So I’m a Spider, so what ? tome 2 : de nouvelles leçons de survie
Quand on s’attaque à la lecture d’une suite, beaucoup d’éléments rentrent en ligne de compte. Tout d’abord, il faut savoir si la magie que l’on avait pu avoir lors de notre précédente escapade est toujours là. Ensuite, il faut aussi que le nouvel acte puisse permettre de faire avancer le récit ou bien apporter des éléments pouvant enrichir l’univers proposé. Il n’est donc pas si simple de prolonger une bonne expérience et l’on va voir aujourd’hui si cela est le cas pour un certain manga. En effet, nos pas nous ont conduits au coeur du catalogue de Pika afin de retrouver une de leurs dernières licences. Vous l’avez compris, on va parler du second volume de So I’m a Spider, so what ? Le fait d’avoir accompagné notre jeune héroïne dans son nouveau quotidien en tant qu’araignée avait quelque chose de grisant. La voir s’adapter et surtout essayer de survivre dans un endroit où le danger est partout permettait de s’intéresser grandement à son avenir. Un lien s’était donc créé entre elle et le lecteur tandis que l’on était curieux de voir si elle allait continuer d’évoluer ou bien périr. Cette virée inédite va alors répondre à notre question tout en démontrant de nombreux atouts captivants. Le temps est donc venu d’observer le combat quotidien d’un monstre qui est tout en bas de l’échelle alimentaire.
Une plongée dans les entrailles du donjon
So I’m a Spider, so what, imaginé par Okina Baba et dessiné par Asahiro Kakashi, s’était arrêté alors que l’on avait fait la connaissance de notre jeune adolescente ayant été emporté dans un autre monde. Si être transposé dans un tout nouvel univers était déjà une immense surprise, le choc fut encore plus fort quand elle vit ce qu’elle était devenue. Transformée en une araignée fragile, l’étudiante devait maintenant survivre en sachant pertinemment qu’elle ne valait rien en tant que monstre. Alors que dans toutes les oeuvres qu’elle avait lu et jeux faits, les héros avaient le droit à d’immenses pouvoirs, elle n’avait clairement pas eu cette chance. Il ne lui fallut d’ailleurs pas longtemps pour comprendre qu’il valait mieux parfois fuir que tenter de lutter vainement. En plus de cela, elle était enfermée dans un donjon dont elle ignorait où pouvait se trouver la sortie. Errant pendant de nombreux jours à se cacher et à essayer d’assimiler les règles régissant ce monde ainsi que ses propres capacités, cette petite créature commençait à s’habituer à cette nouvelle vie. Même si la peur de mourir était constante, la jeune femme avait su déceler les différents atouts que lui conféraient ses compétences et ainsi lui permettre d’engranger quelques points d’expériences. Malheureusement pour elle, son quotidien bien huilé allait être bouleversé par l’apparition d’êtres humains dans ces longs couloirs.
Sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas se faire comprendre d’eux, elle préféra prendre la poudre d’escampette. Cependant, sa fuite la fit faire une longue chute qui la conduisit directement au sous-sol du labyrinthe. C’était le comble de l’ironie pour cette araignée qui souhaitait quitter ce lieu et non s’y engouffrer un peu plus. Pour ne rien arranger, toute la zone est peuplée de créatures encore plus dangereuses que ses précédents colocataires. Il ne faudrait que quelques secondes pour qu’ils en fassent leur repas. Refusant l’idée de devenir la proie plutôt que le chasseur, son objectif était à présent de remonter jusqu’à son ancien niveau. Les idées fusèrent alors dans sa tête jusqu’à ce que l’utilisation de sa toile devienne la solution à tous ses malheurs. Après tout, une araignée peut quasiment tout faire avec son fil tant qu’elle sait se montrer ingénieuse. Pourtant, elle pourrait très bien apprendre à ses dépens qu’il existe des puissances qui n’ont nullement besoin de faire preuve de jugeote quand la force suffit amplement. C’est donc un tout nouveau chapitre de sa seconde vie qui s’apprête à s’écrire et il serait préférable de tenir le coup sous peine de voir cette histoire se terminer brusquement. La ruse ne sera pas de trop pour subsister entre ces murs où les créatures uniques et les groupes de monstres sont réunis. Tout repose entre ses huit pattes et il se pourrait bien qu’elle nous réserve quelques surprises.
Si l’on avait beaucoup apprécié le premier tome de So I’m a Spider, so what, on était tout de même très curieux de voir le chemin qu’allait prendre la série. Cette seconde excursion va clairement répondre à ces attentes tout en parvenant à jouer habilement la carte de l’inquiétude. En effet, si l’on pensait déjà que notre camarade évoluait dans un environnement hostile, cela n’était rien par rapport à ce qui se passe ici. Les dangers se multiplient et vont permettre de souligner plusieurs points très intéressants sur la construction de l’histoire et de notre araignée. Un donjon qui n’a pas encore révélé tous ses secrets.
Une tension et construction captivante
Ce qui est remarquable et très intéressant à analyser avec ce second ouvrage de So I’m a Spider, so what, c’est la manière dont l’auteur construit son histoire. On pouvait déjà le ressentir auparavant, mais on peut pleinement ressentir l’inspiration jeu vidéo au cours de ce second volume qui va amplifier l’aspect essai au niveau des techniques. En modifiant la difficulté propre à la zone que l’on explore, cela va engendrer des modifications pertinentes dans la façon d’arborer cette aventure pour notre jeune araignée. Si tout était déjà une question de survie, les dangers qui se présentent à elle sont encore plus imposants. Cela va l’obliger à faire preuve d’ingéniosité pour pouvoir utiliser au mieux les pouvoirs propres à son statut de monstre même si cela implique de devoir répéter inlassablement les mêmes actions. Elle va d’ailleurs découvrir que l’entraînement et l’utilisation récurrente de ses compétences est le meilleur moyen pour s’améliorer. Il est donc vraiment pertinent de voir à quel point sa mentalité va changer qui est l’évolution presque normale de tout ce qu’elle a fait jusqu’ici. Cependant, même la plus grande vigilance ne suffit pas parfois et c’est dans ces instants précis que l’on va être totalement captivé par l’action. C’est au milieu du chaos propre à ces lieux infestés de monstres que l’on va pouvoir admirer tout le courage dont elle est capable malgré sa faiblesse. C’est le fait de la voir lutter aussi vaillamment qui va nous donner envie de l’encourager.
De ce fait, il n’est pas rare que notre coeur se serre en la voyant acculée. On se demande alors comment elle va faire pour s’en sortir et à chaque fois c’est captivant à observer. En plus de tout ça, cette seconde lecture va aussi introduire de nombreux autres concepts propre à l’univers et enrichir la faune de ce donjon. A côté du divertissement va donc avoir lieu une envie d’enseigner et de partager certaines connaissances afin que l’on puisse avoir une meilleure compréhension du monde dans lequel on avance. C’est autant une des clés de survie pour notre araignée qu’important pour se plonger totalement dans cet environnement. Le lecteur peut même se prendre au jeu à essayer d’imaginer la meilleure façon de se sortir de tous ces mauvais pas s’il avait les mêmes atouts que notre amie. On est donc autant dans une histoire qui nous passionne au vu de tout ce qui s’y passe que dans un récit qui parvient à impliquer le lecteur de manière ludique et pertinente. Au même titre qu’un personnage que l’on dirige dans un jeu vidéo, le plus grand plaisir de ce tome est de voir la progression du personnage principal et ainsi voir son arsenal s’agrandir. Des codes qui fonctionnent à merveille et ne font que renforcer cette expérience littéraire qui s’empare de nous. Les menaces ont beaux êtres nombreuses, cela ne fait qu’accentuer notre intérêt de voir comment elle va surmonter tout ça et en ressortir plus forte.
So I’m a Spider, so what parvient ainsi à créer une atmosphère qui est dans la droite continuité de ce que l’on a pu avoir lors de notre précédente escapade. Le fait de plonger notre héroïne face à toujours plus de danger va ainsi permettre à cette dernière de s’adapter et surtout d’apprendre à maîtriser l’ensemble de ses capacités. On est donc autant dans une partie centrée sur l’apprentissage du personnage principal que dans un acte cherchant à nous offrir une bonne dose d’actions. Un réel sans faute sur ces deux points qui nous permettent de profiter d’un spectacle des plus remarquables.
So I’m a Spider, so what renforce sa toile
So I’m a Spider, so what prolonge son expérience avec toujours autant de plaisir et surtout une envie de notre part de nous impliquer. En effet, l’aspect jeu vidéo, la progression de notre héroïne, les situations dangereuses qu’elle vit et l’univers dépeint sont maîtrisés et nous plonge parfaitement dans cet isekai. Le fait aussi de découvrir une nouvelle strate de ce donjon est bien trouvé, car il permet de présenter des monstres inédits et posant un immense challenge. Cela force autant notre amie à cogiter qu’à nous tenir en haleine surtout au vu de la fin du tome. De ce fait, l’auteur nous englobe dans une atmosphère pesante où l’on partage les mêmes émotions que son actrice principale. Chaque pas est aussi prudent qu’hésitant à l’idée de tomber sur une créature pouvant provoquer une fin de partie. Il faut aussi noter à quel point les compétences proposées sont ingénieuses et permettent d’avoir une certaine notion de stratégie à chaque confrontation. Afin de contrebalancer le manque de puissance, la ruse est nécessaire et cela est magnifiquement représenté au sein de ces cases. Un rythme qui monte crescendo et nous fait nous agripper aux pages tant on se demande s’il existe une lueur d’espoir. En plus, il y a aussi une sorte d’addiction qui naît chez le lecteur qui désire à chaque fois savoir ce que va bien pouvoir recevoir cette araignée en terme de compétences inédites.
On en est au deuxième tome et So I’m a Spider, so what continue de prouver qu’il mérite le coup d’oeil. Que cela soit par le statut si particulier de la protagoniste ou même la manière dont évolue le récit, on est rapidement emballé par ce que l’on peut observer. C’est donc avec toujours autant de joie que l’on recommande cette série qui parvient à proposer une aventure divertissante et attirante par tout ce qui gravite autour de cette petite créature. L’usage des codes du jeu vidéo est parfaitement retranscrit et l’on a réellement ce désir de voir grandir ce monstre attachant que l’on suit. Chaque victoire provoque alors une certaine euphorie en nous et l’on se dit qu’elle pourrait bien aller à l’encontre de tous les pronostics au vu de sa progression constante. C’est donc autant sur les nombreuses possibilités qui s’offrent à notre héroïne que l’envie d’en apprendre plus sur cet univers qui va créer notre attachement pour ce conte. Bien évidemment, on finit toujours par les quelques questions que l’on peut se poser surtout au vu de ce dont on a été témoin. Jusqu’où ira le personnage principal ? Finira-t-elle croquée par un de ses congénères ? Deviendra-t-elle la plus redoutable bête qui sommeille en ces lieux ? A quoi peut bien ressembler le monde extérieur ? Il faudra être cependant patient pour savoir la réponse à toutes ces interrogations !
N’hésitez pas à partager dans les commentaires votre propre avis ainsi que votre ressenti concernant ce second volume de So I’m a Spider, so what. Appréciez-vous la manière dont le récit évolue ? Pensez-vous que l’on continuera à avoir le droit à une progression intéressante de notre araignée ? Croyez-vous que l’on assistera à de nouvelles découvertes au sein de ce donjon ? Trouvez-vous d’ailleurs que la construction de ce dernier est bien pensée afin d’enrichir l’histoire ? Qu’attendez-vous pour la suite de la licence ? On reste à votre disposition pour pouvoir échanger, discuter et débattre autour de ce sujet 🙂