Carnet de voyage d’un otaku spécial Glénat chapitre 1
Il n’y a pas à dire, les lectures se font de plus en plus nombreuses au fil des semaines. On s’est donc dit que l’occasion serait parfaite pour vous proposer de nouveaux chapitres de notre carnet de voyage d’un otaku et aujourd’hui on va s’attarder sur les dernières sorties de chez Glénat. L’éditeur n’a eu de cesse de nous proposer des licences aussi prometteuses que captivantes et ce ne sont pas les cinq tomes du jour qui vont nous dire le contraire. En effet, on est parti pour aborder un panel de cinq séries qui ont vu leur suite apparaître il y a seulement quelques jours. Des aventures uniques et pour la plupart originales où chaque nouvel acte fut absolument fascinant à découvrir. Entre le royaume de la science qui prend son envol, les aléas d’un cuisinier, les péripéties de deux jeunes félins, un labyrinthe angoissant et la naissance d’un nouveau clan, on n’a clairement pas eu le temps de s’ennuyer. C’est aussi cette diversité qui rend notre immersion dans l’univers manga aussi palpitante et nous permet de rêver au contact de toutes ces histoires. Il est donc grand temps de voir ce qui fut marquant au sein de toutes ces lectures.
Dr. Stone tome 12
Dr. Stone, scénarisé par Riichiro Inagaki et dessiné par Boichi, nous avait laissés alors que Senku et ses compagnons avaient enfin pu poser les fondations du royaume de la science. Après le conflit qui avait éclaté entre lui et Tsukasa, la victoire était finalement revenu à celui qui prônait l’avancée technologique plutôt que la puissance. Après plusieurs péripéties, notre petit génie avait enfin pu établir un nouveau plan d’attaque afin d’étendre leur territoire et surtout pour essayer de trouver la cause du phénomène de pétrification. C’est au cours d’une petite virée en mer que son groupe va capter un signal pour le moins suspect d’un certain “why-man”. Ils soupçonnent rapidement ce dernier d’être le cerveau derrière toute cette catastrophe. Le fait d’être entré en contact avec cet individu potentiellement dangereux s’avère être une épée à double tranchant. D’un côté, cela leur donne une piste pour pouvoir annihiler le processus ayant gelé toute la planète. De l’autre, ils venaient juste d’être repéré par celui qui pourrait bien être leur plus grand adversaire. Le temps était donc compté chez les deux camps qui devaient absolument trouver où se trouve l’autre en premier. L’ensemble des habitants du royaume de la science furent donc réquisitionnés pour entamer un projet de grande envergure. Fini les simples radeaux ou barques pour voguer par-delà les mers. L’heure de construire un immense navire était venue et cela allait être sûrement la plus grande création de Senku depuis son réveil. Tout le savoir-faire de la population est requis pour pouvoir entamer ce nouveau chapitre de la renaissance de l’Humanité. Cependant, il se pourrait bien que pour réaliser leur objectif, il sera nécessaire de faire un détour par une île au trésor où reposerait une substance providentielle. Senku ne va clairement pas avoir le temps de s’ennuyer.
On le sait, Dr. Stone s’avère être une véritable mine d’informations sur tout ce qui entoure les inventions imaginées par Senku. Une encyclopédie qui allie aussi l’apprentissage à un récit haletant. Cependant, cette douzième escapade va être l’occasion d’apporter pas mal de nouveautés à la licence. En effet, le fait de savoir maintenant qu’il existe un individu susceptible d’être derrière ce phénomène destructeur permet d’entrevoir un but final. Une nouvelle confrontation dont les enjeux sont encore bien plus grand que le précédent. D’ailleurs, au-delà des moments comiques et instructifs du récit où l’on assiste à la construction de ce navire, il y a quand même une volonté d’ajouter une certaine tension. Cela se ressent pleinement du fait que l’on ignore tout de cet inconnu qui pourrait bien éliminer nos amis d’un simple claquement de doigts. On se rend compte alors, au même titre que notre scientifique, qu’il existe encore de nombreux facteurs dont on ignore tout. L’inquiétude se mélange donc à la curiosité et l’on est alors pleinement emporté dans cette course contre la montre qui se joue devant nous. Un autre point crucial est aussi l’aspect un peu dramatique de cet arc qui parvient à nous faire frissonner par des agissements pouvant sembler normaux, mais qui ont une portée bien plus grande et symbolique. Le plaisir est donc toujours là, mais il va se combiner à des informations inédites qui vont relancer l’ensemble de l’oeuvre. C’est surtout dans la dernière partie de cette lecture que le manga va redistribuer les cartes en nous amenant dans un lieu qui est nimbé de mystères. Le suspens est alors insoutenable tandis que l’on assiste impuissant à une surprise de taille. Un tome qui aura pleinement servi à nous distraire tout en amenant assez d’éléments pour que l’on ait envie de se jeter sur la suite.
Artiste – Un chef d’exception tome 5
Artiste, imaginé par Taro Samoyed, s’était arrêté alors que Gilbert commençait tout juste à prendre ses marques au sein du restaurant du chef Maigret. Après de nombreuses mésaventures avec ses collègues, il avait pu finalement se rapprocher d’eux. Une entente qui lui faisait plaisir et permettait à celui-ci de se concentrer uniquement sur son travail. Malgré tout, son caractère timide et introverti continue de faire des siennes, mais cela s’atténue progressivement pour laisser place à un véritable chef. Malheureusement, le jeune artiste en cuisine ne s’attendait pas à ce qu’un invité de marque puisse venir s’installer à l’une des tables. Une vieille connaissance de Gilbert qui semble avoir des vues sur lui et suit attentivement son évolution. Le passé refait alors surface pour le jeune chef alors qu’il doit aussi gérer son quotidien qui est loin d’être une sinécure. En effet, dans l’immeuble de Catherine, les locataires ne cessent d’étaler leur personnalité atypique et transforment les lieux en une zone où tout peut arriver. Les liens se nouent alors entre certains comme la chanteuse et le compositeur de musique électronique. Des querelles naissent entre des gens amis depuis de nombreuses années comme pour le peintre et le violoniste. Face à ce tourbillon d’émotions typiquement humain, Gilbert fait de son mieux pour aider ses amis à suivre la voie qu’ils ont choisi et surtout à ce qu’ils puissent s’épanouir pleinement. Un objectif louable qui va aussi avoir une incidence sur son propre comportement. Sans même s’en rendre compte, le jeune homme renfermé sur lui-même s’ouvre peu à peu aux autres et découvre un tout nouveau monde qui lui semblait si inaccessible il y a encore peu de temps. Voici le quotidien d’un maestro de la cuisine qui doit s’acclimater d’un environnement qui lui semble si étrange et pourtant si attrayant.
On pourrait aisément croire qu’un tel récit finirait par stagner étant donné que rien ne semble différencier un tome de l’autre. Cela serait passé à côté de tout ce qui fait le charme et la force de cette oeuvre. Ce cinquième volume va réussir avec brio à montrer l’évolution progressive de Gilbert dans son ouverture vers les autres tout en donnant de précieuses informations sur son passé. L’auteur prend ainsi tout son temps pour que l’on s’attache encore plus à ce personnage qui progresse au fil des épreuves et dont on apprécie grandement de voir ses relations évoluer concernant son entourage. Le moindre petit pas en avant devient alors une immense victoire dont on se réjouit et permet d’embellir ce récit déjà sublime. Outre cela, ce nouvel acte ne va pas uniquement se concentrer sur notre jeune chef. Bien au contraire, le mangaka a toujours su mettre brillamment en avant toute la galerie d’individus qui gravite autour de lui. Ainsi, on a le droit à des moments intimes concernant certains membres de l’équipe dont on ignorait beaucoup de choses, des instants permettant d’approfondir le background de certains, et même des évolutions pour la plupart des voisins de Gilbert. Artiste n’est pas qu’un manga centré sur un cuisinier. Il s’agit avant tout d’une fresque où naissent de multiples artisans qui forgent chacun, à leur manière, leur propre récit. Que cela soit par la musique, la gastronomie, la peinture ou tout autre forme d’art, cette licence est tel un bout de toile vierge qui est mis à disposition de tout ce beau monde afin qu’il puisse laisser leur empreinte dans l’esprit du lecteur. C’est là que réside toute la puissance de cette saga qui est habilement retranscrite dans ce cinquième volume aussi touchant que sincère. On ne peut que vous recommander de vous jeter dessus si vous n’avez pas encore eu la chance de découvrir cette oeuvre.
Le chat aux sept vies tome 3
Le chat aux sept vies, imaginé par Gin Shirakawa, nous avait laissé alors que Nanao et Machi s’étaient de plus en plus rapprochés des humains. Si le premier était déjà considéré comme un paria, le fait de voir le second profiter des bienfaits de ces derniers n’était pas au goût de tout le monde. En tant que chat de gouttière, il était nécessaire de garder une certaine distance avec ces êtres sur deux pattes qui étaient bien loin de représenter la dure vie de la rue. Cela était considéré comme une preuve de faiblesse et allait à l’encontre de l’image qu’il se faisait de celui qui était censé devenir leur prochain chef. Malgré cela, le duo ne s’arrête nullement de vivre ce quotidien qui leur redonne goût à la vie et leur a permis de comprendre qu’exister en tant que chat domestique ne serait finalement pas une mauvaise chose. Malheureusement pour eux, les dangers sont nombreux et il y a plus d’un félin qui aimerait voir l’héritier du “Bleu” échouer afin de prendre sa place. Tandis que l’hiver vient, une importante assemblée est sur le point d’avoir lieu pour savoir si oui ou non Machi est suffisamment déterminé pour devenir leur nouveau guide. Une terrible épreuve l’attend alors que Nanao fait tout pour le retenir de commettre une folie. Pourquoi s’entêter à vouloir obtenir ce grade qui ne vaut rien et qui risque de causer sa perte alors qu’ils pourraient tous les deux mener une vie paisible en compagnie de leur nouvelle camarade ? La vie d’un chat errant ne tient qu’à un fil et il vaut mieux selon eux de rester dans la solitude plutôt que de crouler sous le poids de l’incertitude. Pourtant, il suffit parfois d’une simple rencontre pour qu’une existence terne et courte puisse s’illuminer et ainsi donner un sens à une naissance. Une leçon importante que les deux comparses sont sur le point de découvrir.
Récemment, les titres parlant de nos amis les chats se sont multipliés. Que cela soit sur le ton de l’humour, de l’apprentissage ou tout simplement de l’évasion, les félins ont inspirés bon nombre d’aventures. Pourtant, on a rarement été autant touché que dans Le chat aux sept vies qui atteint directement la corde sensible. Ce troisième tome était là pour conclure la série et on peut dire qu’elle y arrive de manière brillante. Sans même s’en rendre compte, on reste accroché à cette lecture sans pouvoir en détacher le regard tant on est inquiet pour l’avenir de nos deux camarades poilus. En seulement quelques pages, on passe de l’espoir à la tragédie pour terminer sur un fabuleux message de douceur. Il est difficile d’évoquer ce tome sans trop en dévoiler, mais on ressent encore des frissons en se rappelant ces derniers moments que l’on a passés en compagnie de Nanao et Machi. Un final tout simplement magistral qui brille par son réalisme, sa sincérité et surtout l’émotion qu’il parvient à véhiculer à travers chaque visuel. On ressort alors de cette lecture à la fois apaisée et pensif, car on prend conscience à quel point humain et animaux ont parfois besoin d’une belle rencontre pour pouvoir continuer d’avancer. A travers ce conte, c’est autant un amour pour les chats qui est décrit qu’une passion sans borne pour ces liens que l’on peut forger avec eux. Le bienfait de la présence d’un compagnon n’est pas qu’à sens unique. C’est un échange permanent où chacun peut trouver son bonheur et aussi trouver une quiétude salvatrice. C’est en tout cas un formidable dernier chapitre qui se ferme et qui nous aura fait verser notre petite larme dès lors que l’on a du dire au revoir à ces deux chats et à leur maîtresse que l’on a tant appris à apprécier.
Shadows House tome 3
Shadows House, imaginé par Somato, nous avait fait découvrir l’étrange mystère entourant ce manoir lugubre. En son sein vit la famille Shadow dont le visage ne peut être aperçu de par toute la suie qui la recouvre. Des êtres dépassant le cadre de simple mortel et dont on ne peut déceler les émotions qui s’enchaînent sur leur visage. Pour palier à cela, les membres de cette lignée ont mis au point des poupées vivantes. Chaque personne rattachée à la famille se voit donc confier l’un de ces êtres fabriqués de toute pièce afin qu’il lui serve de visage d’apparat. La jeune Emilico se retrouve donc à entrer au service de Kate Shadow et fait de son mieux pour cerner les expressions de sa maîtresse. Malheureusement, le résultat est peu concluant et les deux âmes ont beaucoup de mal à communiquer parfaitement. Un défaut de taille surtout quand l’heure de l’Exhibition approche. Cette cérémonie est pensée de manière à évaluer les jeunes membres du groupe afin de savoir si la paire qu’ils font avec leur poupée est à la hauteur de leurs attentes. Ceux qui parviennent à passer les épreuves peuvent alors s’engouffrer bien plus loin dans cette bâtisse. Des lieux réservés à l’élite et qui sont source de bon nombre de questions. Alors que l’événement débute, les différents participants font de leur mieux pour répondre aux critères exigés alors même qu’ils ignorent tout de la notation de l’examinateur. A ce niveau-là, il ne faut pas longtemps à Emilico et Kate pour se retrouver en bas du classement et voir leur chance de réussir diminuer à vue d’oeil. Malgré tout, il se pourrait bien que l’évaluateur Edward ait réservé une épreuve bien singulière pour ces concurrents qui dévoilent peu à peu leur propre personnalité. Derrière leur visage maculé de noir, tous ces enfants affichent des traits différents qui se réveillent au contact de cette cérémonie. La question est maintenant de savoir qui finira éliminé dès lors que le temps sera écoulé.
Si l’on avait déjà été conquis par les deux premiers volumes de cette licence, ce troisième tome a largement su sublimer cette impression. Le principal atout de la série réside dans cette part de mystère qui entoure les habitants de cette bâtisse. Cette lecture va alors être l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des lieux, la hiérarchie, mais aussi de pouvoir mettre un visage sur certains autres pensionnaires. Malgré toutes ces informations, l’auteur sait habilement en jouer pour autant répondre à certaines questions que de créer de nouvelles interrogations. On avance donc toujours dans ce brouillard hypnotique qui nous pousse constamment à aller plus loin dans le récit. Si cela joue déjà grandement en faveur du plaisir que l’on ressent en plongeant dans ce troisième acte, il y a surtout un autre point qui va capter toute notre attention. Cela concerne l’Exhibition qui va prendre une tournure inattendue et ainsi amener l’histoire vers une espère de jeu de piste fascinant. De par l’aspect labyrinthique de l’épreuve, cela apporte une forme presque ludique à cette épopée où l’on réfléchit aussi au meilleur chemin à prendre. Si le défi à relever est déjà prenant dans sa forme, il l’est encore plus dans son fond. En effet, il n’y a pas un seul instant où les obstacles que l’on traverse en compagnie d’Emilico et des autres poupées se cantonnent de simplement bloquer leur route. Chaque élément est pensé pour révéler la personnalité de chacun, mais aussi éprouver le lien qui unit le Shadow à son visage. C’est donc en essayant d’avancer dans ce dédale rempli de pièges que certains vont se dévoiler et surtout évoluer. Une formidable troisième virée qui enrichit grandement l’ensemble de cet environnement et des personnages que l’on rencontre.
Tokyo Revengers tome 8
Tokyo Revengers, imaginé par Ken Wakui, s’était arrêté alors que la bataille entre le Valhalla et le Toman atteignait son point culminant. Mikey et ses compagnons avaient beau être en infériorité numérique, la rage dont faisait preuve leur chef ainsi que ses fidèles lieutenants était parvenu à inverser la vapeur. Tout semblait indiquer une victoire triomphante pour le groupe de Takemichi qui n’avait plus qu’à tenir bon. Cependant, les manigances qui avaient lieu dans l’ombre allait provoquer un terrible drame que même notre voyageur du temps ne pourrait empêcher d’arriver. Alors que ce dernier savait pertinemment que le conflit cachait en réalité un tout autre objectif, il avait fait de son mieux pour ramener Baji auprès des siens. De sa survie dépendait le destin de tout le Toman, mais ces agissements n’avaient pas empêché ce dernier de se tenir face à son ancien camarade. Alors que Kazutora s’apprêtait lui aussi à agir comme il était prévu en s’attaquant à Mikey, la surprise vint de Baji qui allait effectuer un acte aussi irréfléchi que salvateur pour l’avenir du groupe. Un simple geste qui allait conclure cet affrontement dans le sang et provoquer les larmes de bon nombre de personnes présentes sur les lieux. L’événement qui vient d’avoir lieu entre ces deux bandes rivales allait être le prélude à un tout nouveau départ pour Takemichi et ses amis qui allaient devoir faire face à des épreuves inédites pour la suite. De plus, le jeune troufion de la bande ne s’attend pas du tout à ce que sa situation personnelle puisse changer suite à tout cela. Le sang versé s’apprête à être utilisé pour écrire un nouveau chapitre de ce groupe dont le moindre écart pourrait provoquer des bouleversements d’une très grande violence. L’aventure est encore loin d’être terminée pour celui qui cherche à tout prix à éviter un drame effroyable.
Pour terminer ce nouveau chapitre de ce carnet de voyage, on ne pouvait pas ne pas évoquer une de nos séries coups de coeur. Tokyo Revengers n’a eu de cesse de s’améliorer et de nous happer dans le périple de Takemichi pour sauver les gens qu’il aime. Après un septième tome nous ayant comblé en matière d’action, cette nouvelle expédition va ralentir le rythme, mais sans pour autant perdre en intérêt. Bien au contraire, les enjeux n’ont jamais été aussi grand et les conséquences aussi importantes que dans ces quelques pages. Il suffit de seulement quelques minutes pour sentir tout notre corps frissonner en voyant la conclusion de cet affrontement dantesque. On se retrouve face à un constat que l’on n’imaginait même pas et qui va surtout nous montrer que tout est possible au sein de ce périple où les rêves s’éteignent aussi rapidement qu’ils naissent. Si cette première parti mise énormément sur l’aspect émotion, la seconde partie ne va pas être en reste étant donné que l’on va assister à un moment de la plus grande importance. Une succession d’événements qui vont déclencher de nouveaux rouages pouvant amener à un futur aussi incertain que prometteur. Même notre voyageur du temps partage notre surprise et cela permet donc de montrer que rien n’est immuable et surtout que de nouvelles possibilités peuvent se présenter pour pouvoir rectifier le tir. On est clairement à l’aube d’un arc inédit qui commence tout juste à poser son décor ainsi que les acteurs qui joueront un rôle primordial pour la suite. Même après avoir vécu une confrontation aussi épique, le rythme ne faiblit nullement et nous montre que l’on est encore loin d’avoir tout vu. Une parfaite maîtrise de l’écriture de la part de l’auteur qui nous prouve qu’il a tous les outils en main pour nous faire rêver.