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Ma collection RPG  #02 – FFVII

Après un premier numéro dédié à Suikoden II, je me suis dit que je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin. Voilà pourquoi je vous propose déjà mon second article “Ma collection RPG” avec un autre titre qui me tient très à cœur. Il a aussi fait partie de ma trinité des JRPG qui m’ont fait aimer ce genre, et même le jeu vidéo dans sa globalité. Je parle bien sûr de Final Fantasy VII, opus bien connu de la célèbre franchise créée par Squaresoft et qui perdure aujourd’hui encore via Square Enix. Contrairement à Suikoden II qui n’est plus dans l’actualité mise à part le remaster dont on attend toujours une date, FFVII a su traverser les années puisque récemment on a eu le droit à Rebirth, second épisode de la nouvelle version de ce titre. Il faut dire que ce septième titre de la licence a été pour beaucoup le premier pas au sein de celle-ci et est rapidement devenu un monument du paysage vidéoludique. Via ses nombreuses qualités, les fans de cet opus n’ont eu de cesse de se multiplier. Mais si l’on revenait un peu plus dans le passé afin que je vous parle de mon premier contact avec Cloud et ses compagnons. Des souvenirs qui sont encore bien vivaces dans mon esprit au vu de cette aventure qui m’a tant apporté. Aujourd’hui, on retourne à Midgar faire la rencontre d’un groupe cherchant à sauver la planète.

La rivière de la vie

Comme ce fut le cas pour Suikoden II, j’ai joué pour la première fois à FFVII chez l’un de mes cousins. Je me rappelle encore très bien toute la première partie se passant dans le réacteur et qui fut pour moi tellement différente de ce que j’avais l’habitude de voir jusqu’ici. Le ton beaucoup plus sombre, les personnages charismatiques et l’ambiance qui s’exprimait à travers cette première mission m’avaient totalement convaincu à l’époque. D’ailleurs, petite anecdote, au moment où je voulais ce septième épisode gamin, j’avais confondu la jaquette avec celle du 9 et je désirais donc ce dernier. C’est finalement à une brocante proche de chez moi que je suis tombé sur FFVII, sans savoir que c’était finalement celui que je cherchais. J’ai finalement craqué et j’ai bien fait, car ce fut mon premier pas dans la licence et quelle entrée fracassante. Et à partir de cet instant, je n’ai plus jamais lâché cette franchise qui a tant construit ma vie de joueur. D’ailleurs, je me rappelle très bien de ma première run sur FFVII où je n’avais pas totalement compris le système des matérias qui est pourtant d’une richesse incroyable. Mais cela ne m’a pas empêché de profiter pleinement de cette aventure inoubliable. Je revois encore Cloud et Avalanche qui se lancent à l’assaut du réacteur, le thème d’ouverture, toute cette première partie à Midgar qui sonnait presque comme une aventure à part entière alors qu’il ne s’agissait que de l’introduction.

Je pourrais clairement passer des heures à ressasser mes souvenirs de cette découverte tant il y a eu de moments marquants pour moi. Et surtout, cela fait partie de cette catégorie de jeux où chaque nouvelle session que je fais me donne l’impression de découvrir des choses inédites. Une épopée où chaque nouveau départ est l’occasion de renforcer mon attrait pour celle-ci. Et aujourd’hui, même en connaissant par coeur le jeu, je prends toujours un vrai plaisir à me refaire cet épisode chaque été. Un petit rituel qui dure depuis plus de vingt ans et où je ne me lasse jamais tant ce récit a façonné une partie de mes passions, mais aussi de ma jeunesse. Une œuvre qui changeait drastiquement de ce que je pouvais voir dans le genre étant donné que l’on quittait le médiéval-fantastique pour se retrouver dans un univers situé à la fois entre un monde contemporain et futuriste sans pour autant laisser de côté la fantasy. Cela donne des thèmes qui résonnent très fortement encore aujourd’hui et surtout un décor parfait pour amener le joueur à vivre une histoire qui pouvait lui être totalement inédite. Avec ses nombreuses références à notre réalité, des éléments provenant de la mythologie nordique, mais aussi tout ce qui compose l’identité propre de la licence, FFVII est une œuvre qui a su chambouler les codes du genre et nous montrer que le jeu vidéo est aussi une forme d’art.

FFVII et son histoire intemporelle

Je suis très heureux de voir qu’aujourd’hui encore, FFVII continue de faire parler de lui et d’alimenter toutes sortes de discussions, théories et autres contenus entre les joueurs. Que ce soit dans la version d’origine ou bien le remake, chacun a pu découvrir, à sa manière, le périple de Cloud, Tifa, Barret et des autres membres du groupe. Une aventure qui va jouer avec nos émotions, nous faire lâcher bien des larmes et qui, en plus de ça, affiche toujours une dimension bien plus grande au fur et à mesure que l’on grandit avec. Et en plus d’être une épopée humaine déchirante, nous sommes face à un récit qui n’a nullement faibli depuis sa première sortie. Le scénario de Final Fantasy VII est même encore plus d’actualité et résonne plus fortement quand on pose le regard sur la Shinra et l’état de ce monde. Au-delà d’un simple divertissement, ce septième épisode est aussi là pour parler de sujets bien réels qui n’étaient pas forcément de mise dans les précédents opus.

Une incursion du réel dans la fiction qui va rendre cette histoire d’autant plus marquante. Et je pense que je n’oublierai jamais ce moment où j’ai pris la manette pour découvrir ce jeu du haut de mes six ans. Si à l’époque, beaucoup de choses n’étaient pas forcément claires au vu de mon âge et des thèmes très adultes de cet opus, j’ai pourtant été captivé de bout en bout par cet univers hors du commun, ces héros emblématiques, son antagoniste légendaire et cette ambiance unique en soi. Une œuvre qui peut autant partir dans la fantasy que la science-fiction en passant par un important message écologique tout en intégrant des éléments horrifiques ou, au contraire, très coloré. Un jeu complet de bout en bout et qui ne peut laisser de marbre.

Si aujourd’hui, la version PS1 de FFVII peut piquer les yeux avec ses graphismes cubiques et que le remake est là pour remettre à jour cette incroyable fresque, j’ai toujours cet amour pour ce premier jeu. Car ce périple fut aussi le signe d’un grand tournant pour la franchise Final Fantasy qui a pleinement quitté le côté médiéval pour partir vers l’industrialisation et le futur pendant une bonne partie de cette période. J’espère en tout cas que ce format vous plaît toujours autant et on se retrouve très vite pour un autre titre de ma collection RPG.

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