Pépites-d'un-studio-[03]---Nippon Ichi Software--2

Pépites d’un studio [03] : Nippon Ichi Software

Je vous propose aujourd’hui le troisième numéro de “Pépites d’un studio” où je reviens sur les titres d’un studio de jeu vidéo qui ont été, pour moi, de formidables aventures. Cela peut englober une licence en particulier ou bien un opus bien précis. Je me suis dit qu’après avoir traité précédemment de deux groupes japonais, je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin en restant sur l’archipel. Et une fois de plus, je ne vais pas forcément m’attarder sur un développeur des plus connus si ce n’est pour certains grands fans. En effet, je vous parle, en ce jeudi, de Nippon Ichi Software qui est un studio qui a déjà énormément d’années d’expérience. Mais si on connaît celui-ci pour surtout une de ses sagas phares, j’avais envie de mettre en avant d’autres très beaux projets qui ont vu le jour de la main de ces équipes. Surtout que les productions de ce développeur ont souvent eu une patte bien singulière qui fait aussi tout le charme de celles-ci. Des aventures particulièrement folles et déjantées qui ont le don de nous faire beaucoup rire. Préparez-vous à faire la connaissance de certains petits bijoux qui m’ont beaucoup marqué.

Disgaea

disgaea

Impossible de ne pas évoquer Nippon Ichi Software sans parler de la saga phare de ce studio et qui est pour beaucoup dans la passion que j’ai pour ce dernier. Je parle bien sûr de Disgaea et j’incorpore dedans tous les épisodes de la franchise. Chaque opus de cette série se présente comme un tactical-rpg, mais où tout est absolument exagéré. Au sein d’un univers totalement barré où l’on va suivre des démons dans leurs luttes de pouvoirs, on retrouve dans ce jeu tous les codes du RPG, mais poussé à l’extrême. Ainsi, il n’est pas question ici de se cantonner à un level 99 pour se dire que l’on est le plus fort. En réalité, ici ce niveau signifie juste que l’on est au début de l’aventure étant donné que l’on peut en réalité atteindre des milliers de levels par la suite. Pareil pour les dégâts qui peuvent atteindre des billions. C’est justement ce qui fait l’ADN de cette licence où l’on sait que l’on va avoir tant de choses à faire et d’optimisation à réaliser pour que chacun des membres de notre équipe puisse devenir un véritable monstre sur le champ de bataille. Avec toujours énormément de classes disponibles, de fonctions pour enrichir l’expérience de jeu et des scénarios toujours aussi hilarants, Disgaea est un jeu vidéo très cher à mon coeur. Ayant découvert celle-ci par le biais du premier épisode qui était ressorti sur PSP, je me rappelle avoir passé des heures et des heures dessus. S’il est vrai qu’elle peut être difficile d’accès la première fois au vu de toutes les spécificités de la série, le studio cherche toujours à faciliter l’introduction de nouveaux joueurs par le biais de nouvelles mécaniques. Si vous aimez optimiser et améliorer votre équipe constamment tout en rigolant un bon coup alors Disgaea peut totalement vous convaincre.


Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk

Labyrinth - Nippon Ichi Software

Alors là, on va changer de registre avec un autre titre de Nippon Ichi Software que j’ai découvert un peu par hasard. Il s’agit de Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk. J’avais surtout été attiré à l’époque par la jaquette du jeu sans réellement savoir ce qui m’attendait. Finalement, j’ai pu découvrir un dungeon-rpg captivant dans l’univers proposé. S’il s’agit d’un genre que je n’ai pas trop l’habitude de jouer, je me suis finalement surpris à apprécier cette expérience et à réveiller l’aventurier en moi en explorant chaque région de ce fameux labyrinthe. Ce que j’ai beaucoup aimé, en plus de son gameplay à la fois simple et efficace, est tout bonnement l’esthétique globale du jeu. On découvre une cité pour la moins étrange et surtout ce célèbre labyrinthe qui recèle bon nombre de secrets. Avec ses personnages charismatiques et attachants, on découvre une histoire loin d’être classique et qui joue très bien avec l’atmosphère globale qui règne. Il y a autant un côté envoûtant à notre périple qu’une sensation de crainte face aux dangers qui peuvent exister au sein de cette cité. Et plus on progresse dans l’intrigue et plus ce sentiment se renforce afin de faire basculer le jeu dans une toute autre dimension. On retrouve, en plus de ça, cette patte si spécifique du studio avec un univers coloré et réussissant à nous faire bien rire, mais qui va aussi réussir à créer sa propre identité graphique. L’un des très bons exemples de ce que le studio peut proposer comme épopée différente avec toujours cette ambiance si fantastique et presque onirique. Un très bon dungeon-rpg que je vous recommande chaudement et qui, si vous prenez le temps de vous imprégner de son univers, saura vous séduire. En tout cas, cela m’a donné envie de relancer une partie.


The Cruel King and the Great Hero

Cruel king - Nippon Ichi Software

On termine cette petite chronique autour des pépites de Nippon Ichi Software avec un jeu qui fut pour moi un enchantement. Je parle ici de The Cruel King and the Great Hero. Si nous ne sommes pas dans le jeu le plus complexe ou riche de leur catalogue, ce n’est absolument pas grave. Car ce titre affiche un charme incomparable aux autres. S’adressant à un public assez jeune, le jeu nous raconte l’histoire d’une jeune fille désireuse de devenir une grande héroïne et qui va être aidée dans son périple par un impressionnant dragon. La première chose qui frappe avec ce titre est son esthétique globale. La DA est absolument magnifique en misant justement sur ce côté conte pour enfants et les traits très enfantins des personnages. Et c’est parfait, car même adulte on replonge avec délice dans cette période de notre vie où tout était synonyme de grande aventure. Finalement, il y a une excellente transposition qui se fait entre notre héroïne et nous tant elle reflète ce que l’on a pu être à un moment : un enfant guidé par ses rêves les plus fous. Et si l’expérience du jeu peut se montrer assez “classique”, le studio a su pourtant créer quelque chose d’unique et où on a constamment envie d’y revenir. On veut voir ce qui se cache derrière et les thèmes abordés sont universels et parfaitement maîtrisés. Il est question ici de bonté, de camaraderie et de famille au sein de cet environnement où chaque décor est un véritable tableau. La seule petite ombre au tableau est que le jeu n’est pas traduit en français et il faut donc être un peu familier avec l’anglais même si on reste sur des phrases simples d’accès. Voilà le genre d’aventure qui montre toute la beauté de cette industrie et sa capacité à nous émerveiller. Nippon Ichi Software a beau ne pas être le studio le plus connu en occident, il a pourtant énormément à proposer et surtout des titres qui ont ce petit brin de folie et d’enchantement qui peuvent manquer par moment.

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