jeu de cœur. Une épopée qui m’aura fait voyager pendant de longues sessions pour enfin lever le voile sur les mystères de ce monde. Il fait partie de ces pépites personnelles que je chéris. Voilà pourquoi j’avais vraiment envie d’aborder son cas aujourd’hui et j’espère que vous aurez apprécié cette petite chronique. Nous avons tous des aventures vidéoludiques de ce style qui nous tiennent à cœur ou qui ont marqué un moment de notre vie. Et je serais très curieux de connaître vos propres jeux rentrant dans cette catégorie. N’hésitez pas à me les dire dans les commentaires ainsi qu’à m’indiquer si vous appréciez toujours autant cette chronique. Je reste à votre disposition pour échanger, discuter et débattre autour de ce sujet.

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